Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
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maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






dimanche 6 mai 2012

Sous contrat malgré elle

Sous contrat malgré elle
de Jeanie London

Éditions : Harlequin
Collection : Prélud'

Sortie le 1er avril 2012
Poche / 6,01€


Présentation de l'éditeur :

Il y a forcément erreur… Mais cela pourrait être une bonne chose ! Il y a forcément erreur. Karan Reece n’imagine pas d’autre explication à la situation dans laquelle elle est brusquement jetée. Ou bien alors, elle a insulté quelqu’un à son insu et la voilà punie ! Sinon, comment justifier qu’elle se retrouve forcée — et pour une interminable peine de 360 heures — de travailler avec… son ex-mari. L’ironie, c’est qu’au temps de leur mariage, Charles passait plus de temps dans son bloc opératoire qu’auprès d’elle à la maison. Elle ne voyait jamais cet homme si désirable, si séduisant qu’elle avait choisi pour époux et attendait éternellement… Et, maintenant qu’ils étaient divorcés, elle allait devoir cohabiter avec lui ou presque ? Supporter les souvenirs ? Le frôler ? Fondre sous son regard ? Pour Karan, la seule bonne chose de cette affaire, c’est… qu’elle aura une fin. Dans 360 heures, elle sera définitivement débarrassée de son ex…
 
 
Mon avis :
 
Une très bonne romance qui met en scène une héroïne un peu atypique pour la collection. En effet, Karan Reece est une jeune femme déterminée qui a l’habitude d’évoluer dans les hautes sphères de la société.

Elle ne s’entoure que de personnalités importantes qui peuvent lui apporter de près ou de loin ce qu’elle souhaite. Elle ne s’encombre pas de petits amis médiocres, sans ambition et n’a que peu d’intérêt pour tout ce qui ne la concerne pas. Autant vous dire qu’au départ, elle nous paraît antipathique et nous donne l’impression que la lecture du roman sera quelque peu pénible.

A notre grande surprise, il n’en est rien. L’auteur à su faire évoluer le personnage plus que positivement, sans forcément lui retirer sa nature profonde. Karan, qui après deux divorces (et donc deux échecs) se retrouve sous la main de la justice pour conduite en état d’ivresse, se voit dans l’obligation de travailler avec son premier mari sous forme de peine d’intérêt général.

Un choc qu’elle va devoir surmonter pour se débarrasser rapidement de cette corvée. Cependant, cette chute de son piédestal va provoquer en elle une véritable souffrance, redonnant vie à des sentiments qu’elle pensait ne plus ressentir.

D’épreuves en séances de psychothérapie (obligatoires pour exécuter sa peine), nous découvrons une Karan fragile, attachante, qui tente désespérément d’être à la hauteur à chaque minute de sa vie, n’optant pas toujours pour les bons choix, mais qui se trompe avec dignité.

Sa relation avec son premier mari, Charles, sera plus que touchante, passant de la haine féroce à l’incompréhension, puis à la reddition, souvent obligatoire, pour pouvoir avancer. Certes, nous savons que les choses finiront forcément bien pour ces deux protagonistes, mais leur histoire est vraiment intéressante et poignante.

Le récit est ponctué de petits passages à la première personne, extraits du journal intime de Karan que sa psychologue lui a demandé d’écrire pour répondre à certains questionnements sur sa vie. Ce changement narratif est plus que bienvenue, offrant au lecteur une vision plus intime du personnage.

Au final, un très bon moment de lecture, souvent émouvant, parfois drôle, et qui vous laisse un véritable sourire de satisfaction à la fin.


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