Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






mardi 28 août 2012

The Deep Blue Sea


Synopsis :

Hester Collyer, épouse de Sir William Collyer, haut magistrat britannique, mène une vie privilégiée dans le Londres des années 1950. A la grande surprise de son entourage, elle quitte son mari pour Freddie Page, ancien pilote de la Royal Air Force, dont elle s'est éperdument éprise. Sir William refusant de divorcer, Hester doit choisir entre le confort de son mariage et la passion.


Mon avis :

Adaptation de la pièce du dramaturge Terence Rattigan montée en 1952, The Deep Blue Sea est une merveille de mélancolie. Film déroutant par bien des choses, il vous colle à la peau longtemps après visionnage.
Pourtant, le sujet est des plus classiques : une femme mariée tente de trouver l'amour dans les bras d'un amant charismatique et plus jeune, fuyant un mariage bien trop conventionnel et ennuyeux. Un schéma des plus utilisés et pourtant, rarement sentiments amoureux n'auront été si bien mis en scène. La passion comme maladie qui mène forcément à sa perte - et recherchée comme une nécessité vitale - est ici traitée avec délicatesse, les regrets qui s'en suivent sans morale excessive et la plongée n'en fut que plus profonde.
Il y a des histoires d'amour qui n'ont pas d'époque tant elles touchent au cœur de chacun de nous, celle d'Hester et Freddie en fait partie.


D'une esthétique parfaite et surannée, Terence Davies nous livre un mélodrame d'une beauté inclassable, sublimé par une Rachel Weisz émouvante et tout en retenue et un Tom Hiddleston touchant dans son rôle d'amant qui ne sera jamais totalement à la hauteur des attentes de l'être aimé.

Un film bouleversant, dont l'ambiance feutrée vous glace autant qu'elle vous touche, un très grand moment de cinéma. 

Mon avis est certes un peu court, mais les mots me manquent. The Deep Blue Sea n'est pas un film qui se dissèque, il se vit, tout simplement.



Fiche Technique

The Deep Blue Sea
Film britannique et américain de Terence Davies (2011)
Avec : Rachel Weisz, Tom Hiddleston, Simon Russell Beale
Sortie française : 20 juin 2012
1h38 minutes.

lundi 20 août 2012

Les adaptations de comics au cinéma !



Les films avec des super-héros et des mâles en collant : moi j'aime ça !

Lecteur, toi qui parcours mon blog, ma page facebook, ou qui me connaît un tout petit peu, tu sais que j'aime lire des comics et que j'aime aussi le cinéma.

Alors, quand ces deux éléments fusionnent pour donner naissance à des petits bijoux du septième art, je me dis qu'il est dommage de réduire le genre au simple cinéma de divertissement et qu'il mérite que l'on s'attarde un petit peu sur son origine, car son arrivée ne fut pas sans douleur. L’engouement du public pour les super-héros au cinéma ne date pas d'hier. Outre le fait de voir évoluer des mâles beaux comme des dieux en collant moulant, les super-héros suscitent respect et admiration mais sont également porteurs de valeurs que peu de héros de la littérature peuvent se targuer de véhiculer.

Car oui lecteur, j'ose t'avouer que j'ai appris la notion de moralité grâce à Superman, le dépassement de soi grâce à Captain America et Spider-Man m'a aidé à prendre conscience de mes responsabilités.

Ces deux formes d'art sont aussi vieilles l'une que l'autre, mais il aura fallu presque une centaine d'années pour qu'elles puissent fonctionner ensemble. Pour bien comprendre l’intérêt que suscite ces adaptations, il est important de faire un petit retour sur l'histoire de ces fameux comic books.

Il était une fois, le comic…

C'est à Richard Fenton Outcalt que nous devons le premier héros de comics avec The Yellow Kids en 1896, dans le comic strip Hogan's Alley. Seuls quelques quotidiens publiaient alors des comic strips et, à l'instar du cinéma, les bandes dessinées furent exclusivement consacrées à l'humour (d'où le terme de comics). 


C'est en pleine crise économique, après le krach de 1929 que les américains, le moral en berne, ont le plus besoin de héros. Jerry Sieggel et Joe Shuster nous présentent alors pour la toute première fois Superman, dans le premier numéro d'Action Comics publié par DC Comics en 1938. 

Vendu à plus d'un million d'exemplaires (ce qui est énorme pour un comic), la naissance de Superman marque le début de l'âge d'or du comic books. Ceux-ci se développent très rapidement et c'est durant la Seconde Guerre mondiale que pas moins de 400 héros voient le jour dont Batman (1939 par Bob Kane), Captain America (1941 par Jack Kirby et Joe Simon) et Wonder Woman (par William Moulton Marston en 1941).

Avec l'avènement de la télévision, la popularité du comic décline et on doit attendre les années 60 pour voir un véritable renouveau du genre, principalement grâce à Stan Lee et Jack Kirby de Marvel Comics. Stan Lee humanise ses personnages en leur attribuant de nouveaux sentiments et ce fut alors la période de création artistique la plus importante à ce jour. En quelques années, Marvel prend la tête de l’industrie du comic avec la création de nouveaux héros comme Les 4 Fantastiques (1961), Spider-Man (1962), Thor (1962), Dardevil (1964), X-Men (1963), Iron-Man (1963), The Avengers (1963), Hulk (1962)… Position qu'ils conservent encore à ce jour.

Avec les années et l'engouement du public pour ce genre de lecture, les graphic novels font leur apparition et certains personnages comme Batman et Dardevil se voient offrir une nouvelle jeunesse sous la plume de Frank Miller.
De nos jours, le comic et le roman graphique continuent de susciter l'intérêt du public et le cinéma n'y est pas étranger. Bon nombre de lecteurs, notamment européens, ont découvert l'univers du comic grâce au cinéma, même si son adaptation est un exercice plus que difficile... Eh oui, il y a eu du bon mais aussi du très mauvais, et c'est peu dire.

Des débuts compliqués parce que les comics, ce n’est pas sérieux !

Tu le sais aussi bien que moi lecteur, adapter un comic ou un roman au cinéma n'est pas une mince affaire. Rivaliser avec l'imagination du lecteur est un exercice que peu de réalisateurs ont réussi. Sans parler de l'éternel sentiment d'insatisfaction du fan ou de l'expert. Les blogs et sites sont envahis de commentaires du genre : « Oui mais dans la BD, ce n’est pas comme ça » Oh le scandale !! Oh le sacrilège !! Oh le… Bon ok j’arrête. Car sincèrement, tout à fait entre toi et moi lecteur, j'ai toujours considéré les adaptations cinématographiques pour ce qu'elles étaient vraiment : des interprétations toutes personnelles d'un scénariste ou d'un réalisateur. Que l'on soit en accord ou pas avec ces visions singulières, elles ont au moins le mérite d'exister.
 
Les aventures de nos super-héros sont passées par plusieurs médias, de la radio à la télé, avant de finir au cinéma. J'ai encore un souvenir ému de la série hyper kitchouille Wonder Woman de William Marston, diffusée de 1976 à 1979 avec Lynda Carter (première diffusion française en 1977, pffff j'étais petite, j'avais... euh... non rien.) 



Ou de la série télé Batman des années 60 créée par William Dozier qui fut rediffusée dans les années 80 par Canal +. Une série très second degrés, malheureusement à l'origine du premier flop de nos Super-Héros au cinéma (film Batman de 1966, réalisé par Leslie H. Martinson ) et qui porta un coup dur à l'image du personnage. Celui-ci ne se relèvera que grâce à Tim Burton, mais ça, nous le verrons plus tard… 

Il faudra attendre la forte volonté d'un producteur, Pierre Spengler, pour voir enfin sur grand écran un film digne de son héros. Malgré les fortes réticences des studios, profondément marqués par les échecs et les séries citées ci-dessus (et leur mauvaise réputation), Pierre Spengler mènera à bien son projet, mais ce ne sera pas sans forcing. Pour faire plier Hollywood, le producteur ne regarde pas à la dépense, et s'entoure de comédiens prestigieux comme Marlon Brando ou Gene Hackman ou du compositeur John Williams. Le réalisateur Richard Donner nous offre alors le premier grand film sur Superman au cinéma en 1978, avec Christopher Reeve dans le rôle-titre !

Dès sa sortie, le film remporte un immense succès dans le monde entier et cumulera près de 300 millions de dollars de recettes. Tourné dans la foulée, le second volet de Superman (réalisé par Richard Lester en 1980) rencontrera également un grand succès et ouvrira enfin les portes de Hollywood aux comics.

Mais ce n'est pas parce que les portes d'Hollywood sont ouvertes qu'elles sont facilement accessibles. Eh oui, après ces deux premiers films, la franchise s’essouffle (le troisième volet n'aura pas le succès escompté), et il faudra attendre le Batman de Tim Burton pour redonner au genre ses lettres de noblesse, en 1989. Burton réhabilite le personnage de Batman (interprété par Michael Keaton) et le second volet, encore meilleur que le premier Batman Le Défi (1991) confirmera son statut de meilleure adaptation de comic au cinéma (et la plus belle Catwoman à l'écran !)





Après, nouveau flop, les deux films suivants ne seront que de piètres parodies (Batman Forever réalisé par Joël Schumacher en 1995, avec Val Kilmer, j'ai envie de dire… gros burk ! Même punition avec Batman et Robin en 1997 et George Clooney... je n'ai même pas envie de commenter.)

Quelques films de série B tentent pourtant de se frayer un petit chemin, mais sans grand résultat au box- office comme The Punisher (1989) (meilleure adaptation du comic pour moi !), Judge Dredd (1995) ou Spawn (1997).

Ce n'est qu'en 1998 qu'une petite cellule de survie sera visible à l'écran grâce à Blade (1998) qui marquera un nouveau souffle du genre, largement confirmé par le succès du X-Men de Brian Singers en 2000. Fort heureusement pas de nouvel essoufflement depuis, car, malgré quelques films ratés et pas mal d'erreurs commises, les adaptations de comics et de romans graphiques se sont multipliées et nous ont certainement donné le meilleur cinéma de ces dix dernières années ! (Mais non lecteur, je n’exagère pas !)




Petit florilège des meilleurs films et des plus beaux mâles en collant... ou pas ! 

Comme tu peux le voir lecteur, il y a beaucoup à dire sur le sujet et je suis obligée de faire un choix drastique parmi les films existants pour te présenter ce qui est, pour moi, le meilleur de ce que j'ai pu voir ces 10 dernières années.

Je te parlais de la franchise X-Men plus haut, sache que le second volet fut encore meilleur que le premier ! Toujours réalisé par Brian Singer (2003) qui arrive, avec brio, à faire évoluer une douzaine de personnages sans se perdre dans le récit et surtout, sans laisser sur le carreau les néophytes. Du grand art !



Malheureusement, le troisième volet, L’Affrontement final (2006), ne sera pas à la hauteur de mes espérances, Singer ayant passé la main à Brett Rattner. La franchise perd donc de sa superbe, mais c'était sans compter sur Matthew Vaughn qui, en 2011, nous livre un X-Men first Class de grande qualité, revenant sur les origines même des personnages, et surtout sur la très belle relation entre Charles Xavier et Erik Lehnsherr, brillamment interprétés par James McAvoy et Michael Fassbender (dangereux et charismatique en futur Magneto). Le public ne s'y trompe pas et le succès est immédiat. Comme quoi, quand on fait du bon cinéma, nous sommes au rendez-vous.






Après les piètres adaptations de Batman post-Burton, je commençais sérieusement à désespérer de le voir à nouveau sur les écrans. Ce cavalier vengeur sombre et ténébreux est certainement mon héros préféré de chez DC, et il mérite donc une image à la hauteur de ce qu'il représente. Et là, le sauveur est arrivé ! Christopher Nolan, fort d'un Memento remarqué, se lance dans une trilogie absolument hallucinante revenant sur les origines et la fin du chevalier (scénarisé par Frank Miller en 1986). Batman Begins (2005), The Dark Night, le chevalier noir (2008) et enfin The Dark Night Rises (2012) font de Batman un personnage mystique et majestueux. Ancré dans un Gotham plus que réaliste et sous les traits de Christian Bale, Nolan nous donne le meilleur de ce héros - part d'ombre comprise - et pour cela, j'ai envie de lui dire un grand MERCI. 



Là encore, le succès est au rendez-vous et, cerise sur le gâteau, The Dark Knight offre au très regretté Heath Ledger le rôle de sa vie (un Joker dangereux et inquiétant, qui dépasse presque celui de Jack Nicholson), preuve encore une fois que ce genre de cinéma, souvent décrié par le métier lui-même, peut permettre à des acteurs de se révéler.



Quand on parle de super-héros, il est difficile de ne pas penser à Spider-Man, et fort heureusement pour nous, c'est Sam Raimi qui a pris l’initiative de s'y intéresser de très près en 2002. Un pari fort audacieux pour ce réalisateur principalement connu pour sa série Evil Dead. Ce fut une grande réussite, et Tobey Maguire campe un Peter Parker touchant, blessé par le poids de ses responsabilités, en somme, profondément humain. Bourré de clins d’œil (dont la présence du très grand Bruce Campbell), Spider-Man est un grand spectacle tout public, mais surtout un plaisir pour les adultes qui, comme moi, ne veulent pas grandir et se réjouissent, sourire niais aux lèvres, de voir évoluer le héros de leur enfance avec tant de grâce à l'écran. Les suites seront toutes à la hauteur, Spider-Man 2 (2004) étant, pour moi, le meilleur des trois. 





À côté de tous ces personnages fort connus, d'autres romans graphiques voient le jour dans nos salles obscures. Souvent moins populaires, ils ne sont pas pour autant moins intéressants et leurs adaptations ont donné lieu à de très bonnes réalisations !

C'est le cas de 300 de Frank Miller, adapté par Zack Snyder en 2007 (eh oui, tu ne savais pas lecteur que 300, au départ, était un roman graphique et pas uniquement un film où l'on bave en communion devant des mâles en jupettes ?) ou de son très sombre Sin City (réalisé en 2005) par le scénariste lui -même, Robert Rodriguez et Quentin Tarantino.


Les romans graphiques d'Alan Moore ne sont pas en reste. Bon nombre de ses œuvres furent adaptées comme La ligue des gentlemen extraordinaires en 2002, Watchmen 2009, ou, le plus réussi, pour moi, V pour Vendetta par James McTeigue en 2006. 




D'autres héros d'auteurs moins connus, mais tout aussi prestigieux, font la part belle au cinéma, comme l'excellent Hellboy de Mike Mignola brillamment mis en scène à l'écran par Guillermo Del Toro en 2004 (la suite Hellboy 2 Les légions maudites dépassera même ce premier volet, nous offrant une des adaptations les plus réussies à ce jour).



Clin d’œil également au très bon Constantine de Francis Lawrence (2005), inspiré du roman graphique Hellblazer créé initialement par encore et toujours Alan Moore (et repris par divers scénaristes depuis). 



Bref, comme tu peux le lire, lecteur, il y a de quoi fournir bon nombre d'articles aussi gros que La Bible, c'est pourquoi je vais devoir conclure bientôt, car je ne voudrais pas que tu t'assoupisses devant mon petit blogounet.

Mais avant cela, je suis obligée de te parler d'une série de films qui, au final, aboutiront à une apothéose signée Joss Whedon. Revenons donc à nos Vengeurs, lecteur, et laisse- moi te parler d'Iron Man. Je pense que tu peux aisément imaginer la difficulté majeure pour la réalisation d'un tel projet et c'est Jon Favreau, en 2008, qui s'y est collé.


Comment ne pas être frileux au départ ? Iron Man est un héros atypique, mais particulièrement aimé. À ma grande surprise, ce fut une véritable bombe ! Un casting génial (Robert Downey Jr est juste énorme en Tony Stark), des effets spéciaux hallucinants et un traitement profond des personnages, bref, nous voilà encore une fois embarqués dans une franchise qui est loin d'avoir dit son dernier mot. Le second volet (2010) fut tout aussi bon et un troisième est en cours de tournage.



Autre Vengeur et pas des moindres, voici le tout premier : Captain América. Toucher à un tel symbole aurait pu être suicidaire mais Joe Johnston s'en tire largement avec les honneurs car son Captain America the firts avenger (2011) est une réussite, pas tant par ses scènes d'actions qui peuvent parfois manquer de panache, mais plutôt par son approche un brin désuète du cinéma d’antan, replaçant par la même occasion le personnage dans son contexte de création (redonner le moral aux américains pendant la Seconde Guerre mondiale). La fin laisse la porte ouverte à d'autres aventures qui seront sur nos écrans tout juste l'année d'après dans The Avengers.




Il est temps maintenant de s'intéresser de très près au panthéon des dieux nordiques avec le Thor de Kenneth Branagh, qui réalise en 2011, la première adaptation du dieu du tonnerre à l'écran. Pas évident du tout de scénariser 60 ans de publications surtout que les aventures de Thor ne sont pas sans complexités. Nous pouvons donc reprocher à Branagh d'avoir fait trop vite, mais force est de reconnaître que le réalisateur a apporté un souffle Shakespearien au script, et les relations entre les personnages n'en demeurent que plus émouvantes. Mention spéciale à Tom Hiddleston qui campe un magnifique Loki, devenu depuis, le plus charismatique et le plus populaire des super-vilains.




Et pour finir, la voici la fameuse apothéose, avec un réalisateur que nous n'attendions pas du tout. Joss Whedon, principalement connu pour sa série Buffy contre les vampires, est pourtant un habitué de l'univers des comics. Pour le coup, il signe alors le plus grand film de super-héros à ce jour (non, non, lecteur, je le pense vraiment!), car le plus important au cinéma n'est-il pas de rire, de s'amuser et de s'émerveiller ? Avengers est tout ça à la fois et même plus ! Avec une habilité déconcertante, Whedon orchestre scènes d'actions, émotions et humour avec brio, sans oublier une direction artistique sans faute. Chaque personnage est magnifiquement mis en valeur, même les méchants, Loki crevant l'écran. La suite est d'ores et déjà annoncée, gageons qu'elle sera tout aussi maîtrisée.





Voilà lecteur, je ne suis pas une spécialiste des comics et du cinéma, loin de là, mais j'avais juste envie de partager avec toi mon amour de ce cinéma si particulier qui a donné tant de plaisir à beaucoup de gens et qui, aussi étonnant que cela puisse paraître, ne bénéficie pas d'une bonne réputation.

Pourtant, le public aime les Super-héros. Ils apportent joie, espoir, détermination. A une époque où il est de bon ton de se gausser des valeurs héroïques, j'aime à croire que beaucoup d'entre nous laissent une place particulière dans leur cœur à ces personnages de fiction certes, mais qui ont pleinement participé à ce que je suis aujourd'hui.

Comme le disait David Mazzucchelli à propos de son Batman année 1 en collaboration avec Frank Miller : « Plus les super-héros deviennent « réalistes », moins ils sont crédibles. Mais je sais au moins ceci : les super-héros sont réels quand ils sont tracés à l'encre ».

Il en existe plus de 1000 à l'heure actuelle, et je t'assure lecteur, qu'après ma journée de labeur, éreintée par le quotidien et les éléments que je ne peux contrôler, quand survient la nuit et qu'elle me drape de son manteau sombre, je deviens l'un d'entre eux, je reprends possession de mon existence et je peux enfin réécrire l'histoire de ma vie.

Richard Armitage enfin chez les Chouchous !



IL était temps, me direz-vous ! Je suis d'accord ;)
Il était temps de faire entrer notre RA dans le cercle très fermé de mes chouchous. Adoré depuis un bon moment, Richard nous a régalé en magnifique Mr Thorton ou en très machiavélique (mais fort séduisant) Guy de Gisborne.

Alors je laisse place à une petite biographie via Wikipédia et à quelques photos choisies qui vous montreront à quel point le charme britannique fait des ravages, bonne lecture ;)



Richard Armitage est né et a été élevé à Huncote, un petit village près de Leicester. Son père John, est ingénieur, sa mère Margaret est secrétaire, et il a un frère aîné nommé Chris. Très jeune, il apprend à jouer du violoncelle, mais aussi de la guitare et de la flûte. Il a fait des études à Brockington College à Enderby, avant d'obtenir à l'âge de 14 ans, une bourse pour le Pattison College à Coventry qui enseigne le théâtre, la musique et la danse. À 17 ans, il fait partie d'une petite troupe nommée Nachtcircus à Budapest pendant six semaines, ce qui lui permet d'obtenir son Equity card (inscription au syndicat des acteurs).

Richard Armitage a ensuite commencé sa carrière en Angleterre, dans des comédies musicales (par exemple Cats), mais sa grande taille l'éloigne souvent au fond de la scène. À l'âge de 22 ans, il se tourne vers le théâtre et s'inscrit à l'université Royal Academy of Dramatic Art (RADA). À 28 ans, il passe dix-huit mois dans la Royal Shakespeare Company.



Très impliqué dans son travail, l’acteur a l’habitude pour ses rôles de faire des recherches et de voyager : il fut agriculteur, il a visité des usines, a appris à jouer au rugby et a suivi un entrainement avec le SAS (Special Air Service). Il a observé une équipe HEMS (helicopter emergency medical service) et a passé du temps en compagnie d’un maitre d’hôtel. Armitage est aussi un grand lecteur ; pour North and South, il s'est plongé dans la lecture du roman d'Elizabeth Gaskell, cela lui a rappelé des souvenirs familiaux car sa grand-mère avait travaillé dans une usine de tissage.

Après trois ans d'études au London Academy of Music and Dramatic Art (LAMDA), il a fait sa première apparition en 1999 à la télévision dans un petit rôle dans Mariage à l'anglaise de David Kane, mais c'est Sparkhouse de Robin Shepperd qui l'a véritablement révélé en 2002. Par la suite, il devient le charismatique John Thornton dans la production de la BBC North and South en 2004.


En 2006, il a participé à la série télévisée britannique Robin des Bois où il interprète Guy de Gisborne, le bras droit du shérif de Nottingham. Il intègre en 2008 le casting de MI-5 (Saison 7 de Spooks en anglais) pour le rôle de Lucas North, série où il avait joué un tout petit rôle de policeman dans la saison 1 (4e épisode).



En mai 2009, il joue John Mulligan dans Moving On, tournée à Liverpool et début 2010, il interprète le soldat John Porter dans la mini série en 6 épisodes Strike Back, tournée en Afrique du Sud. Le 20 septembre 2010, débute sur BBC One la saison 9 de Spooks où il intègre toujours le même rôle.
Il fait une petite apparition dans le Captain America de Joe Johnston en 2011 et tout récemment il a participé au projet de Peter Jackson  sur l'adaptation de l’œuvre de JRR Tolkien Bilbo le Hobbit où il joue le rôle de Thorin.





jeudi 16 août 2012

84 Charing Cross Road

Un livre culte à garder près de soi, en toutes circonstances...

84, Charing Cross Road
de Helene Hanff

Editions : Livre de Poche
Sortie en octobre 2003


Présentation de l'éditeur :

Helen Hanff vit à New York, sur la 95e rue. En 1949, à vingt-trois ans, elle écrit aux libraires de la Marks & Co., à Londres. Cette "lectrice/auteur de script", originale et sans le sou, trouvera son bonheur grâce aux colis de livres introuvables à New York, que lui fait parvenir la librairie du 84, Charing Cross Road. À tel point qu'elle écrit, non sans émotion : "Londres est bien plus près de mon bureau que la 17e rue." Travail, argent, lectures, colères et joies… Incroyablement vivante et libre, sa correspondance avec Frank Doel, libraire dont la réserve très britannique cache mal la tendresse, durera vingt ans. Le public français a pour la première fois accès à ce trésor d'authenticité, qui a valu à son auteur une célébrité immédiate, et donné lieu à de nombreuses adaptations. 

Mon avis :

Un petit bijou de livre, qui doit s'offrir et s'échanger en masse, tant ses 156 pages sont pleines d'humour, de passion mais surtout d'humanité.
Il s'agit d'une correspondance, de celle qui vous prouve que même à des milliers de kilomètres, l'amour du livre peut se transmettre, s'échanger et faire vibrer (ça ne vous rappelle rien ? ).

Helen Hanff, écrivaine américaine sans fortune, recourt une première fois aux prestations de recherche de livres anciens de la librairie Marks and co, située à Londres (au 84 Charing Cross Road). S'ensuit une correspondance soutenue entre les États-Unis et l'Angleterre, entre une femme amoureuse des livres, pétillante et pleine d'esprit, et les employés d'une librairie.
Les échanges cordiaux et professionnels du début, laissent place à des lettres plus chaleureuses face à celles de l'auteure pleines d'humour et surtout, parsemées de ci, de là, de colis alimentaires pour remercier les employés de se donner tant de mal (Londres, en 1949, étant encore sous le joug du rationnement suite à la seconde guerre mondiale).
Sur près de 20 ans (1949 – 1969) les lettres traversent l'Atlantique, et le respect mutuel se mue en attachement profond, voire même en sentiment amoureux. C'est beau et très émouvant.
Truffé de références, ce petit livre est la bible des bibliophiles amateurs, mais surtout une grande leçon d'altruisme. Un véritable coup de cœur !

mardi 14 août 2012

Les malheurs de Loki

Une série dédié au dieu du mensonge et ça fait grandement du bien !

Les malheurs de Loki, tome 1
Roberto Aguirre-Sacasa et Sebastian Fiumara

Editeur : Panini Comics
Sortie le 11 janvier 2012


Présentation de l'éditeur :

Loki, le dieu du Mensonge, est toujours prêt à déstabiliser le
royaume éternel. Ce récit dévoile son côté le plus obscur et les
origines de sa rivalité avec le puissant Thor. Ce 100% Marvel
accueille Les malheurs de Loki. Découvrez cette histoire
complètes signée Roberto Aguirre-Sacasa et illustrée par
Sebastian Fiumara. 





Mon avis :

Il est de nature, dans toutes religions, de trouver le pendant maléfique de toute entité positive. Ce qui est plus qu'intéressant dans la mythologie nordique, c'est que ce rôle est pleinement assumé, c'est même un mal nécessaire à l’équilibre des mondes. Ainsi, à l'instar des deux fils tant aimé d'Odin, Thor et Balder, Loki joue son rôle à la perfection, même si celui-ci peut parfois le faire souffrir.


C'est ce que nous raconte ce comics entièrement dédié au fils adoptif du père de toutes choses, mis en scène par un très inspiré Roberto Aguirre-Sacasa et un Sébastian Fiumara qui a su donner vie, de manière assez remarquable, à ce récit.
Ce one shot est constitué de quatre chapitres bien distincts, qui relatent, par l'intermédiaire de flashbacks, l'histoire du fils maudit et revient par la même occasion sur les origines mythologiques mêmes de Loki.
C'est habilement construit et passionnant, et nous découvrons un Loki tourmenté, incapable de trouver sa place dans un peuple qui glorifie des qualités dont il manque cruellement : la force guerrière et les prouesses martiales, le courage et le sens du sacrifice.
Sa jalousie envers Thor le mènera à se surpasser dans ce qu'il sait faire le mieux : la duperie, la ruse, usant pour cela de son intelligence extrême et de sa grande maîtrise de la magie.


D'un point de vue graphique, Sébastian Fiumara nous régale avec un souci du détail qui sert l'intrigue du début jusqu'à la fin, utilisant des figures proches de l'héroic fantasy, ce qui nous rappelle à quel point elle prend racine dans la mythologie scandinave. Il nous offre un Loki particulièrement touchant dans le premier et le dernier chapitre, un Asgard quasi médiéval, une Héla absolument divine et sexy en diable, sans oublier des walkyries proche de l'envolée lyrique. C'est beau, et nous espérons que Marvel nous offrira une suite très rapidement, même si c'est un One Shot (avant ma retraite si possible).

Série limitée en quatre épisodes publiées l'année dernière aux EU.

lundi 13 août 2012

Tom Hiddleston, ou la grande classe toute britannique...



Il fallait s'en douter, le talent et le charme de l'acteur britannique ne pouvait me laisser indifférente plus longtemps. Révélé au grand public grâce au rôle de Loki dans Thor, puis The Avengers, Tom Hiddleston est en train de devenir une icône anglaise dont la classe et le sourire ravageur font mouche.

Voici une courte biographie via AlloCiné, ainsi que quelques photos choisies pour vous présenter cet acteur à suivre de très très prés... (voui, très prés... hum... ).



Né le 9 février 1981 à Westminster, Londres - Angleterre, Tom est le frère de l'actrice Emma Hiddleston.

Issu de bonne famille, Tom Hiddleston commence ses études à Oxford, au sein de la Dragon School puis intègre l'Eton College, près de Windsor. Féru de théâtre, il rejoint les ateliers d'art dramatique des différents établissements qu'il côtoie jusqu'à intégrer la prestigieuse Royal Academy of Dramatic Art dont il ressort diplômé en 2005. Aussitôt, il décroche un petit rôle dans Unrelated, film indépendant signé Joanna Hogg, réalisatrice qu'il retrouve en 2010 pour Archipelago.






Après quelques apparitions en tant que figurant dans plusieurs téléfilms, Tom Hiddleston se fait découvrir aux yeux des Britanniques en 2008 avec la série policière Les Enquêtes de l'inspecteur Wallander, où il fait la connaissance d'un certain Kenneth Branagh, lequel ne tarde pas à lui ouvrir les portes d'Hollywood en lui faisant une proposition des plus alléchantes : incarner, sous sa direction, le demi-frère et ennemi juré du super héros Marvel Thor, un personnage qu'il retrouve lorsqu'il s'oppose aux nombreux Avengers l'année suivante, en 2012.





Ces deux (très) grosses productions super-héroïques ne l'empêchent toutefois pas de s'illustrer dans des genres complètement différents, toujours sous la houlette de prestigieux metteurs en scène. Ainsi, Tom Hiddleston prête ses traits au célèbre écrivain américain F. Scott Fitzgerald dans Minuit à Paris de Woody Allen (2011), prend part à l'aventure Cheval de guerre de Steven Spielberg, et vit une passion amoureuse des plus intenses avec Rachel Weisz (The Deep Blue Sea, 2012). 







mercredi 8 août 2012

Dans l'ombre du loup

Il peu y avoir du très bon dans la collection Nocturne. La preuve avec ce troisième tome de La légende des loups, édité il y a un bon moment, mais dont nous attendons la suite avec fébrilité.


La légende des loups tome 3
Dans l'ombre du loup
de Rhyannon Byrd

Editions : Harlequin
Collection : Nocturne
Sortie le 1er mars 2010


Présentation de l'éditeur :

Parce Qu’une bande de loups enragés a désigné Michaela comme leur prochaine victime, les membres du clan des Silvercrest ont chargé Brody Carter de ramener la jeune humaine dans la forêt et de la garder sous sa protection. Avec sa stature de géant et son visage barré de cicatrices, Brody Carter semble peu désigné pour inspirer confiance.
Pourtant, dès le premier regard, Michaela, fascinée par cet être sauvage au regard d’ambre, accepte de le suivre et de s’installer pour Quelques jours dans sa demeure. Commence alors une étrange cohabitation entre la jeune humaine et son garde du corps. Tandis Que Brody entoure sa protégée d’une attention discrète, Michaela se demande comment abattre les défenses de l’homme-loup dont l’âme et le coeur semblent verrouillés. Comme si des blessures secrètes l’empêchaient d’aimer et d’être aimé...

Mon avis :

Troisième volet de la série La légende des loups, L’ombre du loup est sans conteste le meilleur à ce jour.

Dans le tome précédent, nous avions laissé Jeremy en compagnie de Jillian, la chamane du clan des Silvercrest. Les deux tourtereaux s’étant enfin avoué leur amour, Jillian risque de perdre sa place au sein du clan qui considère les Runners comme une sous-race, des hybrides indignes de leur intérêt de sangs purs.

La tension à Shadow Peak est plus que palpable, et le chef des déviants fait pression sur sa population, tâchant de fomenter une guerre contre les humains. C’est alors qu’à la suite d’un terrible événement, Michaela Doucet, la meilleure amie de Torrance Dilliger, se retrouve dans une situation très dangereuse. C’est Brody Carter, un autre Bloodrunner, qui sera chargé de sa protection. Dés lors une étrange relation s’installe entre ces deux êtres aussi différents que passionnés et leur vie s’en trouvera définitivement changé.

Brody est un être torturé. Défiguré depuis l’enfance, il n’en reste pas moins un homme fort et bien bâti, que son physique classe inévitablement parmi les brutes épaisses. Redouté autant par les hommes que par les loups, il est pourtant aimé des femmes qui veulent prendre des risques lors de nuits sans lendemain, en poussant la bête à se montrer directe et brutale. Mâle alpha par excellence, il est toutefois sensible au charme désuet de Michaela, mais ne lui confère qu’une confiance limitée. Habitué à être utilisé puis rejeté par les femmes, Brody aura beaucoup de mal à céder à ses pulsions et à son instinct de peur de faire fuir celle qui pourrait l’aider, peut-être, à trouver le bonheur.

Leur relation sera compliquée mais terriblement passionnante, la tension sexuelle sera à son paroxysme donnant lieu à des scènes d’une sensualité redoutable nous laissant pantoises devant cette explosion d’érotisme primaire et animal. C’est donc la bouche ouverte et un sourire béat sur le visage que nous parcourons ces 280 pages d’une traite, incapable de lâcher le livre jusqu’à son épilogue.

Bien sûr, l’intrigue principale sera résolue et l’identité du complice du chef déviant ne sera révélée qu’à la toute fin. Le récit n’en sera que plus captivant, les événements s’enchaînant sans temps morts conférant à l’ensemble un rythme soutenu marquant une grande différence avec les premiers tomes. Le style de l’auteur s’étoffe et la lecture devient plus fluide et agréable. Bref, vous l’aurez compris, c’est une grande réussite.
Rhyannon Byrd doit travailler sur deux nouvelles suites mettant en scène d’autres Bloodrunners (Dark Wolf Rising et Dark Wolf Running). La première vient d'être achevée et sera bientôt publiée outre-atlantique, espérons qu’Harlequin nous donnera l’occasion de la lire rapidement !

lundi 6 août 2012

Rebelle

Un joli film même si c'est loin d'être le meilleur des studios Pixar à ce jour.


Rebelle
Film d'animation de Mark Andrews et Brenda Chapman

Sortie le 1er août 2012




Synopsis :


Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction. 

Mon avis :

Dernier film des studios Pixar, Rebelle marque un tournant dans l'histoire de l'animation, en effet, il est le premier film à avoir une femme comme personnage principal, sans forcément qu'il y ait de prince charmant à la rescousse.


Pour l'occasion, place à l’Écosse et à son histoire. Le récit se situe au Moyen Âge, à l'époque où la paix entre les clans ne tenait qu'à un fil ou … à un mariage.
Merida est une princesse fougueuse, plus attirée par les longues chevauchées que par la broderie. Fille du roi Fergus et de la reine Elinor, elle ne rêve que de liberté et les codes de la cour l'ennuient profondément, au grand désespoir de sa mère qui la prépare depuis sa naissance à tenir le rôle qui est dévolu à toutes les femmes de haut rang de l'époque, créer des alliances entre les clans.
Révoltée par ces traditions barbares où le mariage n'est qu'une association, Merida prend la décision de changer son destin en faisant fi des conséquences...

Magnifique film en 3D qui fait la part belle aux paysages d’Écosse, Rebelle est largement à la hauteur de nos attentes, si ce n'est la trame un peu complexe pour un jeune public. En effet, le scénario tourne autour de la notion de destin et des décisions que l'on peut prendre et leurs conséquences. Le film est conseillé aux enfants à partir de 6 ans, mais il n'est pas certain que le niveau de réflexion d'un enfant de cet âge lui permette d'appréhender toutes les subtilités de l'histoire.
Néanmoins, il y a assez d'action et d'éléments comiques pour le tenir en haleine bien que quelques longueurs se fassent sentir.

Dans tous les cas, Rebelle reste un très beau film, superbement servie par une 3D impressionnante et une musique, signée Patrick Doyle, qui fait honneur aux origines du compositeur Écossais.
Un beau moment de cinéma donc, où la beauté mystique des Highlands est parfaitement rendue, au point que l'on n'a qu'une envie en sortant de la salle, prendre un billet sans retour pour ses terres sauvages et poétiques. Une réussite, même si ce n'est pas le meilleur film de Pixar à ce jour.


dimanche 5 août 2012

La marque du fleuve

Un tome riche et passionnant, à ne manquer sous aucuns prétextes !

Mercy Thompson
Tome 6 - La Marque du fleuve

Patricia Briggs

Sortie : 22 juin 2012
Editeur : Milady (poche)


Présentation de l'éditeur

Mercy et Adam passent leur lune de miel au bord de la Columbia. Tout devrait être parfait, mais une présence maléfique hante les eaux, emportant des vies innocentes. Mercy est une marcheuse : elle peut voir les fantômes. Et voilà que l'esprit de son père, mort avant sa naissance, décide de lui rendre visite. Il est temps pour elle de renouer avec son héritage pour affronter la diablesse de la rivière.




Mon avis :

Sixième opus de Mercy Thompson, La marque du fleuve est un tome un peu à part dans la saga.
En effet, Patricia Briggs nous entraîne à la découverte des origines de Mercy, loin des Tri-Cities et de la meute, en compagnie d'Adam.
Premier point fort de ce roman, nous permettre à nous lecteurs qui suivons les aventures de ce couple pas comme les autres, de nous immiscer dans leur quotidien en plein voyage de noces, de les voir heureux malgré l'adversité et c'est un état de grâce bien mérité par les protagonistes. Les fans du couple y trouveront leur compte, mais toujours avec la pudeur discrète de l'auteure. L'on sourit souvent, on est ému parfois, mais l'horreur ne tardera pas à faire son entrée, car Mercy va affronter ses origines dans la douleur.

Second point fort, l'immersion totale du lecteur dans la mythologie amérindienne. Un brin déstabilisé au début (l'européen est peu familier des légendes indiennes), c'est avec avidité et passion que l'on avance en ce terrain totalement méconnu, nébuleux, à l'instar de notre héroïne qui prendra connaissance de sa véritable identité dans un climat de grande tension et de danger, d'autant plus qu'Adam, au fort de la bataille, ne pourra pas l'aider.

L'auteure nous livre ici un roman fort, percutant et instructif qui ne fait que renforcer notre profonde tendresse pour cette saga et ses personnages. Un tome où l’aspect mystique n'a jamais été aussi fort et qui nous donne bien envie d'en savoir plus sur ces êtres de légende si particuliers. Un volet à ne surtout pas manquer !


Le ptit McAvoy du dimanche ?

Et voui, aujourd'hui, c'est le premier dimanche du mois d'août, et c'est donc une excellente raison pour nous faire plaisir avec quelques chouchous d'amour \o/ (Il fallait bien que je trouve une bonne excuse).

Alors c'est parti avec le talentueux James McAvoy, dont vous pouvez déjà trouver la biographie ici dans le billet qui lui est consacré.

Régalez vos rétines \o/








Bon dimanche !