Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






jeudi 12 octobre 2017

Supernatural : Let the music play ! #2



Me voilà de retour, 2 ans après mon premier article sur les goûts musicaux de nos deux chouchous d'amour, j'ai nommé les frères Winchester. 
Tu ne te rappelles pas de mon premier article ? Really ? Tu seras donc fouettez avec des orties fraîches, mais tu peux aussi le consulter ici 
Mais tu seras quand même puni...


La saison 13 va débuter ce soir (voui, j'ai bien dit la saison 13 !), nos deux héros sont en mauvaise posture (Comme d'habitude) et ils vont devoir faire face à un bon paquet d'emmerdes (Comme d'habitude), dont l'éducation du petit rejeton du diable (Comme d'habi... Hein ?), voui voui, Lulu a tiré son coup et à fait mouche. 


 On l'aime notre Lulu, il est un peu comme le grand frère que l'on a jamais eu et qu'on ne voudrait surtout pas avoir, mais qu'on aime bien quand même.


Alors face à l'adversité et au sacrifice fraternel, encore et toujours, quoi de mieux qu'un bon morceau de Rock n' Roll ? Les deux dernières saisons nous ont offert quelques jolis morceaux de badasserie et d'émotion totale du genre "trop de love dans mon pauvre petit cœur de femme", alors, pour nos deux bombasses, pour notre angelot déchu, notre Crowley (I always love you man) et notre Lulu sexy lover, ouvrons nos écoutilles, bougeons nos popotins et laissons-nous envahir par le groove \o/














On commence avec The Who, Bob Seger, Warren Zevon...






On continue avec The Allman Brothers Band, The Beach Boys, Dave Van Ronk avec son merveilleux Fare Thee Well, ainsi que la version de Chuck qui m'a complètement bouleversifiée... 






On continue après ce très gros moment d'émotion (c'était quand même trop trop beau) avec April Wine, Black Sabbath (Ozzy mon amour), Heart et AC/DC \m/





On terminera cette petite playlist avec The Rolling Stone et la magnifique version de Wayward Son de la comédie Supernatural (larme aux yeux, toussa toussa) de l'épisode 5 saison 10...




A bientôt pour une nouvelle session musicale, dans l'attente, profitons pleinement de la saison 13, enjoy \o/


Hors-la-loi



Hades Hangmen, T1 : Hors-la-loi
de Tillie Cole

Éditions Milady

Sortie le 28 avril 2017
Format broché / 480 pages / Prix 6,90 €



Présentation de l'éditeur :

Qui eût cru que l’interdit pouvait être si délicieux ?
Élevé dans un monde dominé par les Harley, les drogues et le sexe, River Styx Nash est à la tête des Hades Hangmen. Alors qu’il souffre d’un terrible défaut d’élocution, il apprend vite à répondre à ceux qui s’opposent à lui : ses poings puissants, sa mâchoire d’acier et son adresse lui ont attiré une solide réputation d’homme dangereux. Un seul principe dicte ses actes : ne jamais s’attacher à qui que ce soit. Jusqu’au jour où il retrouve Salomé, rencontrée des années auparavant dans des conditions mystérieuses, blessée derrière les poubelles du QG. La jeune femme a fui la communauté sectaire dans laquelle elle a grandi et se retrouve démunie face à une vie qui lui est inconnue. Styx lui offre alors ses bras protecteurs mais il a bien conscience qu’elle n’a pas sa place dans son univers...
Une rencontre fortuite, deux destins qui n’auraient jamais dû se croiser...

Mon avis :

Voici une nouvelle série dans l'univers des bikers (on commence à avoir l'habitude) qui, même si elle n'est pas exempte de défauts, présente des singularités qui ont retenu toute mon attention.

Alors, non, ce premier tome n'est pas en dehors des clous et présente toujours le lot de clichés qui collent habituellement aux romances avec des motards : sexe, violence, vulgarité extrême (à croire que parce qu'on est tatoué et membre d'un gang, nos compétences lexicales se limitent à 200 caractères dont « pute », « enculé », « baiser » sont les principaux représentants, parce que c'est bien connu, les bikers sont incapables de subtilité...), mais le sujet de ce premier tome, ainsi que la particularité du héros, amènent un petit vent de nouveauté.

Le héros est porteur de handicap, ce qui est plutôt rare dans le genre et assez mal vu dans cet univers particulier. Bien évidemment, il se voit obligé d'être un gros méchant sans cœur pour pallier à ce qui paraît comme une faiblesse aux yeux des autres. Même si cette caractéristique aurait pu être mieux exploitée, il est intéressant de le voir faire face à ses difficultés.

Ensuite, le sujet extrêmement délicat du sectarisme est abordé, avec son lot de cruauté (viols, endoctrinement, meurtres rituels, etc.), chose qui n'a jamais été vue jusqu'à présent. En effet, le sujet des sectes, fort nombreuses aux États-Unis, est intéressant à exploiter sous cet angle, mais là encore, l'auteure ne va pas assez loin et reste bien trop superficielle pour en faire une réelle critique de société.

En résumé, c'est un premier tome en demi-teinte qui, malgré ses nombreux défauts, nous offre quelques surprises. Une romance très sombre, à la limite du glauque, mais dont nous avons envie de lire la suite. Espérons cependant que les prochains tomes, nous épargnerons quelques clichés et nous permettrons d'enrichir positivement notre vocabulaire.



mardi 19 septembre 2017

Tout ce qui brûle



Noirs démons, T1 : Tout ce qui brûle
de Suzanne Wright

Éditions MILADY

Sortie le 21er avril 2017
Format poche / 480 pages / Prix 8,20 €



Présentation de l'éditeur :

Par l’auteure de la série best-seller La Meute du Phénix.
Préparez-vous à être enchanté par cette série hautement addictive...
Membre d’un repaire de démons mineur, Harper Wallis mène une vie plutôt simple – si l’on ne tient pas compte de sa famille haute en couleur. Tout bascule lorsqu’elle découvre que son ancre, le seul démon capable de l’arrêter lorsqu’elle laisse libre cours à sa rage, est Knox, l’un des démons les plus puissants au monde.
Knox est bien décidé à l’obliger à admettre qu’ils sont liés – et à l’entraîner dans son lit. Il est prêt à tout pour la garder auprès de lui et la protéger contre ceux qui voudraient l’utiliser contre lui. Harper n’est pas sûre de vouloir l’un ou l’autre, mais elle n’est pas pour autant du genre à battre en retraite lorsque le danger rôde, que la menace pèse sur elle... ou sur lui.

Mon avis :

Après La meute du Phénix, Suzanne Wright nous revient avec une nouvelle série de romance paranormale qui, même si elle paraissait assez novatrice au premier abord, finit par réutiliser les mêmes schémas habituels quelques peu lassants du genre.

En effet, le background de ce nouvel univers est intéressant : des démons de différentes espèces, avec une mythologie qui pique notre curiosité, des luttes de pouvoirs et des rapports de force qui enrichissent l'intrigue, une héroïne peu commune dans le fait qu'elle ne cherche pas systématiquement à être ce qu'elle n'est pas, reconnaît ses faiblesses et sait faire appel aux autres en cas de besoin, en bref, ça débutait plutôt bien.

Puis vint le mâle et ce fut le drame. Un cliché ambulant de mâle alpha dominateur à l'extrême, c'est à partir de ce moment-là que le roman m'a perdu. Autant, nous savons que dans ce genre de romance, et en particulier en romance paranormale, le mâle alpha dominant est un archétype quasi obligatoire, autant lui conférer quelques neurones et une once de respect pour l’héroïne n'est tout de même pas superflue. Alors, il l'aime d'amour très fort, bla bla, ne peut se passer d'elle, bla bla, doit la protéger à tout prix, même quand elle ne demande rien et surtout, elle n'a même plus la liberté de ressentir et de penser ce qu'elle veut. Boum. Rideau. Au-revoir. Aurons-nous la force de lire le second tome ? Rien n'est certain.

Petit message aux auteurs de romance paranormale : oui, nous aimons les mâles alpha, oui, ils peuvent être dominants, c'est sympa, cela peut-être excitant et cela est surtout en accord avec la nature de la plupart d'entre eux (loup, démons ou autre exemple du bestiaire du fantastique), cependant, il serait peut-être bon d'arrêter de nous servir à toutes les sauces de l’héroïne soumise, fragile, pauvrette, qui n'a même plus la liberté de penser ce qu'elle veut et des mâles en rut, idiots, antipathiques et cons. À bon entendeur...



Beaucoup de bruit pour un capitaine



Beaucoup de bruit pour un capitaine
de Christy English

Éditions MILADY

Sortie le 24 février 2017
Format poche / 384 pages / Prix 6,90 €



Présentation de l'éditeur :

Quand Shakespeare rencontre Jane Austen...
Comment devenir la veuve la plus célèbre de Londres :
1. Faire le vœu de ne pas se remarier.
2. Posséder un navire et devenir fabuleusement riche.
3. Porter des tenues provocantes, à la dernière mode et à vos propres couleurs.
4. Ne PAS succomber, lors d’une soirée au palais du prince-régent, à un capitaine de vaisseau dont les larges épaules et les yeux verts vous font oublier la règle n° 1.
Angelique Beauchamp, veuve du comte de Devonshire, désire être libre et ne souhaite plus qu’un homme la fasse chavirer. Pourtant, lors d’une soirée, elle rencontre le fringant capitaine James Montgomery qui ne la laisse pas indifférente...
Après une courte mais torride liaison, James s’efforce d’oublier la séduisante Angelique qui ne souhaite pas le revoir. Mais pour la première fois, l’attrait de la mer n’est pas assez fort pour lui faire oublier sa peine. Il décide alors, contre vents et marée, de s’emparer du cœur de cette comtesse obstinée dont le dernier désir est de céder.

Mon avis :

Troisième opus de la série Shakespeare in love, Beaucoup de bruit pour un capitaine est donc une relecture de la pièce Beaucoup de bruit pour rien, du célèbre dramaturge.

Comme de coutume dans cette saga, les liens entre l’œuvre princeps et le tome qui lui correspond relèvent plus du clin d’œil que d'une réécriture fidèle, mais n'en reste pas moins agréable. L'histoire débute un mois avant l'intrigue du précédent tome L'Amour d'une nuit d'été et s'achève en même temps que ce dernier.

Christy English prend plaisir à mettre en scène ces personnages shakespeariens au temps de la Régence et cela se voit, même si nous pouvons lui reprocher un bon nombre d'anachronismes, notamment au sujet du caractère plutôt bien trempé de ses héroïnes. Ici encore, Angélique Beauchamp profite pleinement de sa nouvelle condition de veuve, voire même un peu trop. Du coup, l'ensemble manque de crédibilité, mais pour peu qu'on laisse nos petites exigences historiques de côté, l'intrigue ne manque pas de charme et l'idylle entre nos deux protagonistes non plus.

Un opus plaisant à lire, léger, mais que l'on oublie très vite.



mardi 21 mars 2017

Des nouvelles...




Salut à toi lecteur,

Cela fait fort longtemps que je ne t'ai pas fait part de mes différentes divagations sur des sujets complexes tels que : les plus beaux vampires d'amour, la Tequila représente-t-elle le mal incarné sur Terre ou combien de fois l'Impala 67 des frères Winchester est morte et ressuscitée pendant les 11 dernières saisons (à l'image de nos héros d'ailleurs). 




Je comprends ton désarroi face à une telle absence de débats philosophiques. J'avoue que mes goûts en matière de blogage (voui, tu le sais, la langue française et moi...) ont quelque peu changé.

Oh, j'aime toujours échanger autour de sujets sérieux comme la reproduction des palourdes d'Asie centrale, ne t'inquiète donc pas. Mais, par manque de temps, d'envie et bien souvent face à la profusion d 'articles et d'avis venus d'ailleurs, je me suis un peu dit que je tournais en rond.



 Je publierai toujours des chroniques, car j'aime donner mon avis. Sur des films, des livres, des recettes ou mes derniers achats en matière de lingerie fine si ça me chante. Mais peut-être que de temps en temps, tu auras l'occasion de lire quelques billets d'humeur plus liés à mon évolution personnelle que sur des thèmes précis comme j'avais, fut un temps, l'habitude d'écrire.

J'avoue, j'adore travailler sur des articles à thème. J'aime faire des recherches. Mais force est de constater que c'est énormément de travail pour peu de retours, voir d'intérêt de ta part. Je ne t'en veux pas, c'est un peu la vie. Et des articles à thème comme le dernier en date (celui sur Lucifer), tu en trouves peut-être ailleurs. De plus, avec mon travail, je n'ai plus vraiment le temps de me consacrer à ce genre d'activité.



Mon travail, parlons-en ! J'enseigne ! Ne pars pas en courant, je ne suis pas si mauvaise. J'enseigne au niveau lycée et BTS. Les sciences et techniques médico-sociales, tout un programme ! (en fait, plusieurs même). Je suis novice dans le métier puisque j'ai commencé en décembre dernier. C'est un projet de reconversion professionnelle que je tente de mettre en place depuis de nombreuses années, alors je suis contente de voir, que même à 42 ans, on peut apprendre un nouveau métier et changer d'horizon professionnel.
Ce fut un long combat, qui est loin d'être terminé, mais qui en vaut grandement la peine. Après plus de dix années consacrées aux autres (j'ai bossé dans l'accompagnement et l'insertion sociale et professionnelle), j'apprécie de transmettre et d'enseigner ce que je sais, mais également de ne plus être en contact directe avec la souffrance et la misère des autres (Mes ulcères, toussa toussa... Non, le monde, je t'aime toujours ; mais tu vas devoir te débrouiller un peu sans moi, il est temps d'aller provoquer quelques ulcères chez des personnes plus jeunes).


Ce combat, je l'ai menée seule, enfin un peu. Ma famille m'a soutenue, bien évidemment, mais le travail et le processus nécessaire au changement, je l'ai mené seule... presque. Il m'a fallu une grosse crise de la quarantaine avec beaucoup de pleurs, de regrets, le fameux bilan « mais qu'ai-je réalisé au fond ? ». Et puis il y a eu certaines découvertes. Spirituelles d'une part, qui m'ont profondément marquée et changée, je pense.










Puis liée aux techniques de développement personnel d'autre part. Et là, je te vois lever les yeux au ciel, si si, toi là-bas au fond !!



Eh bien oui, j'ai lu des livres, j'ai travaillé sur moi, je me suis recentrée beaucoup, mais surtout, j'ai eu soudain l'envie d'être égoïste. Cela ne m'était quasiment jamais arrivé ces 15 dernières années. Parce qu'on a beau dire, nous sommes grandement influencés par notre éducation familiale, sociale, religieuse, judéo-chrétienne pour ma part. Et que se consacrer aux autres est un principe chrétien extrêmement important. 




Je le respecte toujours. Je suis une personne empathique par nature et je n'arrive jamais à me foutre totalement des gens que j'aime ou de ce qui se passe autour de moi, voir dans le monde. Je m'insurgerai jusqu'à ma mort face aux injustices, aux maltraitances et à la souffrance. Je me sentirai toujours concernée par le bien-être des autres. Mais ce que j'ai appris dernièrement, c'est que je peux le faire tout en m'occupant également de moi. Que non, je n'abandonne pas les personnes que j'aime ou les gens qui souffrent parce que je vais prendre le temps de me recentrer sur mon bien-être personnel. Parce que moi aussi, je mérite d'aller bien et que ce n'est pas un péché. 



Crois-le ou non, lecteur, ça m'a pris 15 ans. 15 ans où le bien-être de mes proches passait avant le mien. De manière systématique. 15 ans pendant lesquels j'ai parfois supporté des situations qui m'ont fait souffrir, parce que c'était la vie et que le sacrifice en valait sûrement la peine. Et tu sais quoi ? J'avais tort. Je suis tombée malade à cause de ça. Je n'ai pas aimé les autres comme il aurait fallu que je les aime, à cause de ça. Et le plus important, je me suis fait du mal. Beaucoup. Mais maintenant, c'est terminé. La femme que je suis devenue, ne se sacrifiera plus. 



Alors le chemin est encore long, hein, parfois, nos anciens schémas refont surface. Mais qu'importe, parce que je sais que j'ai profondément changé. Certaines de mes amies s'en sont rendu compte. Mes proches aussi. Et c'est tant mieux.



Alors à partir d'aujourd'hui, si tu le souhaites mon ami(e), c'est surtout de ce chemin dont j'ai envie de te parler. De ce que j'ai lu, de ce que j'ai découvert, de ce que j'ai mis en place, de mes réussites, de mes échecs (et ils furent nombreux), bref, de ce qui m'a amené à prendre ce chemin et de ce que je mets en place, bon gré mal gré, pour tenir le cap. Bien sûr, l'humour sera présent dans chacun de ces articles, avec beaucoup d'auto-dérisions, c'est ma marque de fabrique et tout à fait entre nous, j'aime ne pas me prendre trop au sérieux.




Allez, je te laisse, j'ai déjà beaucoup écrit, je te fais des câlins \o/






mercredi 1 mars 2017

Logan




S'il y a un film attendu en ce début d'année, c'est bien Logan, épilogue magistral aux 17 années de présence cinématographique d'un personnage que j'affectionne beaucoup. Wolverine n'est pas un super-héros classique. Il est même l'anti-héros par excellence. Violent. Bestiale. Solitaire et sauvage. Un mutant puissant, mais dont les pouvoirs ne sont pas gratuits. Quand ses griffes sortent, il souffre à chaque fois. Et il n'a jamais hésité à les utiliser tout au long de sa très longue vie. Pourtant, il a durablement marqué des générations de lecteurs, et si le cinéma ne lui a pas toujours rendu un hommage à sa hauteur, sa révérence fut probablement l'adaptation comics la plus bouleversante que j'ai vue jusqu'ici.



Tout d'abord, même si l'esthétique nous fait fortement penser à un Old Man Logan, l'histoire en est bien différente. Logique, puisqu'il aurait été difficile pour le réalisateur d'y introduire les autres personnages phares de l'arc du comics (Hawkeye, entre autres). Le scénario diffère donc, mais sert parfaitement le film et sa continuité. Nous sommes en 2025, bien après les événements d'Apocalypse et de Days of futur past, dans une Amérique qui n'a pas vu l'ombre d'une naissance mutante depuis 25 ans. En ce qui concerne l'intrigue, je n'en dirais pas plus, mais elle évolue dans un monde pré-apocalyptique où le white power, le repli sur soi et le pouvoir industriel et pharmaceutique est à son paroxysme.
 
Si la réalisation très terre-à-terre de James Mangold sert l'intrigue, elle permet surtout de mettre en exergue la relation très particulière entre les personnages. Le couple Logan et Charles Xavier est touchant à plus d'un titre. Il est douloureux de voir ces deux héros vieillir, souffrir et payer le prix de leur mutation. Jamais leur relation n'aura paru aussi filiale, Logan s'occupant de Charles comme de son propre père, et Charles sermonnant à longueur de temps Logan comme son propre fils. Une affection qui transpire tout au long du film. Même Caliban, que nous avons vu à l'écran pour la première fois dans X-Men Apocalypse, nous paraît juste et émouvant.

 
Que dire de la petite Laura (X 23) ? Elle est incroyable et son lien avec Logan est symbolique à plus d'un titre. Elle représente la nouvelle génération de mutants à qui Wolverine passe le flambeau.

À la frontière entre le blockbuster et le film intimiste, Logan apparaît comme un OVNI cinématographique dans le petit monde des adaptations de comics. Alternant les scènes violentes (R-Rated, ne l'oublions pas) et les moments intimes particulièrement touchants, Logan nous brutalise, nous émeut et nous permet de dire adieu (non sans quelques trémolos dans la voix et un peu de buée dans les yeux, de la buée, j'ai dit...) à deux des personnages les plus emblématiques de l'univers des X-Men, après 17 ans de bons et loyaux services...













vendredi 24 février 2017

L'amour d'une nuit d'été



L'Amour d'une nuit d'été
de Christy English

Éditions Milady Romance

Sortie le 30 septembre 2016
Format poche / 382 pages / Prix 6,90 €



Présentation de l'éditeur :

« L’amour d’une nuit d’été plaira autant aux passionnés de romance qu’aux mordus de récits historiques. » Historical Novel Society
Quand Shakespeare rencontre Jane Austen...

Afin d’échapper aux griffes du sournois duc de Hawthorne, Arabella Darlington cherche de l’aide auprès de Raymond Olivier qu’elle a toujours aimé en secret. Mais le tendre Raymond de son enfance est devenu le comte de Pembroke, le plus célèbre des libertins londoniens. Alors que le duc de Hawthorne la poursuit de ses ardeurs, Arabella et Raymond sont contraints de fuir. Au fil des jours, Arabella succombe malgré elle au charme dévastateur de Raymond et se demande s’il est possible pour un débauché de ne désirer qu’une seule et même femme...

« Une nouvelle réussite pour Christy English : L’amour d’une nuit d’été est magnifiquement bien écrit, captivera ses lecteurs... et leur donnera envie de trouver à leur tour l’amour lors d’une nuit d’été ! » examiner.com

Mon avis :

Pour ce second opus de sa série Shakespeare in love, Christy English a décidé de rendre hommage à la célèbre pièce du dramaturge : Le songe d'une nuit d'été. Comme pour le premier tome, les références sont surtout des clins d’œil à l’œuvre d'origine, mais il est toujours agréable de les lire et surtout de les reconnaître. 

L'histoire en elle-même est très classique dans le genre de la romance historique : une jeune veuve titrée retrouve le grand amour de sa vie après dix années de mariage insipides. Ils se tournent autour, se détestent un peu, s'affrontent souvent, mais ne peuvent finalement vivre l'un sans l'autre. Il y a bien sûr un méchant de l'histoire et c'est là que le bât blesse. S'il est très présent au début et qu'il semble prometteur, son retour qu'à la toute fin est un brin agaçant, car au final, nous aurions aimé un peu plus de suspense et d'aventure dans ce récit. 

La romance est jolie, mais les atermoiements de nos héros un trop soporifiques gâchent un peu l'ensemble. Cela reste, tout de même, un moment de lecture agréable, mais que l'on oublie très vite.


Le monde des Vikings



Le monde des Vikings
de Robert MacLeod

Éditions Gallimard Jeunesse

Sortie le 3 octobre 2016
Format album / 80 pages / Prix 19,95 €



Présentation de l'éditeur :

Entendez-vous le fracas des rames contre les vagues ? Ne tremblez-vous pas d'effroi aux accents lugubres des cris de guerre des vikings qui débarquent ? Quel est donc ce peuple farouche venu de la mer et du nord lointain ?En embarquant à bord de leurs longs et fins navires de guerre ou de commerce, vous allez découvrir leur vie quotidienne de marin, d'artisan et de commerçant, assister à leurs batailles épiques et apprendre les légendes propres à leur mythologie.Les Vikings, peuple original et plus pacifique que la tradition ne le laisse entendre vous invitent à suivre dans leur épopée sur les fleuves et les mers à la découverte du monde !

Mon avis :

Cinquième opus de sa superbe collection, Gallimard Jeunesse nous offre : Le Monde des Vikings, épopée particulièrement bien documentée qui revient sur l'incroyable parcours de ces Nordiens que l'on appelle les Vikings. Richement illustré, cet album dépoussière l'image du viking et par là même met à mal quelques idées reçues, notamment le fait que ce peuple passionnant n'était que barbare. Ils étaient surtout de formidables navigateurs et explorateurs.
Il convient parfaitement aux enfants à partir de 9 ans et complète le programme d'histoire de CM1 et de 5ème.


L'Oracle des Rebelles Sacrés



L'Oracle des rebelles sacrés : Conseils pour vivre une vie unique et authentique - Avec 44 cartes illustrées
de Alana Fairchild

Éditions Véga

Sortie le 7 juin 2016
Format coffret produits / 175 pages / Prix 23,90 €



Présentation de l'éditeur :

Les rebelles sacrés n'obéissent qu'à leur passion spirituelle et à leurs valeurs individuelles. Ce sont des âmes courageuses qui veulent soigner le monde en ébranlant les croyances, en osant être uniques et en célébrant leur différence. Ils choisissent les chemins les moins empruntés, ceux qui comportent d'infinies possibilités créatrices... Cet oracle de 44 cartes magnifiquement illustrées, accompagné de son livre explicatif, va vous soutenir dans la découverte de votre potentiel créatif, vous aider à développer vos dons, à gagner en confiance, à croire en votre propre sagesse intérieure et à vivre une vie plus authentique, en accord avec la personne que vous êtes vraiment. Que votre coeur rebelle batte au rythme de votre grâce divine, que votre âme prospère, pour qu'ensemble, nous puissions créer un monde plus ouvert à l'amour...

Mon avis :

Voici un oracle très singulier qui m'a ravi sur plusieurs points. Déjà, il est illustré par Autumn Skye Morrison, une artiste canadienne que j'affectionne beaucoup. Son travail est d'une grande douceur, très mystique, toujours juste, touchant à plus d'un titre. Vous pouvez consulter sa galerie ici http://www.autumnskyemorrison.com/


Dans cet oracle, ses illustrations sont d'une grande beauté, pleine d'émotion et en parfaite adéquation avec les textes d'Alana Fairchild, que j'ai découverte avec beaucoup de plaisir. Cet oracle est basé sur la créativité et l'authenticité. Il nous pousse à être nous-même et à nous dépasser. À la fois très terre-à-terre et très spirituel, L'Oracle des Rebelles Sacrés nous guide, nous motive, et nous émeut à chaque fois. En bref, ce fut une très belle rencontre.




mardi 21 février 2017

A l'ombre d'une lady



À l'ombre d'une lady
de Julie Klassen

Éditions MILADY

Sortie le 24 juin 2016
Format relié / 544 pages / Prix 15,20 €



Présentation de l'éditeur :

« Ce livre réunit tout ce qu’apprécient les fans de Jane Austen, de Downton Abbey et même de Jane Eyre. » Historical Novels Review
Employée des Mayfield, Hannah Rogers survit à un terrible accident de voiture. Lorsqu’elle reprend conscience, tout le monde l’appelle lady Mayfield et la rassure en lui affirmant que son mari est toujours vivant, mais elle est devenue amnésique. Peu à peu, la jeune femme recouvre la mémoire et se rappelle qu’elle détient un lourd secret. Dans un monde où il est difficile de discerner les mensonges de la vérité, Hannah va devoir surmonter bien des épreuves pour sauver son honneur et mener à bien une mission mystérieuse à moins que l’homme qui l’aime dans l’ombre parvienne à la sauver...

Mon avis :

Voilà une romance qui avait tout pour plaire au départ : un visuel de couverture et une présentation attractifs (le parallèle avec Jane Austen et Jane Eyre est alléchant), une intrigue qui s'éloigne des schémas classiques de la romance historique, un début prenant et plein de mystère... Et puis plusieurs chapitres d’ennui viennent noircir le tableau. L'histoire est bien trop lente à se mettre en place, l’héroïne en devient presque un peu trop agaçante et le triangle amoureux censé pimenter le roman énerve, pas par manque d'intérêt, juste parce qu'il n'était absolument pas nécessaire.

Cependant, le récit ponctué de flashbacks est bien écrit, l'auteur a une plume agréable et si l'on passe outre les quelques lourdeurs, on peut passer un bon moment de lecture.

En résumé, une petite déception pour moi, mais ce roman, de par l'originalité qu'il offre dans le paysage de la romance historique, reste tout de même plaisant à lire.



lundi 20 février 2017

Peri Reed tome 1 : Drafter



Peri Reed, T1 : Drafter
de Kim Harrison

Éditions MILADY

Sortie le 17 février 2017
Format broché / 320 pages / Prix 7,20 €



Présentation de l'éditeur :

Detroit, 2030. Trahie par l'homme qu elle aime et l'organisation gouvernementale ultra-secrète qui l'a entraînée, Peri Reed est en fuite. Dotée du pouvoir rare et inestimable d'altérer le temps, ses capacités ont cependant un revers : à chaque utilisation, elle oublie à la fois l'histoire qu'elle a modifiée et sa réécriture.
Les trois dernières années de sa vie effacées, elle n'a d'autre choix que de s'allier à un mystérieux renégat dans une cavale meurtrière qui lui révélera la délicate vérité que cache sa dernière mission. Traquée, armée de sa seule intuition, incapable de savoir à qui elle peut faire confiance, Peri doit se méfier de tous y compris d'elle-même.

Mon avis :

Avec sa série Rachel Morgan (éditée chez Milady), Kim Harrison nous avait déjà habitués à des écrits riches et totalement novateurs. Cette nouvelle saga ne fait pas exception à la règle. Exit le bestiaire du fantastique, l'auteur flirt avec le genre de l'anticipation pour nous offrir un nouvel univers surprenant, complexe (peut-être un peu trop), mais qui promet beaucoup.

Fille spirituelle de Jason Bourne et de Leonard Shelby (mais si, souvenez-vous du film Memento), Peri Reed a un pouvoir particulier, celui d'altérer le temps. Elle peut rétrochroner, c'est-à-dire qu'elle peut remonter le temps afin de le réécrire, c'est un Drafter. Mais voilà, ce don particulier a un prix ; à chaque fois qu'elle l'utilise, elle oublie à la fois l'histoire qu'elle a modifiée, mais également sa réécriture, ce qui la rend particulièrement vulnérable. Lors d'une mission qui a mal tournée, elle a oublié les trois dernières années de sa vie. Traquée par l'organisation qui l'emploi, Peri doit retrouver ses souvenirs, coûte que coûte, afin de découvrir la vérité sur sa dernière mission.

Un premier tome intéressant à lire mais qui souffre de la fameuse « malédiction des premiers tomes », c'est-à-dire qu'il a la lourde tâche de présenter ce nouvel univers, sa trame principale et ses nouveaux personnages. La lecture en devient donc un peu complexe, car il est parfois difficile de suivre les rétrochronages multiples et les diverses trahisons. En sommes, l'on se retrouve un peu comme Peri, ballotté dans tous les sens, sans trop savoir vers où aller ou vers qui se tourner. Cependant, l'ensemble est quand même bien construit et maintenant que les bases sont installées, la suite devrait s'avérer bien plus passionnante.


samedi 18 février 2017

Wallbanger



Wallbanger
de Alice Clayton

Éditions J'ai lu

Sortie le 6 janvier 2016
Format broché / 446 pages / Prix 13,90 €



Présentation de l'éditeur :

Caroline Reynolds vient d’emménager dans un superbe appartement à San Francisco, mais sa première nuit est perturbée… par les exploits nocturnes de son voisin ! La promiscuité est d’autant plus frustrante que la jeune femme n’a pas eu d’aventure depuis près de six mois. D’ailleurs, par vengeance, Caroline surnomme le don juan d’à côté le Cogneur de mur. Un jour, excédée, c’est à sa porte qu’elle finit par cogner… pour découvrir en Simon un homme particulièrement séduisant. Peu de temps après, alors qu’ils se croisent à une fête, Caroline accepte d’accorder une trêve pour apprendre à mieux le connaître. Si, petit à petit, ils deviennent amis, seront-ils amants pour autant ?

Mon avis :

Voilà une romance qui, au départ, avait tout pour plaire : un résumé plutôt sympa qui annonçait une comédie légère, romantique et pleine d'humour ; des personnages qui, en apparence, promettaient plaisir et rigolade ; un visuel de couverture qui ne manquait pas de piment... Et puis ce fut le drame. La lecture fut pénible, les passages censés être humoristiques ce sont avérés plats et poussifs, les protagonistes ennuyeux (alors qu'il y avait matière à faire quelque chose de vraiment bien), les dialogues insipides... bref, je n'ai pas du tout adhéré au roman. C'est bien dommage, car le contexte de départ est intéressant et c'est rageant de lire un tel gâchis.



mardi 17 janvier 2017

La Femme apprivoisée



Shakespeare in love tome 1
La Femme apprivoisée
de Christy English

Éditions Milady Romance

Sortie le 24 juin 2016
Format poche / 380 pages / Prix 7,20 €



Présentation de l'éditeur :

Quand Shakespeare rencontre Jane Austen...
Anthony Carrington, comte de Ravensbrook, souhaite se trouver une fiancée docile. Ce gentleman aux passions ardentes, que la guerre a transformé en un homme impassible, exige d’être obéi de ses troupes comme de sa future épouse. Mais Caroline Montague n’a rien d’une demoiselle aux manières affectées. Elle manie l’épée et surpasse la plupart des hommes tant au tir à l’arc qu’au fusil. Bien qu’elle trouve Anthony autoritaire, elle ne peut s’empêcher d’admettre qu’il est également trop séduisant pour la laisser indifférente. Qui sera le premier à apprivoiser l’autre ?

Mon avis :

Quand Shakespeare badine avec Jane Austen, cela donne une romance originale et sympathique. Relecture de La mégère apprivoisée, ce roman se rapproche plus d'un Orgueil et préjugé que de la pièce du dramaturge, de par le caractère des protagonistes. En effet, l’héroïne, Caroline, fait fortement penser à Elizabeth Bennet et son mari, Anthony, a des airs de Darcy. Mais ce mélange particulier est plutôt savoureux et permet des échanges entre nos deux héros qui ne manquent pas de piment. Ils ont tous deux une conception très différente du mariage et vont devoir apprendre à vivre ensemble, à s'apprécier, s'apprivoiser pour finalement s'aimer, le tout saupoudré d'une bonne dose de sensualité.

Découper en quatre actes (chaque acte est illustré d'une tirade de la pièce de Shakespeare), cette romance offre un bon moment de lecture, plaisant, sans complexe, pour peu qu'on se laisse aller aux quelques facilités utilisées par l'auteur.