Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






vendredi 31 décembre 2010

Sans Ame


Envie de tarte à la mélasse et de loups-garous écossais ? Une chasse aux vampires en pleine Angleterre victorienne peut-être ? Patientez jusqu'au 12 janvier, Alexia Tarabotti arrive et vous ne verrez plus jamais les ombrelles du même œil !

Mélange savant de steampunk et d'urban fantasy, Sans âme, premier opus de la saga de Gail Carriger débarque enfin en France et j'ai eu la chance de lire les épreuves non corrigées.
Ce fut un délice, une révélation, voici mon avis ;-)







Sans âme (Le Protectorat de l'ombrelle)

de Gail Carriger

Editions : Orbit
A paraître le 12 janvier 2011


Présentation de l'éditeur :

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

Mon avis :

Comment ne pas fondre devant ce roman à mi-chemin entre le steampunk et l'urban fantasy ? Bonne surprise de ce début d'année, Sans Âme de Gail Carriger est un O.V.N.I. tel que l'on aimerait en lire plus souvent. Les éditions Orbit ont eu du flair (comme toujours) et Alexia Tarabotti est en lice pour devenir une héroïne incontournable et irrésistible !

Nous n'allons pas trop revenir sur l'histoire car il est bon, parfois, de découvrir pleinement un univers singulier sans que personne n'en dévoile les facettes. Tout ce que nous pouvons vous dire, c'est qu'elle se situe à l'époque victorienne, en plein Londres, dans un monde où les êtres surnaturels ont fait leur coming out et où la reine s'entoure de vampires et de loups-garous comme conseillers secrets. L'ère industrielle bat son plein et les découvertes scientifiques les plus extravagantes fascinent la population.
Alexia Tarabotti est une vieille fille particulière, puisqu'elle n'a pas d'âme. Comme feu son père, un italien au caractère bien trempé, elle est ce qu'on appelle une paranaturelle. A son contact, les pouvoirs surnaturels des vampires et autre créatures s'annulent, si bien qu'elle est crainte autant qu'elle intrigue. Aînée d'une famille recomposée, elle n'est guère appréciée parmi ses proches car son physique (brune, teint mat, visage fort, la méditerranéenne dans toute sa splendeur) et son caractère sont très éloignés des standards de la mode.
Habituée à être rabaissée et peu regardée, elle s'étonne de l'intérêt que porte Lord Maccon à son endroit – beau, écossais, loup-garou alpha et enquêteur de la reine – et se retrouve mêlée à une enquête compliquée où des vampires disparaissent et d'autres s'écroulent sur des tartes à la mélasse. Autant vous dire que ce dernier point va grandement la contrarier !

Gail Carriger nous offre un roman haut en couleur où l'humour est constamment présent tant dans le style que dans les situations. Une intrigue intéressante et bien menée avec des personnages excentriques et jouissifs. Un soupçon de romance et de sensualité vient pimenter le tout. Un juste mélange de comédie et de fantastique mais qui n'en n'oublie pas moins l'émotion, car même si les événements sont cocasses et les dialogues ravageurs, Alexia est une femme très attachante et qui nous touche en plein cœur.

Un livre original, à des années lumières de nos lectures actuelles. Espérons que l'éditeur ne mettra pas nos nerfs à rude épreuve et publiera la suite « Sans forme et sans honte » rapidement, car ce livre vous donne une furieuse envie d'ombrelle victorienne, de thé et de tarte à la mélasse. C'est trop bon, on en veut encore !

jeudi 30 décembre 2010

Remember Me


Oui, bon, je sais que ma chronique date un peu, vu qu'elle a été écrite à la sortie du film en salle, mais c'est qu'il faut bien le remplir ce petit blog ^^
De plus, j'avoue que ça a été un vrai coup de cœur ... ma chronique parle d'elle même ^^


Remember Me


Film américain


Sortie le 7 avril 2010

Avec : Robert Pattinson, Emilie de Ravin, Chris Cooper

Genre : Drame, romance
Durée : 01h53 min



Synopsis :


Tyler est un jeune New-yorkais de 22 ans en rébellion contre sa famille et la société suite à un drame familial. Après une altercation avec un policier, il décide de se venger en séduisant la fille de celui-ci. Mais Ally se révèle être une jeune fille fragile et imprévisible dont il va tomber fou amoureux. Ce qui ne devait être qu'une plaisanterie cruelle se transforme vite en une histoire qui les marquera à jamais...




Mon avis :


Il y a des films qui attirent un certain public et qu’on va voir par curiosité, parce qu’on aime bien l’acteur principal ou parce qu’on a lu deux ou trois bons retours à son sujet. C’est un peu pour toutes ces raisons que je me suis décidée à aller voir Remember Me, toute seule. Dans mon petit cinéma de quartier, les grandes salles sont réservées aux grosses productions. Place à Alice aux pays des merveilles ou Adel Blanc-sec, les autres se retrouvent relégués dans de toutes petites salles avec de tout petits écrans. Pas grave, j’ai peur de rien.

Quand je suis rentrée dans ma toute petite salle donc, j’ai été submergée par un brouhaha incessant de discussions à toutes les sauces, et oui, celle-ci était remplie de femelles de 14 à 20 ans, portables à la main et bonbons Haribo dans la bouche. J’ai tout d’un coup réalisé que je me sentais bien seule … et bien vieille. Je suis allée m’installer, le plus silencieusement possible parce qu’à peine 2 minutes de présence en ce lieu aurait pu flanquer une migraine atroce aux plus grandes gueules de la planète … et oui, les filles ça piaille beaucoup trop.

Arrivée prés d’une demi-heure à l’avance, je me suis remerciée intérieurement d’avoir pris un livre. Sauf que les mouettes m’ont quelque peu empêché de me concentrer sur ma lecture, et j’ai eu toutes les difficultés du monde à rester dans la salle, commençant sérieusement à douter de mon choix ciné du jour.

Dieu merci, quand le générique de début est enfin arrivé, les mouettes ont commencé à se taire les unes après les autres, et j’ai pu enfin goûter au silence si agréable des salles obscures … enfin presque : les bonbons Haribo étant toujours présents.

Prés de 2 heures plus tard, je suis submergée par un tourbillon d’émotions. Le plaisir déjà, de retrouver une distribution brillante. Rob Pattinson bien sûr qui nous prouve encore une fois, qu’en plus d’être un beau gosse, c’est un formidable acteur. Il nous campe un Tyler douloureusement tourmenté avec finesse, sans surenchère qui aurait pu stéréotyper le personnage. Sa compagne Emilie de Ravin joue une Ally touchante et pétillante avec un soupçon de fragilité qui lui confère tout son charme.

Mais mon plus grand coup de cœur vient des parents : Pierce Brosnan en père détaché, Chris Cooper en veuf tourmenté, Lena Olin en mère aimante … malgré leur peu de présence à l’écran, ils nous troublent par leur formidable jeu d’acteur, parce que ce film ne parle pas uniquement du mal être de deux jeunes adultes. Il parle aussi de la douleur d’être parent. De cette difficulté que nous avons à voir grandir nos enfants, à les voir souffrir, à les laisser partir. Cet amour qui nous lie aussi incompréhensible soit il est la source de tout. Aimer à en avoir mal, c’est ça être parent. Chacuns, à leurs manières, ont su exprimer toutes les facettes de se rôle souvent empli de joie, parfois ingrat, affligeant inévitablement. Parce qu’il est difficile de faire le deuil de l’enfant parfait, celui qu’on avait imaginé. Parce que sentir basculer dans le néant la chair de sa chair, sans pouvoir intervenir, est un supplice. Parce que survivre à leur disparition est un enfer.

Voilà, ce qu’en 1h53 minutes cette petite production, sans prétention, m’a fait comprendre. Chacun ira de son interprétation, celle-ci est la mienne. Et je ne regrette vraiment pas d’avoir réussi à braver la tempête de mouettes aux bonbons Haribo, parce que ce film est un pur moment d’émotion comme je n’en ai pas vu depuis longtemps.

mercredi 29 décembre 2010

Défi lecture 2011


Et vi ! votre servante a décidé de participer au Défi lecture 2011 organisé par les sites Vampires et Sorcières et ABFA. Voici les règles :

Pour 2011, les forums ABFA et Vampires & Sorcières ont décidé de proposer à leurs membres un challenge lecture. Le principe en est simple : lire un livre et écrire un avis. Rien à gagner sauf le plaisir de participer à une activité commune et de partager son opinion.

 le challenge se déroulera du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2011. Pour des soucis d'organisation, vous devrez vous inscrire impérativement avant le 31 décembre 2010.

 aucun livre ne vous sera imposé ; les catégories des livres choisis le sont par contre. En tout, le challenge comptera 26 ouvrages.

 15 imaginaires (Science-fiction, Fantasy, Urban Fantasy, Romance paranormale, Young Adults en rapport avec le fantastique...)

 5 classiques (œuvre datant d'avant 1940 et non fantastique. Ex : Les Hauts de Hurlevent, Madame Bovary...Dracula sera classé dans les imaginaires)

 1 pièce de théâtre

 3 mangas ou comics (en 1 ou 2 tomes, pas de série à rallonge, il n'est pas question de critiquer le tome 54 de Détective Conan)

 1 Harlequin (un vrai de vrai de la marque Harlequin, les collections Darkiss, Mira et Nocturne sont exclues)

 1 livre bonus au choix

 hormis la pièce de théâtre, les livres devront faire un minimum de 150 pages, ce qui ne devrait pas être trop difficile à respecter.

 une histoire en deux tomes ne compte que pour un seul livre.

 un auteur ne pourra être choisi plus de deux fois (même si la série est différente, le but est de diversifier un peu. Impossible de lire un Succubus, un Vampire Academy et un Cygne noir.).