Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






mardi 28 avril 2015

Avengers : l'ère d'Ultron



Second crossover qui clôt la phase 2 du MCU, Avengers : l'ère d'Ultron est un énorme blockbuster à la hauteur de nos attentes et qui légitimise Joss Whedon comme un grand réalisateur.
Car, que l'on aime ou pas les films de super-héros, force est de reconnaître qu'il a parfaitement maîtrisé son sujet, mieux que pour le premier opus, qui fut la grosse surprise de l'année 2012.

Il est évident qu'après le carton gigantesque du premier Avengers, Joss Whedon était attendu au tournant. La pression fut énorme, à tel point que l'on pouvait se demander si le maître d’œuvre allait s'en sortir. L'effet de surprise passé, il fallait du génie, de la maîtrise et du talent pour faire de ce second volet un élément majeur du MCU et, quoi qu'en disent certains, le pari est réussi.


Le premier film avait beaucoup divisé les médias et ce second ne fait pas exception. Cependant, le public est au rendez-vous et mis à part les jamais-contents, la satisfaction et le kiff intégral sont présents.

Tout d'abord, il est bon de noter qu'Avengers : l'ère d'Ultron n'est pas qu'un film d'action et de baston puisque que Whedon a réussi le tour de force d'équilibrer action, émotion et intimité sans que cela soit soporifique ou pénible pour le spectateur. Si le film s'ouvre sur une gigantesque séquence à la James Bond (et assez époustouflante, avouons-le), la pression retombe pour laisser place à la réflexion et même à l'introspection à l'instar d'Ultron, super-vilain torturé dont la folie s'installe progressivement.


Pour le coup, des questionnements importants divisent les Avengers à tel point que l'on sent poindre les prémices d'un Civil War tant les valeurs idéologiques de Steven Rogers et Tony Stark sont opposées. Mais, comme nous n'en sommes pas encore là, les Avengers doivent rester unis pour combattre cet ennemi qui les déstabilise beaucoup.

En parlant de malaise et d'éléments perturbateurs, venons-en aux petits nouveaux : les jumeaux Maximoff.


Tous ceux qui lisent des comics savent l'importance cruciale de ces deux nouveaux héros dans l'univers Marvel. Ils connaissent également leur véritable origine. Mais, droit oblige (les mutants appartiennent à la Fox), il fallait les introduire dans l'histoire de manière logique en tenant compte de l'existant faisant de Pietro et Wanda des « Optimisés ». Idem pour Ultron et La Vision dont l'origine est revue et corrigée en plaçant Stark au centre de leur création. Le tout est cohérent et fonctionne assez bien, si on laisse de côtés nos regrets face aux guéguerres des studios (tôt ou tard, les Mutants devront rentrer à la maison hein !, ça suffit les conneries !)

Autre point fort du film : Whedon recentre sa caméra sur des personnages peu exploités dans les précédents opus comme Hawkeye, Hulk ou Black Widow, nous offrant de jolis moments intimistes et assez touchants que nous n'avions pas vu venir et c'est assez rafraîchissant.
Quant à l'humour si typique des films Marvel Studios, il est ici toujours présent, mais utilisé avec parcimonie, rendant le film plus sombre, plus sérieux, laissant planer le doute sur l'avenir de l'humanité.

Pour conclure, Joss Whedon nous balance encore une fois une grosse claque dans la face, parfaitement maîtrisée, aux scènes d'action époustouflantes. Et même si j'ai quelques interrogations face à certains choix scénaristiques, je ne peux que m'incliner devant le travail colossal du réalisateur. D'ailleurs, celui-ci nous promet une version longue et pas mal de scènes supplémentaires en blu-ray, vivement !!


 Fiche technique :
Avengers : l'ère d'Ultron
Film américain de Joss Whedon (2015)
Avec : Robert Downey Jr, Chris Evans, Mark Ruffalo...
Genre : action, aventure, SF
Durée : 2h22 mn

lundi 13 avril 2015

50 nuisances d'Earl Grey

Cinquante nuisances d'Earl Grey
de Fanny Merkin

Éditions Milady
Collection Romans poche

Sortie le 23 janvier 2015




Présentation de l'éditeur :

Comme le hasard fait bien les choses, Anna, étudiante naïve aux mensurations idéales, a rencontré un homme incroyablement riche, divinement mystérieux, et délicieusement plus âgé qu’elle. Depuis, elle passe son temps à soupirer et à se mordre la lèvre inférieure.
Surmonter les cinquante nuisances d’Earl Grey ne sera pas une mince affaire. Entre son admiration sans bornes pour le groupe Nickelback, son insupportable penchant pour le goût de la Bud Light et sa singulière addiction au BDSM (Bardes, Dragons, Sorcellerie et Magie), Anna n’est pas au bout de ses surprises… et vous non plus.


Mon avis :

Que l'on ait aimé ou pas la maintenant très célèbre saga de E.L. James, force est de reconnaître que cette parodie (publiée par Milady peu de temps avant la sortie du film, un heureux hasard ?) met parfaitement en lumière les faiblesses de l'histoire d'origine. Enfin, si l'on peut parler ainsi puisque 50 nuances de Grey est déjà une fan fiction du Twilight de Stephenie Meyer à la base.

Le fameux Earl Grey nous apparaît presque sous son vrai visage, c'est-à-dire un brin psychopathe, et Anna est un clone de Bella. Pour le coup, c'est très raccord et on ne peut reprocher à l'auteur d'avoir fait parfaitement ses devoirs. Au-delà, l'humour utilisé fait rarement mouche, mis à part quelques petits moments qui font sourire, mais nous sommes loin des éclats de rire.

Pour conclure, ceux qui aiment le genre de la parodie y trouveront peut-être leur compte, comme ceux qui n'ont pas aimé les romans, mais les adeptes de Mr. Grey peuvent passer leur chemin sans regrets.

mercredi 8 avril 2015

Prada & Préjugés


Prada & Préjugés
de Mandy Hubbard

Éditions : Le Livre de Poche
Collection : Livre de Poche Jeunesse
Sortie le : 30 janvier 2013





Présentation de l'éditeur :

Chaussée de ses fabuleux escarpins, Callie se tord la cheville, se cogne la tête. Et se réveille devant un magnifique château… en 1815. Il ne manquerait plus qu’un duc. Eh bien le voilà. Arrogant, insupportable, exquis. Un garçon à qui on enverrait bien une Prada à la figure.




Mon avis :

Voici une réécriture d'Orgueil et Préjugés pour ados qui a du charme, mais aura beaucoup de peine à satisfaire des Janéites.
En effet, Callie, notre héroïne, à 15 ans et cela se ressent, tant au niveau de ses réflexions, décisions ou de son expres​sion (même si l'auteur nous a fait grâce du langage branché qui, pour le coup, ici, aurait été plus que déplacé).
Si l'histoire commence à notre époque avec un voyage à Londres, elle bascule rapidement dans le fantastique avec un bond dans le passé, notre héroïne se retrouvant tout d'un coup en 1815, grâce à une paire de... Prada !
Le time travel est un genre toujours très plaisant quand il est bien exploité; ici, bien que l'on sente les efforts de l'auteur pour éviter les anachronismes, cela a du mal à fonctionner. Les quiproquos et péripéties qui s'enchaînent ne font pas sourire et finissent surtout par agacer le lecteur. La jeune Callie tâche de s'en sortir comme elle le peut, mais l'ensemble devient tellement invraisemblable que l'on reste de marbre.
Une lecture qui fut donc un peu pénible, mais qui satisfera peut-être les jeunes lecteurs.