Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






samedi 31 décembre 2011

La fille du vizir

La fille du vizir
de Lynna Banning

Edition : Harlequin
Collection : Les Historiques
Sortie le 1er aout 2009


Présentation de l'éditeur :

Espagne, 1167.
De son enfance très libre passée dans un palais mauresque de Grenade, Leonor a conservé une passion pour le chant gitan et un goût immodéré de l’aventure. Aussi est-elle impatiente d’aller rendre visite à sa tante en Navarre. Mais son père, le vizir Hassam, lui impose une escorte : Reynaud, un ténébreux chevalier de l’ordre des Templiers. Leonor, qui rêve secrètement du jour où elle pourra se donner corps et âme à un homme, est immédiatement conquise. Or, lié par son voeu de chasteté et obnubilé par sa mission, Reynaud ne semble pas enclin à lui céder...





Mon avis :

Voilà une romance qui ne manque pas de charme, mais parlons tout d’abord de ce qui fâche ! Ne recherchez pas la rigueur historique ici, vous ne la trouverez pas.
Lynna Banning, bien que passionnée par le Moyen Age, joue avec les codes de l’époque pour faire de son héroïne une femme indépendante (au 12e siècle !), de son héros un Templier froid au grand coeur (qui pleure de joie et d’amour... ), et de son méchant un Hospitalier (comme par hasard, les ennemis jurés des Templiers...) très très méchant.
Ceci dit, après un début un peu lent et difficile, on se surprend à vouloir connaître la fin. Preuve qu’au final, le style simple de l’auteur nous porte dans cette histoire "gentillette".
En conclusion, les aventures de Leonor et Reynaud sont jolies mais franchement pas inoubliables. A lire au coin du feu, par un temps de pluie, à l’heure du thé, si vous n’avez rien d’autre sous la main, bien sûr.

jeudi 29 décembre 2011

Happy Birthday mon Blogounet

Il y a tout juste un an, j'ai fait le pari insensé de créer un blogounet pour participer au Défi Lecture V&S / ABFA 2011.
Défi pour lequel j'ai été plus que lamentable mais toi, petit blog, tu as survécu. Pourtant, je me suis rarement occupé de toi te mettant parfois au supplice d'un régime draconien. Tu es souvent devenu anorexique, extrêmement patient, supportant mes lubies du moment. 
Mais force est de reconnaître que tu es mon petit espace de liberté, que je te trouve beau (grâce à Lalo et Seshat), que tu me ressemble et que tu n'es pas trop pénible (raison essentielle pour te garder en vie).

Joyeux anniversaire donc petit partenaire du quotidien, je nous souhaite une longue vie malgré nos deux visiteurs journalier, de belles lectures et des centaines de tasses de thé car comme le disait Henry James :

"There are few hours in life more agreeable than the hour dedicated to the ceremony known as afternoon tea." 
(Il y a peu de moments dans la vie aussi agréables que la cérémonie du thé de l'après-midi).

vendredi 23 décembre 2011

C'est la fêêête !!!


Je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année mes loupiots, et surtout un joyeux Noël ^^

A très bientôt !!

samedi 10 décembre 2011

Les Chouchous d'Elaura : James McAvoy



Second chouchou du moment, voici une bibliographie détaillée trouvée sur AlloCiné du très talentueux James McAvoy, avec une bonne dose de photos, bien évidement ;-)


Élevé par ses grands-parents maternels avec sa sœur (la chanteuse Joy McAvoy) après le divorce de ses parents, James McAvoy monte sur les planches dès son adolescence, en jouant notamment "Roméo et Juliette ". En 1995, David Hayman fait appel à l'adolescent qu'il a rencontré quelques temps auparavant et lui offre son premier rôle au cinéma. A seize ans, il incarne ainsi un fils de proxénète dans The Near Room, un premier film qui va le pousser à intégrer la Royal Scottish Academy of Music and Drama dont il ressort en 2000.

 
Diplôme en poche, James McAvoy part vivre à Londres. Entre 1997 et 2001, il fait plusieurs apparitions peu remarquées dans des séries télévisées et des téléfilms, An Angel Passes By, The Bill, Lorna Doone et Murder in Mind. Pour la seconde fois, il obtient un petit rôle dans un long métrage, Renaissance (1997). Ses revenus étant insuffisants, il travaille dans une boulangerie et pense même un moment à s'engager dans la Royal Navy, renonçant à une carrière d'acteur.


Mais en 2001, il décroche le rôle de James Miller, soldat d'une troupe d'élite de l'armée américaine dans la série télévisée Frères d'armes, créée par Stephen Ambrose et Tom Hanks qui donne un réel coup d'accélérateur à sa carrière. Par la suite, James McAvoy multiplie les rôles récurrents dans des séries télévisées comme Meurtres à l'anglaise en 2002, Les Enfants de Dune et Early Doors. Deux rôles marquent particulièrement sa carrière, Dan Foster dans State of Play dirigé par David Yates et surtout, le voleur Steve dans Shameless. C'est sur le tournage de cette série qu'il rencontre sa femme Anne-Marie Duff.

Parallèlement à sa carrière télévisuelle, l'acteur s'essaye à différents genres de films, dans un rôle secondaire pour le thriller d'horreur Swimming pool: la piscine du danger puis dans des premiers rôles avec la romance Bollywood Queen et la comédie dramatique Bright Young Things. En 2004, James McAvoy est à l'affiche de trois films. Il prête sa voix à Hal pour le film d'animation Strings, joue au tennis dans La Plus belle victoire et vient en aide à un homme paralysé dans Inside I'm Dancing.

En dépit de ces nombreux projets, il reste peu connu du public. L'année suivante marque un véritable tournant dans sa carrière avec sa participation à l'aventure fantastique Le Monde de Narnia : chapitre 1 - le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique, sous les traits du faune Mr.Tumnus, rôle pour lequel il reçoit le prix Orange du meilleur espoir aux BAFTA. Le réalisateur Kevin Macdonald lui confie alors le rôle du médecin personnel d'un dictateur ougandais, qu'il incarne avec brio aux côtés du brillant Forest Whitaker dans Le Dernier roi d'Ecosse (2006). Son interprétation remarquée lui permet de jouer les beaux jeunes premiers aux côtés de Anne Hathaway dans Jane.

 


En 2008, James McAvoy confirme l'éclectisme qui le caractérise en s'illustrant dans des genres différents : le drame avec Reviens-moi de Joe Wright, où il donne la réplique à Keira Knightley; la comédie fantastique avec Pénélope, où il fait face à une Christina Ricci affublée d'un groin de cochon; l'action avec Wanted, de Timur Bekmambetov, où il effectue des cascades insensées aux côtés d'Angelina Jolie.

Deux ans plus tard, l’acteur donne la réplique à son épouse, Anne-Marie Duff, dans le drame Tolstoï, le dernier automne, centré sur la dernière année du célèbre écrivain, dont McAvoy incarne un fervent admirateur. L’année suivante, le jeune comédien reprend le rôle du Professeur Charles Xavier pour le prequel X-Men Le commencement.

Auteur: Léa Baron




Les Années Trianon

Les Années Trianon
de Catherine Hermary-Vieille

Edition : Albin Michel
Sortie le 4 novembre 2009


Présentation de l'éditeur :


Marie-Antoinette fut-elle jamais plus heureuse que pendant ses " années Trianon " ? Le " Cercle enchanté " de ses amis les plus proches, spirituels, charmeurs, prodigues, avides surtout d’honneurs et d’argent, dans le bouillonnement des idées qui agite alors la France, l’entoure et l’enchante.
Du comte d’Artois, frère du roi, à Yolande de Polignac, l’amie intime, l’âme soeur, du duc de Lauzun au beau Fersen, tous se laissent séduire par une jeune reine de plus en plus sûre d’elle, exigeante, capricieuse, frivole... Mais derrière cette vie de plaisirs, gronde le vent de l’Histoire. Tous seront emportés.


Mon avis :

Particulièrement bien documentée, Catherine Hermary-Vieille nous conte la vie de Marie-Antoinette à Versailles, de son mariage avec le dauphin dégingandé Louis-Auguste en 1770, jusqu’à l’emprisonnement de la famille royale en 1792.

22 années au service de l’Etiquette, 22 ans de déceptions, de frustrations affectives, mais aussi de fastes, de futilité, de jouissance d’un statut envié, sans se soucier de la souffrance d’un peuple aux abois. Sa rencontre, dès son arrivée à Versailles, avec la princesse de Lamballe sera le début d’une longue amitié quasi-fusionnelle qui donnera le ton de ce que sera la vie dissolue de la future reine.

A une époque où des voix commencent à se faire entendre contre l’absolutisme de Louis XV, l’insouciance de la cour à dépenser des fortunes, alors que le royaume est fortement endetté, mènera les libres penseurs, et par la suite le peuple, à parler d’habeas corpus et de libertés individuelles à l’anglaise jusqu’au soulèvement de 1789. La suite causera la chute de la famille royale et le début du règne de la Terreur.

Écrit comme un roman, Les années Trianon est pourtant bien difficile à lire. Les évènements s’enchaînent sans liens apparents, ce qui en complique quelque peu la lecture. L’on se perd souvent dans les méandres de la cour et de toutes ses personnalités, si bien que nous sommes bien souvent obligés de revenir en arrière pour se remettre en tête l’identité de la personne dont nous sommes en train de lire les exploits.
Passé ce désagrément, cet ouvrage reste une lecture intéressante, didactique, sur une époque phare de l’histoire de France.

Pour les passionnés du genre.

vendredi 9 décembre 2011

Shame



Synopsis

Le film aborde de manière très frontale la question d'une addiction sexuelle, celle de Brandon, trentenaire new-yorkais, vivant seul et travaillant beaucoup. Quand sa sœur Sissy arrive sans prévenir à New York et s'installe dans son appartement, Brandon aura de plus en plus de mal à dissimuler sa vraie vie... 

Mon avis :

Après un fracassant Hunger, Steve McQueen (aucun lien, fils unique*)  nous reviens avec un nouveau long métrage tout aussi réussi qui ne fait que confirmer tout le bien que nous pensions du réalisateur.
A croire que l’art contemporain et le cinéma expérimental peuvent accoucher de virtuoses qui vous explosent la tête sans chichi ni visions contemplatives soporifiques.
Steve McQueen en est la preuve. Avec Hunger déjà, son premier film, il nous exposait crument le combat de Bobby Sands, figure christique de l’IRA, qui entama une grève de la faim en prison jusqu’à ce que mort s’en suive.
Avec Shame, c’est la vie quotidienne de Brandon que nous lorgnons par le trou de la serrure. Un autre combat, un autre enfermement, celui de l’addiction au sexe.
Dans Hunger, Bobby Sands prenait le contrôle de son corps, mais dans Shame, c’est le corps de Brandon qui le contrôle. Autant de relations à la chaire qui ne font que nous plonger intimement dans la vie des protagonistes.



Brandon est un trentenaire extrêmement séduisant et qui bénéficie d’une bonne situation. Mais, passé la porte de son appartement, nous rencontrons le vide. Quelques meubles, des murs blancs, lignes épurées non investis qui génèrent une froide distance. Un ordinateur sur une table et des soupirs très parlants. L’économie de dialogue ne fait que renforcer notre malaise. Des séquences qui se suivent et se répètent nous suggèrent le quotidien d’un homme dont la vie n’est qu’un champ de ruines. Relations tarifées, coups d’un soir dans une ruelle sombre entre deux poubelles, films porno, masturbations à toutes heures et la honte … celle qui vous pousse à croire que votre affliction est visible par tous.
Brandon a une sœur, Sissy. Dépressive elle débarque un jour chez lui sans prévenir. Incursion inopinée qui met à mal une relation déjà compliquée. Brandon ne pourra plus cacher longtemps ses perversions et décide de tout jeter : revue et cassette porno, gadget … tentative désespérée qui, nous le savons déjà, est vouée à l’échec. Rencart au restaurant avec une collègue de travail, premier rendez-vous réussi qui en appelle un second et là tout bascule. Car, quand une relation intime se normalise, Brandon ne bande plus. S’en suit une descente aux enfers dont nous ne ressortirons pas indemnes. 



Sans jamais tomber dans le jugement, Steve McQueen nous livre un récit poignant, brut de décoffrage, loin des stéréotypes ou de la vulgarité. Un exposé froid et distant, mais pas sans émotion, d’une vie ravagée. Une quête sans fin d’actes sexués qui n’apportent pas la paix. Tel un prédateur, Brandon chasse mais n’arrive jamais à assouvir pleinement ses pulsions. Il en faut toujours plus, plus loin et la souffrance que nous lisons sur son visage pendant sa jouissance nous pousse à l’empathie derrière l’abjection. Le superbe corps de Michael Fassbender ne fait que magnifier ces instants où le spectateur se fait voyeur. 

L’interprétation de l’acteur est puissante et juste, révélant les facettes de Brandon avec parcimonie. Mouvement félin ou position de replis, regard éteint ou de chasseur aguerri, Fassbender se met à nu, au propre comme au figuré, performance unique que lui seul pouvait accomplir.



90 minutes déroutantes, visuellement magnifiques (le jogging de Brandon, en pleine nuit dans New York, filmé en travelling pendant plusieurs minutes est un grand moment !), qui font de Shame une œuvre singulière et incontournable. Des scènes chocs qui exercent sur vous une fascination dérangeante. Un film bouleversant sur deux êtres qui se ressemblent dans leur incapacité à aimer mais que rien ne peut sauver.


* bah quoi, personne n’a vu La Cité de la peur ?


Fiche Technique :

Film britannique de Steve McQueen (2011)
Genre : drame
Date de sortie : 7 décembre 2011
Durée : 1h39 mn
Avec Michael Fassbender, Carey Mulligan, James Badge Dale ...

dimanche 27 novembre 2011

Chouchou Fassy, le retour !

En attendant, avec beaucoup d'impatience je l'avoue, la sortie de Shame, une séance photo de McFassy  en ce beau dimanche est absolument obligatoire. C'est parti !













Bon dimanche ^^

vendredi 25 novembre 2011

Sans Forme

Et voici ma chronique du fameux Sans Forme, écrite pour Bit-lit.com ! Un second tome aussi bon que le premier, si ce n'est meilleur, un moment de lecture culte !

Une aventure d'Alexia Tarabotti
Tome 2 : Sans forme

de Gail Carriger
Éditions Orbit
 
Sortie le 2 Novembre 2011

Présentation de l’éditeur :


Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !



Mon avis :

Voici enfin la suite très attendue des aventures d’Alexia Tarabotti, devenue Lady Maccon à la fin du premier opus.

Si Sans âme nous avait enchanté par son vent de nouveauté, sa fraîcheur et son humour décalé, cette suite ne fait que confirmer notre dévotion totale à l’auteure car oui, nous sommes irrémédiablement, totalement et définitivement fans de Gail Carriger !

Sans forme nous entraîne dans un périple hallucinant en plein cœur de l'Écosse, où Lady Maccon se démarque encore par sa perspicacité, ses répliques mordantes et sa redoutable intelligence. En effet, Alexia fera la connaissance de sa belle-famille et de l’ancienne meute de son loup-garou de mari, autant vous dire que son entrée dans les Highlands ne sera pas sans surprises.
Pour rajouter à notre plaisir, l’auteure nous offre un voyage en dirigeable en compagnie de Mlle Hisselpenny, véritable clou du spectacle tant les situations cocasses et les dialogues ravageurs s’y succèdent. Sans parler de l’analyse systématique de ses chapeaux qui constituent à eux seuls une arme de destruction massive si tant est que les ennemis de l’Angleterre soient des personnes de bon goût.

En résumé, cette série à la frontière de l’urban fantasy et du steampunk est une grande réussite. Une saga attachante, bourrée d’humour qui renouvelle le genre avec intelligence et qui vous pousse à vouloir faire un gros câlin de gratitude à l’auteure.

Attention toutefois, la fin de Sans forme vous donne une furieuse envie d’éviscérer du loup-garou et de kidnapper un membre de l’équipe éditoriale d’Orbit afin de se livrer à un odieux chantage à la publication (Audrey Petit, surveillez vos arrières !). Les revendications de Bit-lit.com sont simples : nous voulons la suite séance tenante ! Non mais …

vendredi 18 novembre 2011

The Last Station



Synopsis

Après cinquante ans de mariage, la comtesse Sofya Andreïevna, épouse aimante et dévouée de Léon Tolstoï, voit son monde s'écrouler soudain sous ses pieds. Au nom de sa nouvelle religion, le célèbre écrivain est en effet prêt à renoncer non seulement à son récent titre de noblesse, mais aussi à ses biens et à sa famille, décidé à terminer ses jours dans la pauvreté, l'austérité et la chasteté.

Sofya Andreïevna qui a dédié sa vie à cet époux extraordinaire, lui a donné treize enfants et a même copié Guerre et Paix à six reprises de ses propres mains, découvre avec horreur les agissements du fidèle disciple Chertkov qui essaie de convaincre le grand Tolstoï de modifier son testament en laissant les droits de ses romans au peuple Russe plutôt qu'à sa famille ! Aussi indignée que révoltée et blessée, la comtesse se bat férocement contre ce qui constitue à ses yeux une insupportable injustice vis-à-vis d'elle et de ses enfants. Tout empire quand la passion qu'elle met à rappeler à son époux, les années, les difficultés et surtout leur amour, sert davantage le dessein de Chertkov et conforte Tolstoï dans son désir de simplicité, d'authenticité et de paix. 

Mon avis

100 ans après la mort de Léon Tolstoï, Michael Hoffman s’intéresse à la fin de vie de l’écrivain russe en adaptant le roman biographique The Last Station de Jay Parini à l’écran.

La chose était osée et le réalisateur s’en sort avec les honneurs puisque plus qu’un film cérébral, Tolstoï, le dernier automne (The Last Station) est également un drame romantique qui met parfaitement en scène la relation tumultueuse entre Tolstoï et sa femme.
L’écrivain, continuellement tiraillé entre ses idéaux politiques et son amour pour sa compagne Sofya Andreïevna, prône l’amour et en même temps compromet le sien et le bonheur de sa famille en les déshéritant pour être en accord avec sa doctrine.

C’est justement là la force du film, puisqu’il est effectivement question d‘amour dans celui-ci. Que ce soit l’amour de sa femme dévouée qui tente par tous les moyens de sauver l’héritage familiale ou de celui de Chertkov en disciple fanatique qui influence l’écrivain pour des raisons pas toujours très claires, le sentiment amoureux est la clé de voûte du film. Est-ce pour servir la doctrine et donc le peuple russe ou a des fins plus personnelles ?
Toujours est-il que ce triangle fonctionne à merveille et donne lieu à des échanges et des affrontements passionnés, le tout servi par de très grands acteurs. Christopher Plummer est très émouvant dans son portrait de l’écrivain, pas toujours à la hauteur des évènements. Helen Mirren  est énorme dans son interprétation d’une Sofya révoltée et suscite une empathie immédiate de par sa force mais également ses imperfections.

Et puis il y a Valentin Bulgakov, jeune secrétaire particulier et admirateur de l’œuvre de Tolstoi qui découvre, au fil des évènements, à quel point le message de son maître peut-être dévoyé. Interprété par un James McAvoy toujours très juste, Valentin se retrouve dans la tourmente du conflit familial. L’histoire adopte d’ailleurs son point de vue et c’est à travers ses observations que l’on vit ce drame complexe mais intense.

En jouant sur le registre tragico-comique et malgré une réalisation parfois un peu académique, Michael Hoffman nous offre une vision fascinante et réussie de la fin de vie du célèbre écrivain, mais également un film très touchant qui n’a pas eu le succès qu’il mérite.

NB : A noter qu’il est impératif de le voir en version originale, puisque la version française est une véritable catastrophe et désert totalement le film


Fiche Technique

Film britanique de Michael Hoffman
Sortie le 8 décembre 2010
Durée : 1h52 mn
Genre : Drame, Biopic
Avec : Christopher Plummer, Helen Mirren, Paul Giamatti, James McAvoy ...

mardi 15 novembre 2011

Jane




Il y a des films qui vous touchent plus que d'autres. Parce qu'ils parlent de choses intimes ou parce qu'ils mettent en scène des personnages que vous considérez comme faisant partie de votre vie.
Quand on touche à la passion, aux sentiments, à ce qui vous compose, avouez qu'il n'est pas aisé de franchir le pas.
Nous avons peur d'être déçus, en colère ou que notre sacro-sainte vision du monde en soit changée irrévocablement.
Un film sur la vie de Jane Austen est de cet acabit pour moi. Connaissant un peu le parcours de l'écrivaine, je ne voulais pas voir Jane Austen, ma Jane, souffrir. Vieillir seule, sans amour.
Chacun de ses mots ont fait vibrer mon petit cœur de romantique, alors, la voir vivre ce qu'elle a écrit sans épilogue heureux me bouleversait par avance.
C'est donc avec une certaine crainte, presque révérencielle que j'ai visionné ce film. La première fois fut une révélation, un choc. Et toutes les fois suivantes me procuraient la même exaltation. Car si Jane ne s'est pas mariée et n'as pas eu d'enfant, elle a aimé, de la manière la plus passionnée qui soit.

Les convenances et les différences sociales ont eu raison de sa si belle idylle. Oui ces mêmes maux que Jane met à mal de si exquise manière dans ses romans. Il paraît que nous écrivons un peu ce que nous sommes, force est de reconnaître que ce fut le cas pour cette jeune femme hors du temps.
Mais n'allez pas croire que ce film est un mélo langoureux, ce serait faire offense à la dame !

Jane est un film pétillant et plein d'humour qui représente assez bien le mode de vie de l'époque si difficile pour la condition des femmes. Une époque où le mariage d'amour était une gageure et où seules les bonnes alliances financières étaient acceptables. Il fallait sauver sa famille à défaut d'aimer. C'était ainsi. Jane s'y est refusée. Ne pouvant partager la vie de l'homme qu'elle aimait, elle a préféré partager la sienne avec l'écriture. 


Mais, au-delà des situations cocasses et de la vie particulière du Hampshire, Jane est une œuvre bouleversante dont la fin en demi-teinte ne fait qu'en accroître la beauté.

Ok, je vous l'accorde, cet avis est totalement partial parce que je suis une véritable fontaine qui s'émeut facilement. Mais qu'importe, si vous aimez les Period Dramas et Jane Austen, vous ne pouvez faire l'économie de ce film sans prétention, mais qui est un très bel hommage à notre auteure tant aimée.




Synopsis

Un portrait de la célèbre écrivain britannique Jane Austen, au travers de son histoire d'amour vécue, à l'aube de ses vingt ans, avec Tom Lefroy...


Fiche Technique

Film américain et britannique réalisé par Julian Jarrold
Sorti le 17 octobre 2007
Genre : Biopic, Romance
Durée : 1h58 mn
Avec : James McAvoy, Anne Hathaway, James Cromwell ...


Mes DVD d'amour : Tome 1 !


En ce moment, je suis en train de refaire ma collection de DVD. 
Marre des liens youtube et des copies pourries. Il fallait bien que je réagisse et comme, il faut bien le dire, après quelques années le DVD est plus abordable, je me suis offert l'original de Raison et Sentiments d'Ang Lee, adaptation chère à mon cœur du roman du même nom de Jane Austen.
Il faut dire aussi que la distribution est plus qu'alléchante et qu'Alan Rickman en Colonel Brandon vaut tous les sacrifices financiers du monde.
Je l'ai revu dimanche et je vous prépare une petite chronique !




Voici la grande bonne nouvelle de ce début novembre, la sortie du coffret DVD français de North and South, la célèbre adaptation BBC du roman d'Elizabeth Gaskell !

Il est bien évident que je n'ai pu en faire l'économie et qu'il trône déjà dans ma DVD thèque. Visionnage intensif vendredi soir, et re visionnage intensif prévu pour demain. Car oui, Nord et Sud ne peut se contenter que de quelques séances. Et j'avoue qu'après des VO de piètres qualités, avoir enfin une VF et une VOSTFR est un véritable enchantement.
Chronique à venir également !


Dans la série "Je remplace mes copies pourries par les originaux" voici le second épisode ! Celui où Jane arrive tout doucettement à la maison, ni vu, ni connu.
La vie romancée de Jane Austen ne pouvait être absente de mon petit blogounet !
Et le visionnage ... C'est maintenant !

jeudi 10 novembre 2011

Demain est un autre monde

Premier roman publié par Val Sombre Éditions et premier livre de l'auteure, une réussite !

Les Insoumis
Demain est un autre monde, Tome 1
d’Émilie Witwicki-Barbet
Val Sombre Éditions

Illustrations : Cécile Guillot
Sortie en octobre 2011
280 pages / Prix 20€


Présentation de l'éditeur

1953.
Vampire justicier et solitaire, Joseph vit selon ses propres règles : pas d’innocents, pas de disciples.
Mais Margot va le faire changer d’avis. Enceinte, laissée pour morte, il la sauvera à sa manière.

2009.
Adam est de retour dans la maison où il a passé sa courte enfance. Ni humain, ni vampire, il peine à trouver sa place dans la société. Sa rencontre avec Lou, la fille aux chiens, va lui permettre de découvrir l’amitié.
Mais le lien fragile qui les unit sera vite entamé par le départ d’Adam, orchestré par Rodolphe Dubuissert, vampire puissant qui régit la région sous le titre d’Ordonnateur, après le renversement des puissances.
Car le monde a basculé. Le pétrole, l’électricité et le progrès n’ont plus cours dans cet Ordre Nouveau que les vampires ont instauré.
Les humains ont-ils conscience de la vraie nature des nouveaux envahisseurs ?
Comment faire face à la fois à cette menace et aux dangers d’une vie sans technologie, dont plus personne n’a l’habitude?
Le reste du monde est-il semblable à ce coin de l’Avesnois, annexé de toutes parts et égorgé dans tous les sens du terme?
Face à tous ces changements, Lou parviendra-t-elle à tenir la barre et à sauver ce à quoi elle tient ?


Mon avis :

Premier roman d’Emilie Witwicki-Barbet, Demain est un autre monde est une réelle bonne surprise. Autant vous dire que l’entrée de Val Sombre dans le petit monde de l’édition fantastique française se fait avec brio, car ce premier tome est une réussite et pose les jalons d’une saga qui s’avèrera fort passionnante, n’en doutons pas !

L’auteure a pris des risques. Et rien que pour cela, j’ai envie de lui dire merci. En effet, Émilie a choisi de planter le décor de son histoire en pleine campagne française, ce qui la démarque déjà de bon nombre d’écrits estampillés "bit-lit" qui situent l'action généralement dans des zones urbaines ultra développées. Mais c’est surtout l’ambiance post-apocalyptique, un brin vintage, qui est un vrai vent de nouveautés. Il y a de l’anticipation derrière les crocs et nous ne sommes pas uniquement devant un récit vampirique de plus, mais bien face à un monde chaotique où une impression de calme avant la tempête nous glace le sang.

En effet, les technologies telles que nous les connaissons ne peuvent plus être utilisées et une pénurie énergétique précipite le monde dans une nouvelle ère où les vampires ont pris le pouvoir. Rien que cette phrase pourrait vous plonger dans un épisode de La Quatrième Dimension n’est-ce pas ? Et bien oui, et c’est aussi ce qui nous a séduit, ce petit retour nostalgique à la SF des années 50.
L’auteure a su mettre en place son univers avec un réel souci du détail sans forcément alourdir le récit, et sa lecture en est d’autant plus fluide qu’Emilie sait vraiment manier les mots.
Ses personnages sont touchants et plutôt bien construits, bien que certains soient encore très mystérieux comme le très séduisant Rodolphe Dubuissert, l’Ordonnateur, qui risque de nous dévoiler des facettes assez inattendues dans le tome 2, du moins, l’espérons-nous.

Allez, notons tout de même un seul petit (mais vraiment tout petit) bémol, le premier chapitre est un peu alourdi par la masse d’informations fournies sur la vie d’Adam. Certes, celles-ci sont importantes pour présenter le personnage, mais elles perdent un peu le lecteur.

Un début plus que prometteur donc, pour une saga qui ne l’est pas moins. Un bon moment de lecture, angoissant et sombre, qui en appelle bien d’autres, alors Émilie, s’il te plait, mets-toi au boulot !

dimanche 6 novembre 2011

Challenge : The Liste !


Parlons peu, mais parlons bien ! le challenge commence dans une semaine et voici déjà une première sélection de livres. Oui je sais, si vous êtes comme moi, vous ne respectez jamais vos choix de départ. Le challenge va durer 8 mois, donc j'aurais largement le temps de changer d'avis, mais voilà, j'aime faire des listes et des plans sur la comète, même si je ne les respecte jamais ^^

J'ai choisi le niveau Darcy, car je suis une winneuse, tous le monde le sait (hum ...). Mais surtout ce niveau porte le nom du plus beau héros romantique de la littérature ! Il est donc un passage obligé.

C'est parti mon kiki :

Romances Historiques

Au moins deux romances médiévales  : 
                      - La Rebelle de Longwood de Susan Wiggs
                      - Sur Ordre du Roi de Julie Garwood

Au moins deux romances dites Régence :
                      - Trois destinés tome 1 : L'Impulsive de Tessa Dare
                      - L’insolente de Stannage Park de Julia Quinn

Les 6 autres titres :
                      - Un Palais sous la neige de Rosemary Rogers
                      - Pour l'amour d'un Comanchero de Rebecca Brandewyne
                      - Le plus doux des malentendus d'Anne Gracie
                      - Tant d'amour dans tes yeux de Karen Ranney
                      - Les demoiselles de Swan Park - 1 : Le Bâtard de Sabrina Jeffries
                      - La Famille Blakewell - 1 : L'amour sans entraves de Pamela Clare

Romances Paranormales

                       - Les Vampires Argeneau - 1 : En cas d'urgence de Lynsay Sands
                       - L'heure du loup de Lori Devoti
                       - Les Gardiens de l'Eternité - 1 : Dante d'Alexandra Ivy
                       - Luxure et Rédemption  d'Erin McCarthy
                       - La Malédiction de l'elfe Noir de Karen Marie Moning
               - Les Guerriers Maudits - 1 : L'Aigle Noir de Lisa Hendrix
                       - Les Amants de l'Apocalypse de Joss Ware
                       - Le Clan Kahill - 1 : Éternelle de V.K. Forrest

Romances Contemporaines
      
Dont deux romans de la collection Azur d'Harlequin
                        - Une bouleversante invitation de Sabrina Philips
                        - La prisonnière amoureuse de Kim Lawrence

Les 6 autres titres
                        - La maison des orages de Margaret Watson
                        - Mystérieux comme l'amour de Mary Sullivan
                        - La mariée en cavale de Rachel Gibson
                        - Les fiançailles du gouverneur d'Abby Gaines
                        - Les Frères Quinn - 1 : Dans l'océan de tes yeux de Nora Roberts
                        - Comment trouver (rapidement !) l'homme idéal de Mindy Klasky 

 Romances Érotiques

                        - Les Fantasmes de Lady Fiona de Noelle Mack
                        - L'amant de mes songes de Robin Schone
                        - Une lady nommée Passion de Lisa Valdez
                        - L'éducation de Jane de Charlotte Featherstone 


Et voilà ! listes susceptibles de changer, mais qu'importe, je suis déjà contente d'avoir fait un premier tri dans ma PAL qui représente à peu près deux bibliothèques entières ! (et je n'ai même pas honte !)




Challenge de lecture Bit-lit.com

Et vi mes loupiots, pour les quelques rares personnes qui suivent ce blog (anorexique en ce moment, je l'avoue) vous savez que nous avons organisé sur Bit-lit.com, mon fofo d'amouuuuuuuur, un challenge lecture uniquement dédié à la romance !

Celui-ci va très bientôt commencer et bien évidement, j'y participe ! Au niveau Darcy s'il vous plait !

Aussi, puisque ce modeste lieu va accueillir mes chroniques pour ce nouveau challenge, en voici la présentation 



Le Forum Romance, Charmes & Sortilèges - Bit-Lit.com
lance son premier Challenge de lecture :

Challenge Romance, Charmes & Sortilèges



Bien que nous aimions les lectures imaginaires, nous avons décidé que ce tout premier défi serait centré sur la romance, ou plutôt les romances. Il existe, en effet, plusieurs catégories bien distinctes dans ce genre et nous comptons justement en exploiter quelques unes avec vous.

Voici donc les modalités du Challenge Romance, Charmes & Sortilèges qui se déroulera sur une durée de
8 mois à compter du lundi 14 novembre 2011

Les inscriptions se déroulent sur un mois du 10 octobre au 13 novembre 2011 à cette adresse en spécifiant dans quel niveau vous souhaitez participer :

bit.lit.com@gmail.com

Trois niveaux vous sont proposés. Vous devrez lire et chroniquer :

Niveau Darcy - Expertes
- 10 romances historiques ( dont 2 romances médiévales et 2 romances dites Régence obligatoirement)
- 8 romances paranormales
- 8 romances contemporaines (dont 2 romans de la collection Azur de chez Harlequin)
- 4 romances érotiques

Niveau Love Boat -Croisière
- 8 romances historiques ( dont 1 romance médiévale et 1 romance dite Régence obligatoirement)
- 6 romances paranormales
- 6 romances contemporaines
- 3 romances érotiques

Niveau Ingénues- Initiatique
- 5 romances historiques (au choix)
- 4 romances paranormales
- 4 romances contemporaines
- 2 romances érotiques


Closes spécifiques :


  • Les livres devront être de nouvelles lectures. Les livres en VO sont acceptés.
  • Écrire un avis de minimum 1500 caractères en français, sans langage sms, sans abréviations et avec un minimun de fautes.
  • Le logo doit figurer avec votre avis
  • Au maximum deux livres de le même auteur et/ou série par genre
  • Les chroniques devront êtres publiées sur vos blogs respectifs, avec impérativement le logo du challenge. Pour les participants qui n'ont pas de blogs, leurs chroniques seront publiées sur le blog de Bit-lit.com
  • Un espace du forum sera dédié au challenge et recensera les différents liens des chroniques de chaque participant
  • Les liens vers vos chroniques devront être envoyés à bit.lit.com@gmail.com nous diffuserons ainsi les liens ou les avis



Voici les logos à mettre avec vos avis en fonction de votre choix :

Niveau Ingénues- Initiatique




Niveau Love Boat -Croisière




Niveau Darcy - Expertes




Chouchou du dimanche : Fassbender le retour !

Parce qu'il est important de se faire du bien, une petite séance de Fassy d'amour ça vous dit ?
C'est parti ....







Et voici ma chouchou ! Je trouve cette photo superbe ^^



Allez, bon dimanche les coupines ^^

dimanche 23 octobre 2011

Wolverine : Les Origines

Wolverine : Les Origines
de Paul Jenkins - Andy Kubert - Daniel Way - Mark Texeira


Editeur : Panini Comics
Collection : Marvel Select
Sortie le 24 août 2011

Présentation de l'éditeur :

L’inauguration de cette gamme se fait en grande pompe avec Wolverine en invité d’honneur . Joe Quesada et Bill Jemas ont confié à Paul Jenkins (Inhumans, Sentry) le soin de raconter pour la première fois, les origines du mutant griffu, restées longtemps secrètes. L’impeccable Andy Kubert (X-Men) est au dessin de cet album inévitable, qui se paie en plus le luxe de proposer la saga dans laquelle Wolverine se souvient de ses origines. Elle est signée Daniel Way et Mark Texeira. 




Mon avis :
Édité pour la première fois en France en mars 2009, Les Origines de Wolverine nous reviennent en pleine face pour inaugurer la nouvelle collection Marvel Select, et c’est tant mieux.

Une réédition bienvenue pour les fans qui avaient manqué cet opus (si si, il y en a eu !), mais également pour les néophytes qui souhaitent découvrir les origines du mutant griffu. Quand Marvel se décide à conter le passé du plus énigmatique des X-Men, l’éditeur sort l’artillerie lourde avec Kubert au crayon et un Jenkins au scénario terriblement inspiré.

Un passé douloureux plein de fureur et de sang, un conte amère et magnifique qui retrace la jeunesse de Wolverine et nous touche en plein cœur. Et puis, des dessins somptueux qui vous poursuivent longtemps après lecture.

A posséder d’urgence pour l’histoire, mais également pour la beauté de cet album sublime qui narre la genèse d’un homme unique dont la bestialité et la douleur ont fait de lui une arme, mais également un héros authentique.

samedi 8 octobre 2011

L'amour l'après-midi

Un final en beauté pour une série qui restera une de mes préférées en romance historique. Merci Lisa ...


La famille Hathaway
Tome 5 : L'amour l'après-midi
de Lisa Kleypas

Éditions : J'ai Lu
Collection : Aventures et Passions

Sortie le 5 octobre 2011
Format Poche / Prix 6,55€


Présentation de l'éditeur :

Amoureuse des animaux et de la nature, Beatrix Hathaway a toujours été plus à l’aise à l’extérieur que dans les salles de bal. Bien qu’elle ait eu droit à sa saison, elle n’a jamais été séduite ni sérieusement courtisée. Elle s’est résignée à ne jamais trouver l’amour. Le temps est-il arrivé pour Beatrix de trouver un homme ordinaire pour s’installer ?

Mon avis :

Et voilà, il paraît que toutes les bonnes choses ont une fin, et quelle fin ! Lisa Kleypas clôt sa saga en apothéose avec l'histoire de Béatrix, la plus jeune des Hathaway et certainement la plus singulière.
Cette jeune femme plus intéressée par les animaux que par les hommes, d'une perspicacité incroyable, trouve l'amour dans des conditions quelques peu … atypiques. Il fallait bien une trame un brin décalée pour cette héroïne qui ne l'est pas moins. Mais refaisons les présentations voulez-vous ?

A ma droite, Béatrix Hathaway, joli bout de femme que l'on aime et adore que de loin, tant sa spontanéité et sa personnalité sont à des années lumières de la bienséance londonienne. Brune éthérée au teint de porcelaine, elle apparaît plus comme un petit lutin de la forêt que comme une débutante classique et fade, à la recherche d'un bon parti. Bien sûr, les hommes la courtisent et l'apprécient, mais elle ne peut être une potentielle épouse car ses hobbies et son mode de vie ne sont pas en adéquation avec son époque et le rang qu'elle devrait tenir. Sans parler de la réputation des Hathaway qui sera toujours entachée par sa constitution multi-ethnique.

A ma gauche, Christopher Phelan, jeune officier de sa Majesté, grand séducteur libertin qui, envoyé sur les champs de bataille, se distingue par son aplomb et son efficacité. Il en revient en héros, bien malgré lui, et surtout tourmenté par ce qu'il a vécu dans les tranchées. Il n'est plus le même homme, hanté par des visions cauchemardesques qui le rendent violent et agressif. Le jeune éphèbe s'est transformé en homme taciturne et sombre qui ne tient à la vie que par un fil.

Au milieu ? Il y a un chien. Et oui, il fallait bien un membre de l'espèce canine pour attirer notre Béatrix vers ce capitaine maudit. Un autre animal blessé dont elle devra panser les blessures, tout comme Lucky sa chatte à trois pattes ou Médusa, son hérisson abandonné à la naissance. En sauvant le chien, elle tentera de sauver le maître, mais ce ne sera pas aisé. D'autant plus que leur relation aura un début des plus chaotiques et surtout trompeur, notre héroïne ayant décidé de se faire passer… pour une autre.

Mais je n'en dis pas plus, car je souhaite vous laisser découvrir cette merveilleuse histoire sans vous gâcher la moindre ligne. Jamais les mots de Kleypas n'ont été aussi beaux, ni aussi importants.
Les mots ? Oui, car ce tome est une ode à l'écriture de bien des manières. Celles qui vous touchent, vous font vivre des moments magiques ou vous maintiennent en vie quand celle-ci semble vous quitter.

Une fin touchante et émouvante pour cette superbe saga qui nous a enchantés depuis le tout début. Et nous regrettons beaucoup que la famille Hathaway n'ait pas un membre de plus à marier tant leur compagnie nous est agréable. Ils vont énormément nous manquer …

Matin de noces

Quatrième tome de la saga des Hathaway et une histoire d'amour passionnante entre Marks et Léo, que du bonheur !


La famille Hathaway tome 4 : Matin de noces
de Lisa Kleypas

Editions : J'ai Lu
Collection : Aventures et Passions

Sortie le 6 juillet 2011


Présentation de l'éditeur :

Catherine Marks, dame de compagnie auprès des soeurs Hathaway, est très heureuse d'être à leur service, si ce n'est leur agaçant frère Léo. Leurs conflits incessants pourraient pourtant cacher une attirance réciproque.




Mon avis :

Qu'elle était attendue cette histoire d'amour si improbable entre Léo et Mlle Marks ! Ces deux êtres que tout sépare et qui se détestent cordialement nous ont donné des moments de franche rigolade dans les tomes précédents tant leurs échanges étaient piquants et savoureux !

Eh bien ce tome 4 est un concentré de répliques cultes et jouissives, teinté d'une bonne dose d'émotion comme seule Lisa Kleypas sait le faire.
Nous découvrons un Léo tourmenté, certes, mais surtout jalousement protecteur avec un comportement de pur mâle alpha qu'on ne lui connaissait pas encore. Quand il aime, il ne le fait pas à moitié. Sa passion est dévastatrice à tel point qu'il ne la supporte plus lui même. Seule une Catherine Marks peut avoir les épaules pour endurer un tel amour et malgré ses réticences envers Lord Ramsay, elle tombe à corps perdu dans cette idylle qui lui permet de se redécouvrir elle-même.

Nos deux protagonistes, malmenés par leur passé, nous offrirons des moments inoubliables de sensualité mais également de perspicacité, chacun essayant de rompre la carapace de l'autre. C'est beau, plein d'humour et nous passons du rire aux larmes en quelques pages.

Encore une réussite pour ce quatrième tome qui commence déjà à distiller un parfum de fin de série qui nous rend nostalgique. Un pur moment de lecture à ne surtout pas manquer !



lundi 3 octobre 2011

Celui qui ne voulait pas être duc

Secrets dévoilés - 2
Celui qui ne voulait pas être Duc
de Liz Carlyle

Collection : Aventures et Passions
Édition : J'ai lu
Sortie le 4 novembre 2009


Présentation de l'éditeur :

Gareth Lloyd dirige la Neville Shipping d’une main de fer. Il a mis derrière lui son passé d’orphelin abandonné, vendu et jeté sur un navire. Une fois en Amérique, il a tiré un trait sur l’Angleterre. Or, la mort du duc de Warneham fait de lui son lointain héritier et il doit se rendre à Selsdon Court afin de rencontrer la veuve du duc, Antonia. Celle-ci s’est jurée de ne jamais se remarier pour ne pas tomber une nouvelle fois sous la tyrannie d’un époux. On la croit folle, on la soupçonne du meurtre de son mari. Entre ces deux êtres meurtris, la passion va bientôt s’installer. Mais pourront-ils, l’un comme l’autre, enterrer le passé pour pouvoir vivre leur avenir ?


Mon avis :

Second volet de la série de Liz Carlyle Secrets Dévoilés, cet opus est une véritable surprise tant le ton et les éléments en font une curiosité un peu à part dans l’univers des Aventures et Passions.

Nous faisons plus ample connaissance avec Gareth Lloyd Ventnor, l’associé de Xanthia à la compagnie Neville Shipping. Nous l’avions découvert en amoureux éploré dans le premier tome et ici, son personnage prend enfin toute sa place, en devenant un duc malgré lui, croulant sous des responsabilités qu'il n'a jamais souhaités.
Les personnages de Liz Carlyle ne sont jamais simples. Ce sont des êtres torturés à la psychologie très fouillée qui doivent combattre leurs démons. Nos protagonistes ne font pas exception.
Gareth est un homme profondément traumatisé par son enfance et les difficultés qu’il a rencontrés. Quant à Antonia, c’est une femme perturbée qui a passé sa vie à vivre dans l’ombre d’un mari manipulateur. Leur rencontre sera extrêmement troublante et donnera lieu à des scènes très sensuelles, nimbées de surnaturel. Une atmosphère un brin étouffante plane sur le récit, comme les romans gothiques d’antan.

Mais ne cherchez pas la légèreté, Liz Carlyle ne fait pas dans le roman plaisant. Le récit est dur, bien que magnifiquement écrit, teinté parfois d’une pointe d’humour amenée par des personnages secondaires. Celle-ci représente une véritable bouffée d’oxygène car notre capacité émotionnelle est mise à rude épreuve.
Une lecture bouleversante qui ne sombre pas dans le pathos, mais qui vous colle à la peau longtemps. Du grand Carlyle en somme.

Demons






















Album de reprises en hommage à Vic Chesnutt qui nous a quitté en décembre 2009, Demons est un petit bijou folk qui oscille entre la tendre nostalgie et la douceur ténébreuse d’un compositeur de génie.

Second volet de leur Nomad Series (après Renmin Park), les Cowboy Junkies proposent onze titres piochés dans toute la discographie de Chesnutt, tous sublimés par la voix hypnotique de Margo Timmins.

Une balade émouvante qui nous emporte loin au cœur d’une Amérique mélancolique dont la country/folk raconte l’histoire. Ici la touche nordique de notre formation canadienne ne la rend que plus intense.

Mention spéciale pour les très touchantes reprises de Supernatural et Betty Lonely.

Un véritable coup de cœur pour ce magnifique album, qui nous pousse à attendre la suite avec impatience. Sing In My Meadow et The Wilderness devraient clore cette Nomad Séries avec brio, n’en doutons pas.

Fiche Technique

Support : CD
Sortie :15 février 2011
Disques : 1
Format : Import
Label : Razor & Tie
Prix : 20,40 euros



et pour vous donner une petite idée ...


dimanche 4 septembre 2011

Le Roi Corbeau : Robin

Le Roi Corbeau, Tome 1 : Robin
de Stephen R. Lawhead

Edition : Orbit
Sortie le 12 novembre 2009


Présentation de l'éditeur :

Depuis des siècles, l'histoire de Robin des Bois et de sa bande de voleurs a captivé l'imagination de millions de personnes. Aujourd'hui... la légende renaît. XIe siècle, Angleterre. Depuis l'arrivée des envahisseurs normands, les Celtes ont été repoussés dans les montagnes du Pays de Galles. Traqué comme un animal, Bran ap Brychan, héritier du trône d'Elfael, a été contraint d'abandonner le royaume de son père pour se réfugier dans la forêt des Marches, des bois primitifs où le danger rode...




Mon avis :

Après le fabuleux Cycle de Pendragon, Stephen R. Lawhead nous entraine en plein cœur du pays de Galles en compagnie d’un célèbre hors-la-loi, Robin des bois. Retirer celui-ci de la foret de Sherwood pour l’installer en Elfael, au XIe siècle et en faire un combattant pour la liberté de la Bretagne celte était un pari audacieux mais largement réussi.

Bran ap. Brychan, héritier du trône d’Elfael se voit chassé de ses terres et laissé pour mort par les envahisseurs normands. Face aux persécutions de son peuple, Robin, le roi Corbeau, renaitra de ses cendres et c’est dans la douleur qu’il décidera de porter l’espoir d’Elfael et d’être le bras de la vengeance.

Ce premier tome, bien que souffrant quelque peu de la mise en place de l’intrigue, laisse présager une saga passionnante, nimbée de fantasy tant la culture et les récits de légendes celtes sont présents. Le style simple et efficace de l’auteur rend la lecture très agréable et c’est avec impatience que nous attendons de lire la suite des aventures de ce héros pas comme les autres.

A découvrir absolument !