Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






vendredi 31 janvier 2014

Challenge, bonnes résolutions, ma vie, mon œuvre...


Bonjour lecteur,

Comme tu as pu le remarquer, le mois de janvier est généralement propice aux bonnes résolutions. La plupart du temps, c'est un énorme coup d'épée dans l'eau car personne ne les tient et je ne fais pas exception à la règle.
Pourtant, j'aime prendre de bonnes résolutions. Ça me conforte dans mon idée que je prends soin de moi, du moins pour un temps, ça fait donc du bien à mon ego et ma conscience peut se reposer un brin... pas bien longtemps, je te l'accorde.

En rentrant de plein fouet dans cette année charnière à bien des égards, et à l'aube de mes 40 ans, force est de constater que je n'ai que rarement été à la hauteur de mes espérances. Car des rêves, des espoirs, des envies de changements, j'en ai eu beaucoup... pour les voir se solder par un échec cuisant. Oh, j'ai quand même réussi des choses, sans parler de ma famille, mes diplômes, mon expérience professionnelle ou mon forum et mon blog, j'ai réussi à trouer mon estomac à plusieurs endroits, à cumuler tellement de nuits blanches que j'ai des cernes permanentes et à me fâcher de manière définitive avec les banques. 


Alors, cette année pour changer, je ne vais prendre que des résolutions que je peux tenir. Les rêves, c'est beau, ça nous fait tenir, nous booste, mais il ne faut pas oublier de vivre et vu que mon estomac fait grève, la pression, le stress, ne peuvent plus faire partie de mon quotidien (oui, l'âge peut-être, le corps qui vous rappelle à l'ordre et vous balance en pleine face que si vous ne changez pas, vous ne vivrez pas longtemps...).


Pour commencer, j'ai décidé de prendre soin de mon corps. Me soigner dans un premier temps (et ça prend du temps), reprendre le sport dans un second. Quand on regarde ce genre de vidéo, on ne peut qu'avoir envie de courir après Big Tom... (comprenne qui pourra...)



J'aime courir, du moins j'aimais avant de ne plus prendre le temps de le faire, d'être dépassée par mon rôle de mère, de femme ou de professionnelle et de tomber malade au final.
C'est difficile de courir, ça fait mal et généralement j'arrive à me faire humilier par une meute d'escargots.



Mais qu'importe, se défouler, cheveux au vent en s'imaginant au bord de la mer (en faisant abstraction de la populace qui vous lorgne dans votre petit jogging rose bonbon telle une star de Côte Ouest ) et ne plus penser à rien pendant une heure... (ou quelques minutes), ça n'a pas de prix.


Ensuite, j'ai décidé d'attaquer un chantier ô combien périlleux... le maquillage ! Mais oui, ne te moque pas, je ne sais pas me maquiller. Et pourtant, j'adore tous ces produits plein de couleurs, qui brillent et qui font des tâches. Pour ce faire, j'ai déjà contacté ma spécialiste et copine d'amour en chef pour me coacher et grâce à petit Jésus, je suis presque arrivée à déboucher mon mascara sans éclabousser mon miroir et mes fringues. Tu vois comme je fais des progrès ?


Autres bonnes résolutions qui a, quand même, son importance : tenir mes challenges lectures.

Oui, j'aime les challenges, mais je ne les réussis jamais. Cela dit, ça ne me traumatise pas plus que ça vu que j'ai l'intime conviction que la lecture doit rester un plaisir, et non pas une course effrénée aux chiffres, à la chronique pour au final ne survoler que les titres et ne plus leur laisser le loisir de nous imprégner pendant des jours, sans que l'on puisse commencer une autre lecture.


Cette année, en plus du Challenge XIXème de copine Fanny (Dans le manoir aux livres) et celui sur le théâtre de la Caverne d'Ankya, j'ai décidé de vider une partie de ma PAL (ne te gausse pas, mais oui, je te vois !). Avec les copines, nous avons décidé de tuer notre PAL, de lui faire sa fête à Lucette (c'est son petit nom) car elle atteint une taille qui frôle le scandale inter-galactique.

Allez, 50 livres en moins !
Mes petits livres commencent à crier à la révolte (la mutinerie approche). Je ne peux leur en vouloir, certain sont enfermés depuis plus de trois ans... (Je suis une serial-bookeuse).


Comme tu le vois, j'ai décidé d'avoir des objectifs simples. Certes, j'ai des concours à passer (l'enseignement, je t'en avais déjà parlé), mais si je ne les réussi pas cette année, je n'irais pas me petit-suicider. J'ai envie de profiter de mon quotidien, tout en me disant que si je n'ai pas le temps ou l'envie aujourd'hui, il me reste demain. Je veux des fleurs, du thé et de la couleur dans ma vie. Je veux me trouver belle devant mon miroir, même si je n'ai pas perdu mes kilos, tout simplement parce que je me fais plaisir. Je veux que mon mari et ma fille me trouvent belle également, pas parce que j'aurais un tailleur Chanel sur mes grosses fesses ou une coiffure digne d'une montée des marches à Cannes, mais parce que j'aurais vainement tenté de me maquiller et qu'on pourra se marrer en me regardant dans une glace.


J'ai décidé de ne plus courir après des chimères : physiques, sociales ou professionnelles. Et tu sais quoi ? On en reparlera en décembre 2014, on fera le point ensemble et cette fois, j'ai l'intime conviction que je ne serais pas déçue.


mercredi 29 janvier 2014

Tendre abandon


Saint-Georges/Harding
Tome 1 : Tendre abandon

de Brenda Joyce

Éditions J'ai Lu
Collection Aventures et Passions

Réédition le 20 novembre 2013



Présentation de l'éditeur :

- Navré, Milord. Madame la marquise m'a interdit de vous laisser entrer. Mal à l'aise, le majordome transpire à grosses gouttes. 
- Enfin, Bennett, c'est ridicule ! Ma femme ne peut vous avoir donné un tel ordre ! Dominick Saint Georges, furieux, n'en croit pas ses oreilles : interdit de séjour dans sa propre maison Soudain, une silhouette féminine surgit des profondeurs du manoir. Et Dominick se fige, stupéfait... Anne n'a plus rien à voir avec la gamine qu'il a épousée - et abandonnée - quatre ans plus tôt. La chrysalide s'est muée en papillon : c'est maintenant une femme ravissante, au corps superbement épanoui. Mais ses yeux bleus, frangés de longs cils, lancent des éclairs. - Retournez donc chez votre maîtresse ! dit-elle froidement en claquant la porte au nez de son époux. Mais Dominick n'est pas homme à se laisser humilier de la sorte. Et Anne entend bientôt le bruit d'une vitre brisée...

Mon avis :

La réédition d'un roman de Brenda Joyce est toujours une bonne idée. Elle permet de faire découvrir cet auteur phare de la romance historique aux nouveaux lecteurs et elle permet aux plus aguerris (pour ne pas utiliser un terme qui peut irriter un bon nombre d'entre nous...) de se replonger dans des histoires lues depuis longtemps mais qui procurent toujours un certain plaisir. Ce fut le cas pour Tendre abandon
Oui, l'histoire date un peu et son classicisme dans le traitement de l'intrigue est plus qu'apparent. Et pourtant, Brenda Joyce continue à nous surprendre car l'on se laisse facilement porter par le récit. 

Cette romance met en scène deux êtres qui, au-delà de leur divergences, s'aiment. Ils sont mariés, mais ne se connaissent pas, s'en veulent mutuellement mais ne peuvent s'empêcher de se désirer, incompréhension et douleur freine leurs élans amoureux, mais des événements particulièrement sombres vont les obliger à se supporter dans un premier temps, puis à se rapprocher indéniablement.

Une trame connue certes, mais qui apporte son lot d'aventures et de rebondissements que l'on ne voit pas forcément venir, voici les points forts de cette jolie romance, sans parler des scènes sensuelles qui sont toujours bien écrites. La seule chose que l'on pourrait lui reprocher, et c'est dans ce sens que j'évoquais plus haut le traitement classique de l'intrigue, c'est que l’héroïne, aussi forte qu'elle puisse paraître et malgré les années de douleur qu'elle a subit, pardonne beaucoup trop vite à son héros de mari et reste parfois trop passive face à certaines situations. Passé ce détail, l'ensemble reste très agréable à lire et nous procure quelques heures d'évasion.

lundi 27 janvier 2014

A chaque film il y a un comic... ou un truc du genre : épisode 2


Bonjour Lecteur,

Voici enfin le second épisode de ce rendez-vous ô combien important de « A chaque film il y a un comic... ou un truc du genre ».
Je sais que tu attendais fébrilement devant ton pc que je te parle du chevalier noir car oui, cet épisode sera entièrement consacré à Batman. 


Tu as sûrement adoré la trilogie de Christopher Nolan (comme beaucoup d'entre nous) et tu souhaites certainement prolonger le plaisir par la lecture de quelques planches, ou approfondir tes connaissances sur le sujet. 
Ne t'inquiètes pas, il y a de quoi se régaler parmi les multiples publications sur le chevalier masqué, mais seules trois d'entre elles seront citées ici, celles qui se rapprochent le plus de chacun des films qui compose cette trilogie.

Batman Begins 


En 2005, Christopher Nolan débarque avec une version de Batman revisitée qui a mis tout le monde d'accord, néophytes et fans. Après les superbes adaptations de Tim Burton, la folie Batman est retombée comme un soufflet grâce à la patte quelque peu indigeste d'un Joël Schumacher plus que décevant. Nolan nous apparaît donc comme le messie, celui qui va nous libérer de la médiocrité. Le film est un grand succès et Christian Bale endosse le rôle du chevalier avec brio, une nouvelle ère cinématographique est née. 

A la vue de ce Bruce Wayne particulièrement sombre, et de ce film réaliste dans lequel la chauve-souris prend son envol, il me paraît naturel de t'orienter vers un album sans précédent qui a pleinement participé au relookage des héros DC : Batman, année un de Frank Miller et David Mazzucchelli. (Chronique ici )


Bruce wayne, après un périple de plusieurs années loin de chez lui, revient dans une Gotham qui ne ressemble plus vraiment à la ville qu'il avait quittée. Corruption, criminalité, sont les fers de lance de la cité et notre héros tâchera de trouver un moyen d'y rétablir la justice. Un comic-book qui raconte essentiellement la première année de « vie » de Batman et un must have pour tous les fans.




The dark knight 


Second opus de la trilogie, The dark Knight met en scène le Joker qui prend peu à peu le contrôle de la mafia à Gotham. Farouche adversaire de notre chevalier noir, le Joker se révélera totalement incontrôlable. 

Ce second volet est certainement le meilleur de la trilogie, comme cela arrive souvent (mais voui, je suis une farouche « défenseuse » des seconds volets, rappelle-toi du second Parrain, de l'Empire contre-attaque ou du second Hellboy ! Voui, nous sommes d'accord...), mais c'est aussi celui qui met en scène un Joker tellement brillant qu'il dépasserait presque celui de Jack Nicholson (mais oui, je le pense). Heath Ledger est juste impressionnant de charisme et de justesse dans ce rôle qu'il a pris soin de préparer en se basant sur le comic-book The Killing Joke d'Alan Moore et Brian Bolland écrit en 1988 (délecte-toi de cette merveilleuse transition, c'est tout un art !). 


Album particulièrement sombre qui nous montre un Joker proche de la folie, The Killing Joke est une pépite qui permet idéalement de se familiariser avec ce vilain particulier. Tu y retrouveras la même méthode utilisée dans le film, pousser ses adversaires à devenir les bourreaux, le Joker étant persuadé que même l'âme la plus noble de Gotham peut commettre le pire si elle a passé une mauvaise journée. (Petite info au passage, Urban Comics réédite le titre en mars 2014, oui, tu peux sauter de joie !)






The dark knight rises 


Magnifique épilogue de la saga, The dark knight rises nous montre un Bruce Wayne vieillissant, physiquement et moralement diminué, qui se cache au fond de son manoir depuis les événements de l'opus précédent. 6 ans après, le Batman n'a toujours pas montré le bout de sa cape et est toujours considéré comme l'ennemi à abattre. Pourtant, l'arrivée d'une voleuse particulièrement douée et surtout, d'un adversaire plus que redoutable va pousser la chauve-souris à sortir de sa grotte et rendre justice une dernière fois, avant de tirer sa majestueuse révérence. 

Christopher Nolan clos sa trilogie sans fausses notes et nous balance un Bane puissant et flippant campé par un Tom Hardy méconnaissable (oublie le Bane de Shumacher, je t'en supplie). C'est beau, c'est fort, c'est même émouvant, le seul bémol étant pour moi la présence de Marion Cotillard. Mais qu'importe, nous sommes là pour papoter BD, et sans aucune hésitation je te jette un Knightfall dans ta face. 


Série en 5 albums, Knightfall raconte la défaite du chevalier noir face à un adversaire violent et intelligent : Bane. Celui-ci libère les prisonniers d'Arkham et provoque la chute de notre chevalier en l'épuisant et en l'isolant. Bane tirant sa force de la détresse de son adversaire jusqu'à réussir à le briser. Saga légèrement old school (elle date tout de même de 1993/1994) Knightfall est une œuvre essentielle dans l'univers de Batman, mainstream à souhait, mais qui marque un tournant majeur pour notre chevalier masqué. 



A noter que si tu veux en savoir plus sur Bane, qui est, avouons-le, un génie du crime organisé, je te conseille de lire La revanche de Bane qui revient sur son enfance et donc sa genèse. 


Et voilà, ce second épisode est terminé, à bientôt pour papoter jupette en cuir tout en hurlant : « This is Spartaaaaaaaaa », et je te le promets, ce ne sera pas dans 20 ans.



mercredi 22 janvier 2014

Austenland



Synopsis :

Obsédée par la mini-série de la BBC "Orgueil et préjugés", une jeune femme se rend dans le parc d'attraction consacré à Jane Austen afin de trouver l’homme idéal.

Mon avis :

Adaptation très attendue du roman de Shannon Hale, Austenland est le film pour fifilles par excellence tant il permet de passer un moment de bonne humeur sans prise de tête, avec de beaux mâles, des héroïnes rigolotes et des situations caricaturales à souhait. Certes, l'ensemble est à prendre au second degré et c'est principalement en restant dans ce registre qu'on peut l'apprécier. 
Des libertés ont été prises par rapport au livre original, exit la tatie et son drôle d'héritage, notre Jane va casser sa tirelire et dépenser toutes ses économies pour son séjour à Austenland afin de pouvoir assouvir son plus gros fantasme. Mais voilà, arrivée à destination, comme le savent ceux qui ont lu le roman, tout ne se passe pas comme elle l'avait prévu. 


Malgré les apparences, plusieurs points forts sont à noter pour cette adaptation qui est, reconnaissons-le, bien plus loufoque que l’œuvre d'origine. Le casting déjà, est plus que parfait. Keri Russel est très convaincante sous les traits de notre héroïne oscillant entre naïveté et espièglerie, car le personnage n'est pas aussi tiède qu'il n'y paraît. JJ Feild est sublime en Mr Nobley, « Darcysant » à souhait, mais ne soyons pas étonnés, l'acteur est un habitué des œuvres Austenienne, il était déjà un Mr Tilney parfait dans la version de Northanger Abbey de 2007. 


Quant aux personnages secondaires, de Jennifer Coolidge à Bret McKenzie, ils forment une galerie fantaisiste et totalement farfelue que nous prenons beaucoup de plaisir à suivre. Notons également des clins d’œils très sympas aux adaptations des œuvres de Jane Austen, comme la présence de Ruppert Vansittart en Mr. Wattlesbrook, déjà saoul la plupart du temps dans l'adaptation de la BBC de Pride and Prejudice (rappelez-vous de Mr Hurst).


Des passages m'ont particulièrement marquée comme la mise en scène de la pièce de théâtre, qui, je l'avoue, m'a fait mourir de rire. 

Bref, vous l'aurez compris, l'ensemble ne vole pas haut car le second degré est vraiment ici à son apogée, mais j'ai beaucoup ri, de moi aussi, car quoi qu'on en pense, certaines réflexions ou situations cocasses nous font particulièrement écho. Un film à voir entre copines, sans se prendre au sérieux, pour passer un moment de franche rigolade tout en bavant devant JJ Feild. Et sincèrement, je n'en demandais pas plus.





Fiche Technique

Austenland
Film britannique de Jerusha Hess (2013)
Avec : Keri Russell, JJ Feild, Jennifer Coolidge...
Durée : 1h37 mn
Genre : Comédie, romance

lundi 20 janvier 2014

Aventures & Passions... mon amour.



Lecteur,

Aujourd'hui est un grand jour. Comme tu le sais, j'ai récemment déménagé dans une tour moyenâgeuse qu'elle est trop belle, avec plein de poutres, de bois, de lambris et de bruits bizarres. Les gens qui veulent me voir doivent grimper grâce à ma chevelure et comme j'ai les cheveux courts, je risque de ne pas recevoir de visites avant plusieurs décennies. Il y a aussi de grandes fenêtres qui laissent entrer la lumière (vu la taille de mon précédent appartement, j'avais du mal à faire la différence entre le jour et la nuit) et, le plus important, un bureau, un espace rien qu'à moi avec mes bibliothèques, mon pc et mon bordel (enfin surtout mon bordel).


L'installation prend du temps et une de mes dernières bibliothèques murales a enfin été posée. Je ne suis que joie, car c'est celle qui a l'honneur de porter mes Aventures & Passions. De magnifiques rangées de rouge écarlate tapissent l'entrée de mon boudoir et je me dis que je suis enfin chez moi.

Et là tu te demandes de quoi je parle. Je comprends, tu n'es peut-être pas un habitué de cette collection après tout, voir, tu ne lis pas de romance du tout. Mais je vais te rafraîchir la mémoire.

ça c'est juste pour te mettre en condition...

Aventures & Passions est une collection sentimentale créée par les éditions J'ai Lu en 1991. Principalement dédiée à la romance historique, elle arborait fièrement des couvertures assez suggestives pendant plusieurs années, dont le rouge était reconnaissable entre tous. Et quoi qu'en disent les bien-pensants (ceux qui lisent de la vraie littérature, tu sais !), chaque titre de la collection se vend en moyenne à 20.000 exemplaires, de quoi faire taire pas mal de monde. 


A ce jour, la collection comprend plus de 800 titres et comptabilise plus de 20 millions d'exemplaires vendus. Autant te dire lecteur que si tu n'es jamais tombé sur une couv vintage avec un écossais en kilt et une jeune femme jupe retroussée et au visage extasié, c'est que tu n'es jamais sorti de ta chambre.


Ma première rencontre avec un Aventures & Passions (A&P, pour les intimes) fut dans les années 90 (j'avoue ne pas me rappeler de la date exacte) et c'est Kathleen Woodiwiss et son fabuleux Quand l'ouragan s'apaise qui m'a ouvert les portes d'un monde que je ne connaissais pas, celui de la romance historique :



Ses héroïnes fortes au destin parfois tragique, ses héros chevaleresques ou torturés... 



sa passion, sa sensualité, ses scènes hot...


et surtout, ses happy end qui font du bien au moral et au cœur.



Depuis, je n'ai jamais cessé d'en lire et, de toutes les collections offrant de la romance historique, A&P reste ma préférée et ce, pour plusieurs raisons : elle est d'une grande qualité éditoriale, que les auteures publiées soient mondialement reconnues ou d'une notoriété plus discrète, les titres édités sont majoritairement de qualité ; c'est aussi une collection variée, que tu sois plus attiré par les romances de types régence ou que tu aies envie de minauder du côté du Far West, elle offre une grande diversité de titres qui permettent de satisfaire le plus grand nombre. Les visuels de couv, qu'ils soient vintage ou non, sont plutôt atypiques et c'est ce qui fait le charme et l'envie d'en remplir entièrement ses rayonnages (et depuis quelques temps, les visuels sont particulièrement beaux). Et puis, je l'avoue, on n’oublie jamais ses premiers amours et j'ai donc beaucoup de tendresse et d'affection pour cette collection.


Bref, j'avais juste envie de rendre un petit hommage à mes petits livres rouges qui trônent fièrement chez moi, gardés de près par Loki (lui aussi, au fond de son petit cœur, c'est un grand romantique) et qui se sentent comme un poisson dans l'eau au milieu des Austen, Shakespeare et autre Patricia Briggs, car chez moi, toutes les littératures trouvent leur place...





Source pour les chiffres : Wikipédia 

mercredi 15 janvier 2014

Ahhhh Noël... vive les copines !


Ce qui est génial avec les fêtes de fin d'année, c'est qu'en plus de faire plaisir à ses proches ou ses enfants (ce sont certainement les meilleurs moments), on peut faire plaisir aux copines. Et les copines vous le rendent bien, ça je peux vous l'assurer. J'ai été honteusement gâtée cette année, et recevoir ces petits paquets a gonflé mon petit cœur de joie. 
Et puis, il y a les cadeaux que l'on se fait à soi-même, car comme je le dis toujours : qui est mieux placé que moi pour savoir ce dont j'ai envie à l'instant où j'en ai envie ? Hein ? Dans ces cas-là ma CB devient une grande amie \o/ (mon banquier, beaucoup moins).

Et puis il y a les cartes. Je suis peut-être de la vieille école, mais j'aime envoyer mes vœux par écrit. Passer du temps à choisir la bonne carte, pour la bonne personne, lui écrire (en vrai, avec de la vraie encre et tout) un petit mot et l'envoyer par la poste. Oui, ça demande du temps, un petit effort financier, mais c'est tellement bon et ça fait tellement du bien, que c'est mon petit plaisir annuel. Je n'ai pas encore terminé tous mes envois, mais j'ai eu le plaisir de recevoir quelques cartes de copines, je vous en ferai part lors d'un prochain billet (oué j'aime me la péter avec mes cartes !)

Pour l'instant, place aux cadeaux, car c'est super important d'avoir à nouveau 15 ans... 

Quand les copines savent faire des marque-pages et vous envoie les plus beaux mâles de la terre *_*


Et en plus, elles connaissent votre goût immodéré pour les carnets de notes \o/


Quand les petits lutins belges mettent leur bonnet de Mère Noël, c'est juste un véritable bonheur...


Quand, en plus, Mr Thornton, Loki et le Doctor s'invitent à votre maison, ce n'est que jubilation \o/


Et on n'oublie pas Shakespeare et son Coriolanus que je dois réviser sérieusement, car un Général romain m'attend à Londres bientôt...


Et puis, il y a celles qui prennent soin de votre apparence, et vous donnent de bons conseils pour éviter de ressembler à un travelo... et vous trouvent la bonne palette de couleurs qui a trop la classe *_*


Il y a les copines qui pensent aussi à vos oreilles, aux douceurs et au calendrier à mettre sur le frigo ^^


Et celles qui partent en convention à Londres et qui vous ramène le Dalek qui va bien et que j'utilise à chaque fois que Le Poulpe vient m'embêter quand je suis en train de travailler... Exterminaaaaaate !


Et puis les copines qui vivent en Allemagne et qui même de là-bas, ne vous oublient pas... <3



Vous voyez ? J'ai été pourrie gâtée ! Alors à vous toutes, je vous dis un énorme merci :)