Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






mercredi 15 juin 2016

Vampires, je vous aime.




Il y a des jours où le trop plein d'émotion, l'actualité ou la pression m'oblige à débrancher sous peine de laisser sur place un estomac déjà fortement abîmé. Le pauvre subit beaucoup trop de stresse, s’auto-mutile régulièrement et me lance des signaux fort du genre "Débrannnnnnnnnnnnche". Non, il ne me chante pas du France Gall mais me cloue sur mon canapé pendant des jours. Le salaud. Les estomacs sont tous des salauds. On leur fait confiance, on leur donne une fonction vitale et ils nous lâchent, comme ça, sans crier gare pour aller feignasser au soleil... Mais je m'égare. 

Je disais donc, débrancher. Tu le sais lecteur, je t'en ai déjà parlé, je révise en ce moment. Mes oraux sont dans 15 jours. 15 petits jours. De rien du tout. C'est donc bientôt. Je suis donc une vraie bombe à retardement. De plus, l'actualité ne m'aide pas à me détendre. Ce doit être la même chose pour toi je présume. Les gens et les évènements me donnent envie de m'isoler sur une île déserte, avec personne, enfin juste mon mari et ma fille. Et un accès internet. Faut quand même pas déconner. 

J'ai donc décidé d'écrire un article sur les vampires. Mais pas un article sérieux hein, car ça on s'en carre un peu l'oignon du sérieux en ce moment non ? Je ne vais pas philosopher sur le pourquoi du comment que j'aime les vampires. Émettre des hypothèses pseudo-psychologiques stipulant que le fantasme de la pénétration.... ou l'envie de manger les gens.... ou de se faire bouffer.... bref, on s'en fout. Je demande juste à mes vampires d'être charismatiques, méchants et de se foutre à poil. 




Alors, voilà, je vais te présenter mes vampires d'amour que je préfère. Pas forcément ceux de la littérature fantastique (bien que certains en font forcément partie), mais ceux du grand et du petit écran. Du plus loin que je me rappelle, j'ai toujours été fascinée par les vampires. Et ça date. Je crois que le premier film vampirique que j'ai pu voir était une version de Dracula. Celle de John Badham de 1979 avec Franck Langella. C'était à la télé bien sûr, et j'étais effrayée. Je me demande encore si c'était à cause des crocs de Dracula ou de son brushing.



Allez, on y va pour la présentation ? Il n'y a pas forcément de classement. Je les aime tous d'amour, pas du tout platoniquement, séparément ou tous d'un coup. Je ne suis pas difficile.

Lestat

Comment parler de vampires classieux et charismatiques sans penser à Lestat ? Hein ? Ce n'est juste pas possible. Quand je parlais de littérature plus haut, il est évidement que l'on doit cette merveille à Anne Rice (Anne je t'aime) et au réalisateur Neil Jordan qui nous a offert la cultissime adaptation cinématographique d'Entretien avec un vampire.


Pour moi, Lestat, c'est Tom Cruise. Et uniquement Tom Cruise. J'essaie encore d'oublier la pathétique adaptation de La reine des damnée avec Stuart Townsend (désolée Stuart).



Lestat donc, cruel, mégalo, charmeur (je crois que le mot est faible), serait capable de faire fondre un troupeau de nones... et de les bouffer après. Mais une grande sensibilité aussi, tout au fond de son petit cœur qui ne bat plus (si si Lestat !). On a envie de lui faire plein de câlins, même si on sait qu'on n'aura pas forcément le temps de tomber la culotte après. Je t'aime Lestat.

Ne me regarde pas comme ça...

Dracula

Le grand, le beau, le puissant Dracula. Bram Stoker nous l'a présenté, Hollywwod en a fait une icône. Certainement l'histoire (et le personnage) la plus adaptée au cinéma. Je t'ai parlé de la version de 1979 plus haut avec Frankounet, mais celle qui m'a fait le plus vibrer est bien celle de Coppola de 1992, avec un magnifique Gary Oldman sous les traits du Prince himself. 



Dracula donc, prince déchu et incompris qui a combattu des hordes de turcs pour sauver sa Transylvanie. Monstre cruel, vivant reclus dans son château gothique en ruine. Y a pas du gros fantasme là ? Hein ? Sans parler du dandy déambulant dans un Londres victorien, que celles qui n'en a pas rêver me jettent le premier pieu. Je n'ai qu'une envie quand je le vois, c'est desserrer mon corset ! (et pouvoir respirer). 



De plus, c'est un homme (enfin, j'me comprends) qui a le cœur brisé et qui a perdu son grand amour (allez-y les filles, faites la queue) et qui peut faire preuve de beaucoup de tendresse quand il retrouve sa moitié.



On a même parfois tendance à oublier que c'est un monstre sanguinaire, un vrai, et qui ne brille pas au soleil, d'ailleurs ça le fait bien marrer !


Il y a une autre version, très différente, que j'ai beaucoup aimé, c'est celle de Dracula Untold. Pour plusieurs raisons. Déjà, c'est un préquel puisque nous voyons Vlad avant qu'il ne devienne un vampire. Et puis il y a Luke Evans. Luke Evans souvent nu. Luke Evans qui se bat avec une épée. Luke Evans partout. Tout le temps. Même dans son bain. Luke Evans.









Bref, je n'ai qu'une chose à dire : Luke Evans.

Spike

Ahahah, fan de Buffy, ne t'en déplaise, je n'aime que Spike et je n'aimerai que Spike jusqu'à l'infini !


Pourquoi ? Parce que ! C'est une explication qui en vaut une autre. Pour sa coupe à la Billy Idol, pour sa connerie et sa badasserie (oui j'invente des mots), pour ses tendances psychopathes, pour sa passion toute personnelle pour Buffy...



Il n'est guère différent de certains héros de la littérature érotique actuelle, sauf que lui il a une bonne excuse pour jouer les psychopathes : il n'a pas d'âme. Cela dit, je l'aime, d'amour, il a été et il restera mon grand fantasme de jeune adulte devant l'éternel.

C'est bon, fais pas cette tête...

Jerry Dandridge

Vampire, vous avez dit vampire ? Tu t'en rappelle lecteur ? Tu étais peut-être trop jeune, mais pour moi, ce fut le premier film de vampire vu au cinéma, j'avais 11 ans. Ce fut un grand moment dans mon cœur et dans ma culotte, mes premiers émois transpireux, oui, je suis profondément tombée amoureuse de Jerry, alors interprété par Chris Sarandon.


Il avait la classe dans son costume année 80, le sourire charmeur et il ne se nourrissait que de bombasses avec des gros seins. Il était méchant et j'étais contente qu'il meure à la fin, mais quand même, il me faisait des choses dans mon corps, surtout pendant cette scène, dans la boîte de nuit, où il traque Emmy (oui Jerry traque, il ne drague pas lui !)

Chaleuuuuuuur !
Le regard de braise et la démarche féline, le tout sur une super musique hyper branchée du moment que maintenant quand j'y pense j'ai honte. Mais j'aime TOUJOURS Jerry.



Maintenant, je suis grande (j'ai dit grande, pas vieille !) je regarde toujours Jerry avec une infinie tendresse.



Eric

Amis de La Communauté du Sud, je vous salue bien ! Cette génialissime série qui se termine comme une bouse (Charlaine, je te hais) aura au moins eu le mérite de créer ce dont j'avais toujours rêvé : le vampire viking. Tu sais à quel point j'aime les vikings. Et à quel point j'aime les vampires. Donc tu penses bien que le mélange des deux est pour moi une espèce d'apothéose. Orgiaque. Et puis il y a eu la série télé, True Blood. Et là, double orgasme.



Oui, car quand on a lu la série, on ne peut qu'approuver le choix de l'acteur, Alexander incarne un superbe Eric. Quand on a lu le tome 4, et que mon viking saute enfin Sookie (désolée mais je l'ai attendu, cette scène, pendant longtemps, alors je voulais du sexe, du vrai, du qui mouille tout et casse tout sur son passaaaaaaaaaaaaaaaaaaage !) on ne peut qu'approuver, encore une fois, le choix de l'acteur... 



La série télé est rapidement partie en sucette (j'ai abandonné après la saison 4) mais c'était plutôt jouissif de voir ce personnage, que j'ai adoré, à l'écran. En bref, Eric forever.


Damon Salvatore

Dans la série The Vampire Diaries, je prends le grand frère. Pas que le cadet ne soit pas intéressant, mais il est juste chiant. Damon est violent, brutal, parfois cruel, calculateur et il ne cède pas à la mode végan vampirique du moment (il sauve au moins les écureuils, lui !). Il se nourrit de sang humain, boit des litres de whisky et adore la compagnie des femmes.


Il est aussi fou amoureux d'Elena, mais ça, on s'en tape. Il est ce pourquoi je regarde la série, sans lui, j'avoue que je n'y aurait même pas jeté un coup d’œil. Les amours adolescents, ça me gonfle, j'ai passé l'âge, mais avec lui et son sarcasme toujours déplacé, ça se laisse regarder, et j'irais même jusqu'à dire qu'on se laisse facilement prendre au jeu. Et même qu'en ce moment je me tape plusieurs épisodes par jour. Mais chut. Faut pas le dire. En bref, Damon.



Klaus

Voilà. Nous y sommes. De The Vampire diaries à The Originals, il remporte tous les suffrages. Bien que dans mon cœur, son frère Elijah tienne une place particulière, j'aime Klaus profondément dans ma culotte.



C'est une véritable enflure mégalo, il est manipulateur et cruel, mais putain, qu'est-ce-qu'il est canon !


Voui, même là. J'ai envie de lui réciter des poèmes d'amour, je vais d'ailleurs en faire un, là, tout de suite :

"Klaus, Klaus, Klaus,
Dévore-moi Klaus,
Klaus, Klaus,
Attache-moi Klaus,
Klaus,
Klaus, Klaus"

Voilà, je sais, c'est du talent à l'état pur, tu pourras d'ailleurs t'inspirer de mon poème pour trouver le titre de ton prochain roman érotico-psychopathe lecteur, il est libre de droits.

Klaus approuve !

Tu auras noté que mes préférences vont vers les vampires méchants, pervers et égocentriques, en bref, des enflures à l'état pur, parce que c'est comme ça que je les aime. Et tout-à-fait entre nous, ils me font moins peur que Christian Grey.


Parce que ce sont des vampires, des monstres issues de l'imaginaire et que part définition, ils sont dangereux, mais en vrai... ils n'existent pas. J'ai beaucoup plus de mal avec les trous du cul quand ils ne portent pas de crocs. 

Sur ce, je te souhait une bonne journée lecteur, ça m'a fait du bien d'écrire cet article, merci donc de le lire. Prend soin de toi et des autres ;)