Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






mardi 30 octobre 2012

22 Britannia Road

 
22 Britannia Road
d'Amanda Hodgkinson 

Editions : Belfond
Collection : Littérature étrangère
Sortie le 18 octobre 2012


Présentation de l'éditeur :

Séparé par la guerre, un couple se retrouve après sept années d’absence. Loin de la Pologne, dans cette petite maison anglaise du 22 Britannia Road, parviendront-ils à reconstruire leur foyer ?
À s’aimer de nouveau alors que chacun porte en lui un très lourd secret ? Émouvant et poétique, un premier roman plein de charme par l’une des nouvelles voix de la littérature féminine.


Mon avis :

Premier roman d’Amanda Hodgkinson, 22 Britannia Road est un récit émouvant qui parle avant tout de sentiments. À travers le destin d’un jeune couple polonais séparé par la guerre, l’auteur nous montre que les ravages de celle-ci ne sont pas que dans les champs de bataille. Que les non-dits peuvent détruire autant que les horreurs dont nous pouvons être les témoins.
Janusz et Silvana s’aiment pourtant, avant que ce conflit mondial ne débute, avant que l’engagement du jeune homme le porte vers d’autres lieux laissant sa femme et son jeune fils livrés à eux-même. Pendant sept ans, ils vont vivre l’enfer. Sylvana va connaître l’exode, la faim et seul son incroyable instinct de survie va les sauver, Aurek et elle.
En 1946, exilé en Angleterre, Janusz espère beaucoup de ses retrouvailles. Faire venir sa femme et son fils dans un nouveau pays pour se reconstruire, loin d’une Pologne dévastée, est le seul moyen de continuer sa vie.
Mais en sept années, beaucoup de chose se sont passées, et cette vie de famille tant rêvée est entachée par les secrets et un malaise grandissant. La guerre a laissé des traces indélébiles, sans parler de cet enfant qui ne reconnaît pas son père et qu’il appelle l’Ennemi.
Persuadé que seul le temps et le silence apaisent les mœurs, le couple tente de vivre leur quotidien, jusqu’à ce que la vie, le hasard ou quelques lettres cachées, viennent faire exploser cette parodie de paix et les oblige, tour à tour, à se livrer.
22 Britannia Road n’est pas qu’un simple roman d’histoire, il évoque le déracinement, l’amour, la survie, mais également questionne sur notre capacité à pardonner. Car comment se reconstruire après sept années de souffrance ? Loin des siens, en faisant abstraction de ce que l’un et l’autre a pu subir, supporter ou désirer ? Comment s’aimer à nouveau, quand la vie vous a autant changé ?
Dans un style simple, mais non simpliste, accompagné d’une évidente poésie, l’auteur nous touche avec ses personnages attachants dont les voix s’entremêlent de manière troublante. Une très belle découverte.

mardi 23 octobre 2012

Parce qu'il y a des moments où je gueule aussi !



Une autre billet du jour, et voui, à croire que j'ai envie de papoter avec vous aujourd'hui.

En fumant ma cigarette tout à l'heure, tranquillement, alors que Loki, mon chat, houspillait contre ces êtres étranges et envahissant le ciel que l'on appelle communément des oiseaux, m'est revenu à l'esprit une critique lue sur la page FB d'un magasine de ciné concernant le film Avengers.

Chacun ici sait que j'ai une passion pour l'univers des comics en général, et pour leurs adaptations ciné en particulier. Tout le monde sait aussi que je suis une fan incontestée d'Avengers. Cette critique, ou ce poste plutôt, relayait divers points de contradictions concernant le film, notamment le fait que Loki avait survécu, on ne sait comment, après le film Thor. Que par définition, il n'aurait pas du être le méchant de l'histoire. Erreur de scénario pour les uns, amateurisme pour les autres. Et là je me dis, non mais attends, savent-ils vraiment de quoi ils parlent ?

Déjà, s'ils avaient pris la peine de regarder la scène post-générique du film Thor, ces personnes plus intelligentes que les autres auraient compris que Loki était vivant, bien avant qu'il débarque à nouveau dans Avengers. Ensuite, ces mêmes personnes connaissent-elles vraiment l'univers Marvel ? 

Tout lecteur de comic books sait qu'en 60 ans de publication, beaucoup de scénarios entrent en contradictions, mais que ça fait partie du jeu. Que les héros de la série Thor sont, pour la plupart des dieux et sont donc, par définition, un peu difficiles à tuer. Que Loki est un dieu mais également un maître de la magie et qu'il n'avait pas besoin du Bifrost pour se déplacer dans les 9 mondes. Loki a souvent été banni d'Asgard, mais est toujours revenu, car un Thor, sans Loki, ça n'a plus de sens. Que la vie des dieux asgardiens est régie par un cycle, dont le Ragnarok est le point culminant, et qu'une fois tombés en héros, ces même dieux peuvent se réincarner grâce aux pouvoirs de Thor. Et que Thor et les Avengers, en vrai, ils n'existent pas. Eh oui, grande découverte, ce sont des super-héros  d'un univers multiple, qui n'existent que sur le papier, dans notre tête et dans notre cœur, alors que vient foutre la logique et le réalisme là dedans bordel ?

Je ne dis pas que le film est parfait, il ne l'est pas, et l'enthousiasme qu'il a suscité a pu nous faire oublier ses maladresses. Et alors ? Et si, pour une fois, nous prenions ces films jugés pour grands enfants pour ce qu'ils sont ? Un grand film de divertissement, avec des super-héros, de l'action et un gros méchant ? 

Je ne trouve pas les mots pour vous expliquer l'excitation que je ressens à l'idée de voir, dans quelques mois, le nouveau Iron Man. Que le prochain Thor, dont certaines scènes viennent d'être tournées en Islande (plutôt pas mal comme décors pour des dieux asgardiens non ? ) va sûrement être une tuerie, que je compte les semaines qui me séparent de Man of Steel. Et que je me fous royalement de savoir si oui ou non, le film sera « réaliste ». Peut-être serais-je déçue au final, mais il est évident que je vais aller le voir en connaissance de cause, venant chercher du grand spectacle, du plaisir, de l'émotion, et une furieuse envie, pendant deux heures, d'être en dehors de ma réalité. 

Ce billet ressemble un peu à un caprice, certes, mais défendre son point de vue en est un à l’heure actuelle. J'ai lu ici ou là, des avis très acerbes sur les films de ce genre et sur les personnes qui les regardent et les apprécient. Ça ne me touche pas particulièrement, mais aujourd'hui, j'ai envie de dire que la richesse se fait dans la diversité. Je peux lire du comics et de la poésie. Je peux passer, sans souci, de Patricia Briggs à Lisa Kleypas et revenir vers Hemingway. Je peux kiffer du Saubesty et pleurer sur du Baudelaire. Depuis quand la passion doit être raisonnée ?

De Rouille et d'os m'a bouleversée et je me suis marrée comme une baleine devant Kick Ass. J'ai adoré Avengers, The Dark Knight et je me suis effondrée devant The Deep Blue Sea. Il n'y a pas de règles, ni de conduite à tenir, quand l'amour du cinéma et de la littérature est en jeu, que l'on aime ou pas ce que nous lisons ou regardons. Seuls l'émotion, l'excitation, le plaisir ou à l'inverse les sentiments négatifs que ces diverses œuvres nous offrent comptent. On peut être en désaccord, être déçue et le défendre, mais de là à dire que l'autre est un abruti parce qu'il n'est pas en phase avec notre jugement bon ou mauvais, c'est renier ce qui fait de nous des êtres singuliers et ce que nous sommes capables d'apporter en ce monde. La diversité d'opinion nourrit, la connerie tue, qu'on se le dise.

Grey, Vishous, Shakespeare... et compagnie.



Cela fait un petit moment que je n'ai pas bafouillé pour le blog. Comme je vous l'ai annoncé sur la page facebook, un site Tea Time Chronicles va bientôt voir le jour, mais en attendant, je n'ai pas voulu vous tenir trop éloignés de ma plume. Pas qu'elle soit exceptionnelle, mais j'aime bien, de temps en temps, vous raconter ma vie. 

Pas la peine de faire cette tête là !

Alors que s'est-il passé de bien excitant sur la blogosphère ces dernières semaines ? À dire vrai, pas grand chose. Si l'on passe sur les diverses prises de becs habituelles, la seule et unique chose qui ait délié les langues est le débarquement en force de mâles alphas maniaques du contrôle. Qu'ils s'appellent Gidéon ou Christian, ils suscitent excitation, joie, ou bien au contraire, ennui. Toujours est-il que l'encensement médiatique en font les stars du moment. Pourtant, il y a un personnage fort bien connu des lectrices de romances paranormales qui est la somme de tous ces petits nouveaux. Bon, je vous l'accorde, il a des crocs, vit dans un manoir entouré de ses frères, a un goût prononcé pour la bouteille, mais en matière de dominance, les lapinous cités plus haut n'ont qu'à bien se tenir. Et oui, Vishous nous avait déjà fait frissonner de bien des manières, attaché ou pas au montant du lit. Rien de nouveau sous le soleil donc.


Au final, ce qui a retenu le plus mon attention, ne concerne en rien l'actualité littéraire du moment. L'arrivée de comics plus qu'alléchants dont le très attendu Siège de Bendis et Coipel en tête de liste, Un crossover où Thor va devoir défendre Asgard contre un Norman Osborn mégalo.


L'actu ciné n'est pas en reste avec la fameuse bande-annonce du Iron Man 3 qui laisse présager un opus sombre et inquiétant, ou la confirmation de la présence de Michael Fassbender dans l’adaptation ciné d'Assassin's Creed


 (En mode fan absolu)

Et puis, il y a mes lectures actuelles et mes coups de cœur ciné, qui sont, bien souvent, à l'opposé de ce qui se voit sur la blogosphère. En ce moment, je roule pour Keats, Byron, Shakespeare. Je refais un petit tour du côté d'Hernest Hemingway, relire Paris est une fête avant ma venue au salon du livre de Montreuil me met en joie. D'ailleurs, au final, je pense plutôt passer ma vie chez Shakespeare and Company que du côté de la Seine-Saint-Denis. Je vais papoter avec les dames de Cranford si chères à Elizabeth Gaskell (la nouvelle édition du Points est juste superbe !).

Juste pour le plaisir !


Les années passent, les goûts changent et les envies de nouveaux horizons se font jour. J'avoue qu'en ce moment, je me sens bien souvent en décalage avec ce qui faisait mon existence il n'y a pas si longtemps. Peut-être est-ce du à l'âge et à l'approche de la quarantaine ou à une certaine lassitude des littératures de l'imaginaire. Toujours est-il que ces aspirations qui me sont propres, qu'elles soient anciennes et reviennent en surface ou qu'elles soient nouvelles, me poussent vers un chemin qui m'apaise même s'il m'est inconnu. Je ne vous abandonne pas, mais je serais là différemment. Comme il est excitant d'arpenter de nouveaux paysages, n'est-il pas ? 




mardi 9 octobre 2012

Coup de folie sur Manhattan !

Une chick-lit sympathique et fun !

Coup de folie sur Manhattan !
de Mindy Klasky

Edition : Harlequin
Collection : Red Dress Ink
Sortie le 1er juin 2012


Présentation de l'éditeur :

Il y a des jours comme ça où tout va de travers. Mais alors vraiment de travers. Et là, je ne parle pas de se fourrer sa brosse à mascara dans l’œil, ni de casser le talon de sa Louboutin dans les couloirs du métro.
Non, croyez-moi, ce qui m’arrive, c’est vraiment du sérieux : non seulement je viens de découvrir que mon fiancé, avec qui je partage ma vie depuis trois ans maintenant, est un sale type, mais en plus le projet sur lequel je travaille d’arrache-pied depuis de longs mois est sur le point de tomber à l’eau.
Cette fois, je le crains, ce n’est pas une virée shopping chez Bloomingdale’s, ni un Frappuccino avec double dose de crème qui vont me remonter le moral… Quoique ? Il y aurait bien cette toute nouvelle paire d’escarpins Prada…

Mon avis :

Dans Red Dress Ink, il y a parfois de jolis livres décalés qui vous procurent un moment de lecture heureux. Mindy Klasky n’est pas nouvelle dans la collection et nous a déjà servi une série sympathique où la chick-lit flirtait avec le surnaturel sans complexe.

Coup de folie sur Manhattan signe son come-back avec une nouvelle saga forgée dans le même moule et c’est avec plaisir que l’on y retrouve son humour pétillant mais aussi sa touche singulière à savoir, l’intrusion du fantastique dans des situations totalement incongrues.

L’histoire de Becca, conseillère en dramaturgie pour un grand théâtre new-yorkais est pleine de rebondissements et de jolis moments bien cocasses. Si l’on se laisse emporter par le récit assez facilement de part sa nature espiègle et attachante (et si l’on passe sur le côté invraisemblable de l’intrigue, après tout, il faut accepter le paranormal quand il se présente), le roman n’en reste pas moins une étude intéressante sur le milieu du théâtre et sur la manière dont les pièces à succès sont mises en scène.
La légèreté est au programme donc, mais pas que. Notre héroïne va vivre des moments difficiles et douloureux, et si l’amour n’est jamais loin, il s’installera doucement laissant aux protagonistes le temps de faire connaissance.

Une roman idéal pour les journées pluvieuses d’automne, à lire, au coin du feu.

vendredi 5 octobre 2012

Megalithic Symphony







Présentation officielle

Awolnation est un groupe de rock indépendant américain. Il s’agit du projet solo d’Aaron Bruno, ancien membre des formations Under the Influence of Giants et Hometown Hero. Le groupe est édité par le label Red Bull Records.
Le premier maxi du groupe, Back from Earth, est sorti sur iTunes le 18 mai 2010. Awolnation est dérivé d’un surnom donné à Bruno lorsqu’il était à l’école secondaire.
Dans une entrevue donnée à Kristin Houser de LA Music Blog, il a déclaré qu’à l’époque, il « partait sans dire au revoir, parce que c’était plus simple. C’est de là que vient le surnom Awol. ».


Mon avis :

Créé en 2009 par Aaron Bruno, Awolnation est un groupe de rock indépendant américain qui a fait un carton en 2011 avec la sortie de leur premier single Sail. Édité par Red Bull Records, l’album Megalithic Symphony sort en mars 2011 aux States et en juin de cette année en France chez EMI. Autant vous le dire tout de suite, c’est une véritable bombe.

Un son nerveux aux multiples influences (pop rock, électro...) et un brin déjanté, des mélodies entêtantes, voilà de quoi régaler vos oreilles pour un bon moment, car sachez que ce premier opus est tout simplement... parfait.

Le mélange des styles parfaitement maîtrisé (même le hip hop est présent) saura plaire à différents mélomanes et il est désormais établi que Megalithic Symphony est l’album de l’année.
Mention spéciale pour le très envoûtant Knights of Shame, le morceau le plus long de l’album (14,57 minutes, il fallait oser !) qui, en live, doit être une énorme séance d’hypnose collective.

Nous espérons vivement qu’Awolnation aura bientôt une visibilité plus grande en France, car ici, nous sommes plus que conquis.

Fiche Technique

Sortie : 4 juin 2012
Date de sortie d’origine : 4 juillet 2011
Disques : 1
Format : CD
Label : EMI

Prix : 12,99 €



lundi 1 octobre 2012

Voui, je suis une gamine.

Il y a quelques temps maintenant, j'ai demandé à dame Biscotte des Créations d'une Biscotte de me confectionner quelques porte-clés. Étant fan de comics autant que mon mari (Le Barbare de Cornouailles pour les intimes), mes choix se sont évidement portés sur Loki, Thor et Batman.

Mais voyez plutôt


C'est-y pas mignon ? hein ?

Vous remarquerez, avec justesse, qu'il y a deux Loki. C'est juste pour éviter une crise de jalousie au sein du couple ;)

Alors, voui, je suis une gamine et j'assume \o/

Kenneth Branagh, le talent à l'état pur...


Quand on parle de Kenneth Branagh, on pense souvent à Shakespeare et les nombreuses adaptations dont l'acteur / réalisateur est à l'origine. Mais le talent de Ken (voui, c'est un intime) va bien au-delà. Sa fougue, sa passion l'a poussé à nous offrir des films incroyables de beauté sans que les critiques soient au rendez-vous. Qu'importe, Ken continue son parcours en ne se fiant qu'à son instinct et à son amour pour l'art. Que ce soit pour Hamlet (plus de quatre heures de film, il fallait oser), pour Frankenstein, Thor, ou pour interpréter l'inspecteur Wallander, la force et le plaisir sont toujours là. Acteur généreux, réalisateur ambitieux, Kenneth Branagh donne tout, sans distinction, et le public ne s'y trompe pas.
Pour moi, il est tout simplement l'acteur le plus doué de sa génération. Voici donc une petite biographie via Wikipédia et sa très longue filmographie. Bonne lecture ;)


Kenneth Branagh est né 10 décembre 1960 à Belfast (Irlande du Nord). 
Issu d'une modeste famille irlandaise, il passe son enfance à Belfast jusqu'à 9 ans puis débarque en Angleterre, à Reading, où il poursuit des études à la Royal Academy of Dramatic Art de Londres.
Sorti de l'école, en 1982, Branagh débute sur les planches londoniennes dans Another Country, où il remporte le prix du Meilleur espoir de la Society of West End Theatres. Mais c'est son rôle dans Henry V pour la Royal Shakespeare Company à l'âge de 23 ans qui le consacre comme un des meilleurs nouveaux talents de la scène britannique.
 
En 1987, le comédien se sépare de la RSC, jugeant les priorités de l'établissement plus bureaucratiques qu'artistiques et entreprend de fonder sa propre compagnie, la Renaissance Theatre Company, avec son ami l'acteur David Parfitt. Si la première pièce, Public Enemy (jouée, écrite et dirigée par Kenneth Branagh lui-même), est un échec, les productions suivantes de la RTC, La Nuit des rois, Beaucoup de bruit pour rien et Hamlet plaisent aux critiques. Branagh est alors surnommé « le nouveau Laurence Olivier ».
Parallèlement, à 28 ans, il publie une autobiographie, intitulée Beginning, pour financer sa compagnie de théâtre. Il rencontre Emma Thompson, qu'il épouse en 1989, formant un couple à la ville comme à l'écran.


En 1989, il passe derrière la caméra avec l'adaptation cinématographique de la pièce de Shakespeare Henry V, produite par Gérard Depardieu. Le film rencontre un grand succès critique et international, l'année même de la disparition de Laurence Olivier. À 29 ans, il devient le troisième plus jeune réalisateur à être nommé pour l'Oscar du meilleur réalisateur.
Il remporte de nouveaux succès avec le film noir Dead Again (1991), la comédie dramatique Peter's Friends (1992) et l'adaptation shakespearienne Beaucoup de bruit pour rien (1993), qui obtient une citation à l'Independent Spirit Award du meilleur film.

En 1994, il connaît son premier grand échec avec Mary Shelley's Frankenstein. Branagh finance son film suivant, une petite comédie en noir et blanc, Au beau milieu de l'hiver, où pour la première fois il ne joue pas. En 1995, il interprète le traître Iago dans Othello d'Oliver Parker, et divorce d'avec Emma Thompson.
En 1996, Kenneth Branagh réalise son rêve d'adapter Hamlet sur grand écran, un film de 4 heures (dans sa version longue) où il cumule les fonctions d'adaptateur, producteur, acteur et metteur en scène, cité dans plusieurs catégories aux Oscars et remportant de nombreux prix.
Après cette aventure épuisante, l'auteur-interprète acceptera plus volontiers de se laisser diriger, que ce soit par Robert Altman dans The Gingerbread Man (1998) ou Woody Allen pour Celebrity, délaissant même son image classique pour interpréter l'extravagant et démoniaque Dr Loveless dans Wild Wild West en 1999.


Il repasse derrière la caméra pour une quatrième adaptation de l'œuvre de Shakespeare, avec Peines d'amour perdues (1999) dans un film rendant hommage aux comédies musicales des années 30. En 2000, il prête sa voix au personnage de Miguel dans La Route d'Eldorado et il est à l'affiche de Comment tuer le chien de son voisin, de Michael Kalesniko.
En 2002, il obtient le rôle du professeur de défense contre les forces du mal Gilderoy Lockhart pour Harry Potter et la Chambre des secrets, de Chris Columbus. En 2009, il est, dans Good Morning England (The Boat That Rocked) de Richard Curtis, le ministre opposé aux radios pirates.


Outre le cinéma, il a joué aussi dans plusieurs productions télévisées. Parmi ses rôles les plus marquants, il interprète, en 2001 dans le téléfilm historique Conspiration, le général SS Reinhard Heydrich, participant de la conférence de Wannsee (où a été décidée la solution finale). En 2008, il incarne pour la BBC l'inspecteur Kurt Wallander, dans la série policière éponyme. Son interprétation de policier dépressif dans des paysages nordiques mornes, lui vaut plusieurs récompenses. La série a fait l'objet de deux saisons, en 2008 et 2009. Devant son succès, le tournage d'une troisième saison de cette série avec six nouveaux épisodes a été envisagé.


En 2010, il repasse derrière la caméra dans un registre totalement inattendu et réalise Thor, un blockbuster super-héroïque adapté des comics Marvel. 
En 2012, Kenneth Branagh décroche une seconde nomination aux Oscars en tant que Meilleur acteur dans un second rôle, pour sa performance dans My Week with Marilyn, le biopic porté par Michelle Williams. Il y incarne l'acteur et réalisateur Laurence Olivier, plongé en plein tournage du film Le Prince et la danseuse.



Il est fait chevalier de l'ordre de l'Empire britannique le 16 juin 2012, pour services rendus à l'art dramatique et à l'Irlande du Nord.
En juillet, au cours de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres, Danny Boyle a fait appel à Kenneth Branagh pour réciter un extrait de La Tempête de Shakespeare habillé en Isambard K. Brunel (1806-1859), ingénieur et pionnier du chemin de fer britannique.



Filmographie

Comme acteur :

Cinéma
  • 1981 : Les Chariots de feu de Hugh Hudson
  • 1987 : Un mois à la campagne de Pat O'Connor : James Moon
  • 1987 : High Season de Clare Peploe
  • 1989 : Henry V de Kenneth Branagh : Henry V
  • 1991 : Dead Again de Kenneth Branagh : Roman Strauss / Mike Church
  • 1992 : Peter's Friends de Kenneth Branagh : Andrew Benson
  • 1993 : Swing Kids de Thomas Carter : Herr Knopp
  • 1993 : Beaucoup de bruit pour rien de Kenneth Branagh : Benedict
  • 1994 : Frankenstein de Kenneth Branagh : Frankenstein
  • 1995 : Othello d'Oliver Parker : Othello
  • 1996 : Hamlet de Kenneth Branagh : Hamlet
  • 1998 : La Proposition de Lesli Linka Glatter
  • 1998 : The Gingerbread Man de Robert Altman
  • 1998 : Celebrity de Woody Allen : Lee Simon
  • 1998 : Envole-moi de Paul Greengrass
  • 1998 : The Dance of Shiva de Jamie Payne
  • 1999 : The Periwig-Maker de Steffen Schäffler
  • 1999 : Wild Wild West de Barry Sonnenfeld
  • 2000 : Peines d'amour perdues de Kenneth Branagh : Berowne
  • 2000 : Comment tuer le chien de son voisin de Michael Kalesniko : Peter McGowen
  • 2000 : La Route d'Eldorado d'Éric Bergeron, Will Finn, Don Paul et David Silverman : Miguel (voix)
  • 2002 : Le Chemin de la liberté de Phillip Noyce : A.O. Neville
  • 2002 : Harry Potter et la Chambre des secrets de Chris Columbus : Gilderoy Lockhart
  • 2004 : Cinq enfants et moi de John Stepheson
  • 2008 : Walkyrie de Bryan Singer : Henning von Tresckow
  • 2009 : Good Morning England de Richard Curtis : sir Alistair Dormandy
  • 2011 : My Week with Marilyn de Simon Curtis : sir Laurence Olivier
  • 2013 : Jack Ryan de lui-même
Courts-métrages
  • 2001 : Schneider's 2nd Stage de Phil Stoole
  • 2002 : Alien Love Triangle de Danny Boyle

Télévision :

Téléfilms
  • 1981 : Maybury
  • 1982 : Easter 2016 de Ben Holt
  • 1983 : La Promenade au phare de Colin Gregg
  • 1985 : Coming through de Peter Barber-Fleming : D. H. Lawrence
  • 1986 : Ghosts d'Elijah Moshinsky
  • 1987 : The Lady's Not for Burning de Julian Amyes
  • 1988 : Strange Interlude d'Herbert Wise
  • 1989 : Les Corps sauvages de David Jones
  • 1995 : Shadow of a Gunman de Nye Heron
  • 2000 : The Science of Big Al de Kate Bartlett
  • 2001 : Conspiracy de Frank Pierson
  • 2002 : Shackleton de Charles Sturridge
  • 2005 : Warm Springs de Joseph Sargent
Séries
  • 1984 : Boy in the Bush
  • 1987 : Fortunes of War
  • 1992 : MacGyver, saison 7 épisode 11 Les Mauvais Garcons
  • 1988 : Thompson
  • 2008-2012 : Les Enquêtes de l'inspecteur Wallander : Kurt Wallander

 Comme réalisateur :
  • 1989 : Henry V
  • 1991 : Dead Again
  • 1992 : Swan Song
  • 1992 : Peter's Friends
  • 1993 : Beaucoup de bruit pour rien
  • 1994 : Frankenstein
  • 1995 : Au beau milieu de l'hiver
  • 1996 : Hamlet
  • 2000 : Peines d'amour perdues
  • 2003 : Listening
  • 2006 : As You Like It
  • 2006 : La Flûte enchantée
  • 2007 : Le Limier
  • 2010 : Thor
  • 2013 : Jack Ryan

Comme producteur :
  • 2012 : Avengers (The Avengers) de Joss Whedon
  • 2013 : Thor: The Dark World d'Alan Taylor










Certaines mettent les dents

Voui, je suis très en retard, mais j'assume !

Les Vampires de Chicago
Tome 1 : Certaines Mettent les Dents

de Chloe Neill

Editions : Milady
 Sortie le 24 juin 2011


Présentation de l’Éditeur :
 
Ils m’ont tuée. Ils m’ont soignée. Ils m’ont changée.
Les vampires de Chicago ont décidé de révéler leur existence et ont fait de moi l’une des leurs. Certes, ma vie d’étudiante n’était pas très excitante, mais elle me convenait.
Maintenant je dois apprendre à maîtriser mes pouvoirs naissants sans pour autant jurer fidélité à Ethan Sullivan, le Maître de mon clan. D’accord, il m’a sauvé la vie, mais c’est quand même à cause de lui si je suis allergique au soleil ! S’il croit que je vais fondre sous prétexte qu’il a des siècles d’expérience en matière de séduction…
J’ai plus urgent : un tueur a une dent contre moi. Ça va saigner !

Mon avis :

Très en retard sur le reste du monde en ce qui concerne mes lectures urban fantasy (il paraît que c'est le cordonnier le plus mal chaussé, si si!), j'ai enfin pris le temps de débuter cette série dont tous le monde faisait l'éloge.

Et je ne suis pas déçue. En effet, Certaines mettent les dents a su me redonner foi, en quelque sorte, puisque même s'il est encore question de vampires et de bêtes étranges, le ton, le style de l'auteur font mouche.

La trame est somme toute assez classique, nous retrouvons une héroïne un brin tête à claque mais terriblement attachante, un maître vampire beau comme un dieu, monté comme un poney (à paillettes ?), une super copine un peu déjantée, de la politique vampirique et des cadavres. De quoi vous faire passer un bon moment, sans en oublier la sensualité et l'humour dont fait preuve Chloe Neill. Pour le coup, la suite est d'ores et déjà commencée. Conquise je suis.

Il est à noter que cinq tomes sont déjà disponibles, de quoi me faire passer un bon automne !