Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






vendredi 25 mai 2012

Drediiiiiiiiiiiii : La biographie !


En ce jour béni du Dredi, je vais vous faire partager la biographie du Dieu mâle du jour. Écrite par la plus grande biographe et thérapeute Dredesque du moment, Docteur Lila Von Eysel, celle-ci reflète bien la personnalité exceptionnelle de Dredi, sa grande ténacité et témérité à devenir le plus beau mâle de la Terre.
Il est évident que je vais semer ici et là quelques photos bien choisies pour illustrer ce billet car, voyez-vous, un Dredi sans photos, n'est pas un vrai Dredi.
Bonne lecture !



David James Gandy est né le 19 février 1980, en Angleterre, à Billericay, dans l'Essex. Il étudie l'informatique orientée multimédia à l'Université du Gloucestershire, quand ses colocataires lui suggèrent de participer au concours de mannequins organisé par l'émission de télévision This Morning Show. Il pense que ses amis plaisantent et n'y prête pas attention, mais ceux-ci l'inscrivent en cachette.
C'est ainsi qu'avant même la fin de ses études, David participe au concours et fini premier, gagnant de ce fait un contrat prestigieux avec l'agence Select Model Agency. Sa vie prend alors un tour radicalement différent, puisqu'il quitte les bancs de l'Université pour se lancer dans le mannequinat à l'âge de 22 ans.


Les premières années se résument en une longue succession de castings, la majorité d'entre eux se soldant par un échec. David s'accroche malgré tout, conscient que l'industrie de la mode recherche principalement des hommes androgynes, aux corps maigres et à l'allure féminine. Tout ce qu'il n'est pas. Son acharnement paie, puisqu'en 2007, sa carrière décolle enfin. Et quel décollage ! En devenant la muse des créateurs Dolce & Gabbana, David Gandy sort de l'ombre. Il devient le visage de la campagne de pub pour le parfum Light Blue Pour Homme, un produit vendu partout dans le monde et régulièrement classé au sommet des ventes en parfumerie. Les publicités ne passent pas inaperçues et le charme de David opère autant sur les hommes que les femmes, et ce ne sont pas les onze millions de visionnages de la publicité sur internet qui démentiront ce fait. Le visage de David est affiché partout, jusque sur un panneau géant au centre de Time Square, à New York. Il est désormais un mannequin connu et reconnu. Sa collaboration avec Dolce & Gabbana se poursuit aujourd'hui encore et un livre est d’ailleurs sorti en 2011 aux éditions Rizzoli : David Gandy by Dolce & Gabbana : The Male Icon, proposant 286 pages de photos emblématiques ou exclusives de David. L'argent récolté avec la vente du livre est reversé à une association caritative.


En parallèle de sa collaboration prolifique avec la marque D&G, David remporte de nombreux contrats et construit sa carrière avec brio. En 2009, il est nommé 3ème mannequin le plus bankable du monde par le magazine Forbes. Défilés, photoshoots ou soirées, il est demandé partout et pose avec les visages les plus connus : Naomie Campbell, Scarlett Johansson, Giselle Budchen ou encore Eva Herzigova. De même, les photographes les plus célèbres se pressent pour prendre en photo David Gandy. Parmi eux, Mariano Vivanco et Mario Testino, probablement ceux qui auront fait les photos les plus célèbres et appréciées du model. Testino dira d'ailleurs à son sujet : "David a ce quelque chose que les tops models des années 80 possédaient. Il irradie de santé et de positivité. Je pense qu'il a ce qu'il faut pour aller loin. C'est excitant parce que c'est en décalage avec la mode pour homme. Le monde du mannequinat masculin est en train de changer".
David Gandy apparaît en couverture des plus grands magazines : VMan, L'Optimum, GQ, Health ou encore Têtu, il n'y a pas un pays qui échappe à la Gandy-mania


En 2010, David bouscule à nouveau le monde de la mode et devient le premier et le seul mannequin homme nominé pour la prestigieuse récompense du Model de l'année. Il est également le premier homme de sa profession à être interviewé dans le show de la BBC1, le Friday Night With Jonathan Ross. En mai 2010, il est invité à s'exprimer à l'Université d'Oxford, afin de promouvoir le métier de mannequin homme et la mode masculine, devant un panel comptant les plus grands noms de l'industrie de la mode. Tous ces événements peuvent sembler anodins, mais il faut garder en tête que la mode est l'un des rares milieux professionnels à privilégier les femmes au détriment des hommes. Sur un photoshoot, l'homme est rarement plus qu'un simple accessoire, et les models féminins sont systématiquement mieux rémunérés. 


David ajoute d'autres cordes à son arc en développant des applications pour smartphones, toujours dans le domaine de la mode, mais également orientées vers la santé et le sport. Ces deux applications remportent un très grand succès. Il a également fait ses premiers pas au cinéma en jouant au côté de l'ancien top model Helena Christiensen dans le film Away We Stay, un court-métrage honorable ayant l'ambition de mêler le monde de la mode à celui du cinéma, pour un résultat très esthétique. En 2012, il se fait remarquer en apparaissant dans la célèbre série anglaise Absolutely Fabulous. Stella MacCartney et Kate Moss sont également de la partie pour cet épisode spécial.


Beau garçon à la tête bien pleine, David Gandy est également très impliqué auprès de plusieurs associations caritatives. Il participe chaque année au marathon de Londres visant à récolter des fonds pour Oxfam, ne touche rien sur les ventes de son photobook, l'argent étant entièrement reversé à EUPLOOS et plus récemment, c'est auprès de Battersea qu'il s'est investi, devenant l'ambassadeur de cette association de protection des animaux.

Proche de ses fans, David tient un blog sur le site Vogue.uk, dans lequel il poste régulièrement des billets sur son travail, ses actions, ses passions ou simplement ses réflexions, avec toujours beaucoup d'humour et de sensibilité.



Aujourd'hui considéré comme le model masculin ayant le mieux réussi, régulièrement cité dans les classements présentant les personnalités les plus influentes, David Gandy continue à mener sa carrière avec cette audace et cette simplicité qui le caractérisent.

sa page sur le site de son agence : http://models.com/models/David-Gandy
sa page officielle Facebook : https://www.facebook.com/OfficialDavidGandy

Lila Von Eysel 

mardi 22 mai 2012

Hawaï 5-0


Vous vous rappelez de cette série télévisée américaine diffusée à la fin des années 60 (entre 1968 et 1980 plus précisément) et maintes fois rediffusée depuis (sinon, je n'aurais pu faire connaissance avec le magnifique brushing de Steve McGarrett), Hawaï Police d’État ?

Steve McGarrett (Jack Lord)

Et bien cette série cultissime, mélange subtile d'intrigues policières et de paysages exotiques a son remake depuis 2010. Et quel remake ! Diffusé sous le nom d’Hawaï 5-0 sur le réseau CBS (et depuis avril 2011 sur M6 en France), il fait un véritable carton d’audience à chaque épisode.

L'histoire de base est la même que dans la série princeps : le commandant Steve McGarett, ancien Navy Seals et membre des forces spéciales de la Marine des États-Unis, se rend dans l'archipel d’Hawaï, sur l'île d'Oahu pour enquêter sur la mort de son père. Le Gouverneur de l’État d’Hawaï lui demande de créer et de diriger une unité spéciale de police avec une totale immunité pour combattre le crime. L’unité 5-0 représente le seul service de police d’État conventionnel pour tout l'archipel, enquêtant principalement sur des crimes graves (terrorisme, enlèvement…).
On pourrait se demander pourquoi monter une telle unité, n'y a-t-il pas déjà un service de police à Hawaï ? Eh bien si, mais le seul en activité est le Honolulu Police Departement (HPD) qui est plus l'équivalent d'une police municipale que d'une police nationale.

Steve McGarrette (Alex O'Loughlin)

Dès le premier épisode, le Commandant McGarrett recrute les divers membres de son équipe. Premièrement, il choisit comme coéquipier Danny Williams, alors inspecteur de police pour le HPD. Il s'entoure également de Chin Ho Kelly, ami de son père et ancien policier (viré pour suspicion de corruption) et de sa cousine, Kono Kalakaua, tout juste diplômée de l'école de police.

Danny Williams (Scott Caan)


Chin Ho Kelly (Daniel Dae Kim)

Kono Kalakaua (Grace Park)
Voilà pour l'intrigue principale et les principaux protagonistes, mais qu'en est-il du reste ? Les épisodes sont tournés principalement à Hawaï ce qui confère à la saga un côté exotique fort sympathique et surtout, nous bavons régulièrement sur les paysages de ces magnifiques contrées… même si, avouons-le, l'élément principal du « bavage en série » reste tout de même Alex O'Loughlin qui campe un McGarrett beaucoup plus réaliste (et carrément plus sexy) que Jack Lord (ça m'a toujours perturbée de voir un ancien Navy Seals en costume et cheveux laqués).
Mais jugez plutôt :

Avant
Après

Le McGarrett nouvelle génération est un marine brut de décoffrage au caractère bien trempé. Et même s'il a tendance à tirer avant de poser des questions, il n'en reste pas moins un homme avec du cœur. C'est un homme intègre mais parfois très buté qui ne pardonne pas facilement. Aussi, le duo Steve/Danny est plutôt explosif et bourré d'humour, Danny n'étant en rien impressionné par son soldat de coéquipier.


Au final, une série pleine d'action, qui se laisse regarder avec plaisir et qui ne se prend pas trop au sérieux non plus. Bien que les intrigues policières soient pertinentes, on nous épargne bien souvent les explications compliquées et alambiquées sur pourquoi le moustique il a piqué la dame. Nous sommes donc très loin de l'excellente CSI (Les Experts… mais attention, uniquement Las Vegas hein !), mais du coup, cela apporte une légèreté bienvenue.



Autre point positif, le fabuleux générique, légèrement relooké pour la nouvelle vague, en tout cas, moi, je suis fan \o/

Quelques petites vidéos pour le plaisir ? C'est parti !




Fiche Technique :


Titre original Hawaii Five-0
Genre Action, Policier, Drame
Production Peter M. Lenkov
Alex Kurtzman

Roberto Orci
Acteurs principaux Alex O'Loughlin
Scott Caan

Daniel Dae Kim

Grace Park
Musique Morton Stevens (thème original)
Brian Tyler

Keith Power
Pays d’origine États-Unis
Chaîne d’origine CBS
Nombre de saisons 3
Nombre d’épisodes 72
Durée 42 minutes


vendredi 18 mai 2012

Thor : Renaissance

Un comics plus que réussi qui vous permet de faire connaissance avec l'univers de Thor sans vous taper 50 ans de publications Marvel. Indispensable !

Thor : Volume 1 : Renaissance ; La légende de Skurge l’exécuteur
Le procès de Thor

de Joe Michael Straczynski et Olivier Coipel

Edition : Marvel France
Collection : Marvel Deluxe

Sortie le 13 avril 2011



Présentation de l'éditeur :

Marvel Deluxe est une collection de prestige qui se propose de rééditer dans l'ordre chronologique ou de présenter pour la première fois en format géant les meilleurs épisodes de productions réalisées par les plus grands artistes Marvel. Don Blake était un médecin qui se battait pour guérir les maladies et offrir du réconfort aux plus faibles. Le puissant Thor, dieu du Tonnerre et fils d'Odin, était l'héritier du trône d'Asgard, le légendaire royaume scandinave. L'homme et la divinité ont eu un destin commun... Le retour du Dieu du tonnerre ! Le lien entre Blake et Thor a fini par s'estomper, et les deux héros en ont même perdu le souvenir. Land les Vengeurs ont connu les pires heures de leur existence, Thor a lutté pour empêcher Ragnarok, l'apocalypse de la mythologie nordique, qui menaçait tout le panthéon d'Asgard. Son courage indéfectible a permis de surmonter cette terrible épreuve. Les dieux sont tombés en héros, et le cercle infernal de mort et de destruction où les avait enfermés un sort fatal a pris fin. Mais où sont désormais tous les dieux ? Cet album réunit les huit premiers épisodes de la plus récente série de Thor, écrits par J M Straczynski et dessinés par Olivier Coipel et Marko Djurdjevic. Deux longs numéros spéciaux, la légende de Skurge Exécuteur et le procès de Thor, imaginés par Matt Fraction et Peter Milligan, complètent le programme.

Mon avis :

Un bien bel ouvrage qui regroupe les huit premiers numéros de la série Thor (volume 3) scénarisé par J. M. Straczynski et principalement publiés entre 2007 et 2009. Deux one shot sont aussi présents : La légende de Skurge et Le Procès de Thor.

Ce qu'il faut savoir avant de débuter la lecture, c'est que Thor est mort lors du Ragnarok et qu'il est resté dans l'au-delà pendant près de 3 ans. Le ressusciter ne fut pas une mince affaire pour le scénariste, mais J. M. Straczynski accomplit un véritable tour de force en réussissant là où beaucoup auraient pu se vautrer. Pas d'explications alambiquées sur la résurrection, juste un passage onirique et très bien pensé sur la renaissance des dieux car ils restent présents dans le cœur des hommes. Et puisque le docteur Donald Blake enracine déjà Thor dans l'humanité (du moins en partie), le dieu du tonnerre revient sous les deux formes. C'est beau car emprunt d'une véritable nostalgie et de pensées contemplatives qui sont plutôt étrangères à Marvel. Une narration différente qui donne tout son charme à cette série où l'on voit un dieu qui tente désespérément de redonner vie à son peuple tombé en héros lors du Ragnarok et de reconstruire un semblant d'univers en plein cœur de l’Oklahoma, désormais terre d'asile des Asgardiens. Thor nous y apparaît majestueux, profond, et terriblement humain. Une réussite !

David Gandy, Dieu du Dredi !



Il paraissait très anormal que la femme à l'origine du Dieu Dredi n'est pas encore publié de billet spécial Chouchou pour David Gandy aka Mister Dredi !

Il était temps de réparer l'affront. Je ne vais pas tergiverser en analyse et autre biographie du mâle présent, je vais aller à l'essentiel, ce que nous attendons toutes, les vidéos et les photos.

Que ce Dredi vous soit bénéfique, que Dieu bénisse Mr Dredi \o/










A Dredi prochain :)

mardi 15 mai 2012

Fassyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !!

Cela fait bien longtemps (trop longtemps) qu'il n'y a pas eu de chouchous sur ce blog ! (un peu abandonné, je le conçois).
Pour me faire pardonner comme il se doit, cette journée sera consacrée en grande partie aux chouchous ! Et il me semble important de débuter avec le plus grand d'entre eux, le number one in my pitit cœur de femme, Fassy !

Fort de son actu ciné (Prometheus qui sort le 30 mai dans les salles françaises), vous pouvez également voir ou revoir Fassy d'amour en DVD avec Shame et A dangerous method. Mais dans l'attente, bavons en cœur mesdames ...








Que Dieu bénisse GQ !!!




















dimanche 6 mai 2012

Sous contrat malgré elle

Sous contrat malgré elle
de Jeanie London

Éditions : Harlequin
Collection : Prélud'

Sortie le 1er avril 2012
Poche / 6,01€


Présentation de l'éditeur :

Il y a forcément erreur… Mais cela pourrait être une bonne chose ! Il y a forcément erreur. Karan Reece n’imagine pas d’autre explication à la situation dans laquelle elle est brusquement jetée. Ou bien alors, elle a insulté quelqu’un à son insu et la voilà punie ! Sinon, comment justifier qu’elle se retrouve forcée — et pour une interminable peine de 360 heures — de travailler avec… son ex-mari. L’ironie, c’est qu’au temps de leur mariage, Charles passait plus de temps dans son bloc opératoire qu’auprès d’elle à la maison. Elle ne voyait jamais cet homme si désirable, si séduisant qu’elle avait choisi pour époux et attendait éternellement… Et, maintenant qu’ils étaient divorcés, elle allait devoir cohabiter avec lui ou presque ? Supporter les souvenirs ? Le frôler ? Fondre sous son regard ? Pour Karan, la seule bonne chose de cette affaire, c’est… qu’elle aura une fin. Dans 360 heures, elle sera définitivement débarrassée de son ex…
 
 
Mon avis :
 
Une très bonne romance qui met en scène une héroïne un peu atypique pour la collection. En effet, Karan Reece est une jeune femme déterminée qui a l’habitude d’évoluer dans les hautes sphères de la société.

Elle ne s’entoure que de personnalités importantes qui peuvent lui apporter de près ou de loin ce qu’elle souhaite. Elle ne s’encombre pas de petits amis médiocres, sans ambition et n’a que peu d’intérêt pour tout ce qui ne la concerne pas. Autant vous dire qu’au départ, elle nous paraît antipathique et nous donne l’impression que la lecture du roman sera quelque peu pénible.

A notre grande surprise, il n’en est rien. L’auteur à su faire évoluer le personnage plus que positivement, sans forcément lui retirer sa nature profonde. Karan, qui après deux divorces (et donc deux échecs) se retrouve sous la main de la justice pour conduite en état d’ivresse, se voit dans l’obligation de travailler avec son premier mari sous forme de peine d’intérêt général.

Un choc qu’elle va devoir surmonter pour se débarrasser rapidement de cette corvée. Cependant, cette chute de son piédestal va provoquer en elle une véritable souffrance, redonnant vie à des sentiments qu’elle pensait ne plus ressentir.

D’épreuves en séances de psychothérapie (obligatoires pour exécuter sa peine), nous découvrons une Karan fragile, attachante, qui tente désespérément d’être à la hauteur à chaque minute de sa vie, n’optant pas toujours pour les bons choix, mais qui se trompe avec dignité.

Sa relation avec son premier mari, Charles, sera plus que touchante, passant de la haine féroce à l’incompréhension, puis à la reddition, souvent obligatoire, pour pouvoir avancer. Certes, nous savons que les choses finiront forcément bien pour ces deux protagonistes, mais leur histoire est vraiment intéressante et poignante.

Le récit est ponctué de petits passages à la première personne, extraits du journal intime de Karan que sa psychologue lui a demandé d’écrire pour répondre à certains questionnements sur sa vie. Ce changement narratif est plus que bienvenue, offrant au lecteur une vision plus intime du personnage.

Au final, un très bon moment de lecture, souvent émouvant, parfois drôle, et qui vous laisse un véritable sourire de satisfaction à la fin.


jeudi 3 mai 2012

Le Guide de La Confrérie de la Dague Noire

Un grand merci à J.R. Ward pour ce magnifique guide !!!

Guide de la Confrérie de la Dague Noire
de JR Ward
Editeur : Bragelonne
Collection : BIT LIT
Sortie le 20 avril 2012
Format Broché / Prix 25€

Présentation éditeur:

Le making of de La Confrérie de la dague noire, accompagné d’une nouvelle inédite et de nombreux bonus ! Des anecdotes croustillantes de l’auteure sur les coulisses de la création de la série, des scènes coupées, des rencontres privilégiées avec les personnages. Apprenez à connaître plus intimement les membres de la Confrérie, et plongez dans l’univers sombre et passionné de la saga.



Mon avis :

Véritable Bible pour les amoureux de la série, ce guide regorge de petites choses précieuses qui en font un tome bien à part dans l'univers de la Confrérie. Considéré comme le tome 6,5, il est plus que conseillé de le lire avant le septième opus sur Vengheance, principalement pour la nouvelle qu'il propose sur la naissance de Nalla.

En effet, Mon Père, est un récit très émouvant concernant la relation de Zadiste avec sa fille depuis sa venue au monde et qui nous prouve que les choses étaient loin d'être réglées pour notre ténébreux guerrier.
La peur de perdre Bella lors de l'accouchement n'a fait que ressortir ses démons qui, au final, n'ont jamais totalement disparus. En 113 pages, nous allons vivre la transformation de Zadiste, passant du simple géniteur au père aimant qu'il a inconsciemment toujours été, acceptant son passé pour enfin continuer à vivre et surtout, voir de la lumière là où il n'y avait que du chaos.
Une nouvelle indispensable pour comprendre ce magnifique personnage et qui donne sens à beaucoup de choses que nous avions déjà lues le concernant.

Mais ce guide offre bien d'autres surprises, comme des dossiers sur la Confrérie contenant pour chaque membre, une fiche de présentation, un questionnaire rempli par les intéressés eux-mêmes, une interview, des passages de leur tome respectif et un commentaire détaillé de l'auteur sur la rédaction de celui-ci. Une lecture bien sympathique et pleine d'humour qui donne encore plus de réalisme à cet univers si particulier.

Vous trouverez également un passage sur les scènes supprimées, les meilleures répliques ou encore des astuces et conseils donnés par JR Ward elle-même aux écrivains en herbe. Et puis ces moments de franche rigolade avec les tranches de vie du forum de JR Ward où les frères se donnent la réplique lâchant quelques révélations, au passage, plus qu'intéressantes, surtout concernant un certain Lassiter… et un final touchant, avec l'interview de Tohr et Wellsie, In Memoriam, moment très émouvant.

Pour conclure, un guide indispensable pour tout bon fan qui se respecte, qui mérite son format et son prix (là pour le coup, on a du mal à l'imaginer en poche avec déjà 571 pages dans son format actuel), et qui nous permettra de patienter jusqu'à la sortie du septième opus, L'Amant Vengeur… en poche, en ce qui nous concerne. 

mardi 1 mai 2012

Troubles plaisirs

Les Fantômes de Maiden Lane, tome 2 :
Troubles Plaisirs

d'Elizabeth Hoyt

Editions : J'ai Lu
Collection : Aventures et Passions

Sortie le 4 avril 2012


Résumé (traduction de Tan)

Leurs vies étaient parfaites...
Lady Hero Batten, la magnifique sœur du duc de Wakefield, a tout ce qu'une femme peut espérer avoir, y compris un fiancé parfait. Vraiment, le marquis de Mandeville est légèrement ennuyeux et n'a aucun sens de l'humour, mais ça ne gène pas Hero. Jusqu'à ce qu'elle rencontre son célèbre frère...

... jusqu'à ce qu'ils se rencontrent.
Griffin Remmington, Lord Reading, est loin d'être parfait et il aime les choses comme elles sont. A quoi il occupe ses journées reste un mystère mais le tout Londres sait qu'il participe aux pires types de réjouissances alcoolisées la nuit. Hero le déteste au premier coup d’œil, et Griffin pense qu'Hero, avec ses bonnes œuvres et ses manières sans faute, est bien trop impeccable pour être en société et encore plus avec son frère. Et pourtant, leurs joutes quasi-permanentes finissent par faire naître le désir... un désir qui va faire s'écrouler leurs petits mondes si soigneusement construits. Alors que le mariage d'Hero se rapproche, et que les ennemis de Griffin initient leur plan pour mettre un terme à leur rêve pour toujours, est-ce que deux êtres imparfaits pourront trouver l'amour idéal ?



Mon avis :


Second tome de la série des Fantômes de Maiden Lane et encore une réussite pour Elizabeth Hoyt qui nous offre ici une jolie romance, tout en nuances avec des héros attachants.

Lady Hero et Lord Reading sont des personnages forts dont l’histoire est très touchante de par sa complexité (la première doit épouser le frère du second) mais également de par sa profondeur. En effet, comme il est de coutume dans les écrits de l’auteure, les choses ne sont pas aussi noires ou blanches qu’il n’y paraît.
Lady Hero est la sœur du duc de Wakefield et a été éduquée toute sa vie pour être une bonne épouse dans les hautes sphères de la société. Splendide rousse au teint de porcelaine, elle ne laisse transparaître de ses émotions que peu de choses, se vouant aux attentes de sa famille et notamment de son grand frère. Faire un bon mariage est tout ce qu’on attend d’une femme de sa condition. Or, sa rencontre avec le frère de celui qu’elle doit épouser va lui révéler bien des facettes de sa personnalité dont elle ne risquait pas de soupçonner l’existence, devenant tour à tour amie et amante du débauché le plus connu de Londres.
Lord Reading lui apprendra à aimer et surtout à accepter cette part d’elle si longtemps refoulée, celle d’une femme sensuelle et désirable.

Bien sûr, le rôle de bienfaitrice de Lady Hero nous permet également d’avoir des nouvelles de Silence Hollingbrook, la sœur de Temperence, qui a repris les fonctions de celle-ci au sein de l’orphelinat familial. Le troisième tome lui est consacré, gageons que cet opus, à paraître en mai, nous réservera bien des surprises.

Troubles plaisirs ne fait que confirmer la qualité de cette nouvelle saga où l’intrigue bien menée se dispute à la puissance des émotions qu’elle dispense. À ne pas rater !