Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






jeudi 19 janvier 2012

Défi lecture V&S et ABFA 2012

Et vi, comme j'ai été pitoyable l'année dernière, je retente cette année, en espérant ne pas trop me vautrer !

Voici les règles de ce nouveau défi :

L'édition 2011 ayant remporté un certain succès, les forum ABFA et Vampires & Sorcières relancent l'idée pour 2012. Le principe reste le même : lire un livre et écrire un avis. Mais cette année, les catégories changent.

Le challenge se déroulera du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2012.

Aucun livre ne vous sera imposé ; les catégories des livres choisis le sont par contre.

En tout, le challenge comptera 20 ouvrages : 19 imaginaires (Fantasy, fantaisie urbaine, romance paranormale, SF...) + 1 surprise. Comme vous allez vous en rendre compte les catégories peuvent se recouper donc il faudra bien nous dire où ranger vos avis.

10 livres par des auteurs nord-américains vivants
5 livres par des auteurs morts (ça peut aller de Jules Verne à Jennifer Rardin)
1 livre d'un auteur français vivant
1 livre d'un auteur anglais vivant
1 livre de SF, peu importe la nationalité de son auteur
1 livre de fantasy avec mages/dragons/druides/épées/autres. C'est à vous de décider mais on veut de la vraie fantasy.
1 livre de Barbara Cartland (vous ne pensiez pas vous en sortir si facilement n'est-ce pas ? Cette année c'est Tan que vous pourrez maudire pour cette lecture épanouissante)
les livres devront faire un minimum de 150 pages, ce qui ne devrait pas être trop difficile à respecter.
une histoire en deux tomes ne compte que pour un seul livre (Dune par exemple)
un auteur ne pourra être choisi plus de deux fois (même si la série est différente, le but est de diversifier un peu. Impossible de lire un Succubus, un Vampire Academy et un Cygne noir.).

Les avis peuvent être proposés de deux manières :

Vous avez un blog : dans ce cas, c'est très simple, vous rédigez votre avis chez vous, rajoutez le logo ci-dessous au début ou à la fin de l'avis et vous nous envoyez le lien soit par mail, soit dans le sujet dédié sur le forum, soit grâce au formulaire mis à votre disposition. Merci de toujours indiquer le titre du livre, son auteur et la catégorie. On le rajoutera sur la page de synthèse de tous les participants.

L'avis devra faire un minimum de 1500 caractères (hors résumé/synopsis), l'orthographe devra être très soignée et nous nous réservons le droit en tant qu'organisateurs de refuser tout texte injurieux, raciste, à connotation pornographique, pédophile etc.



Souhaitez moi bonne chance !

L'appel de la nuit

L'appel de la nuit
de Rhyannon Byrd

Editions : Harlequin
Collection : Nocturne

Sortie le 1er février 2010


Présentation de l'éditeur :


Depuis dix ans, Jeremy Burns tente d’oublier Jillian Murphy, la femme-loup du clan des Silvercrest, qui l’a rejeté parce qu’il n’était qu’un sang-mêlé, fils d’un loup-garou et d’une humaine. Des années durant, il a multiplié les conquêtes, essayant sans y parvenir de remplacer celle qu’il considère toujours comme son âme soeur.

Mais voilà qu’aujourd’hui une mission de la plus haute importance l’oblige à revenir au sein du clan. Stupéfait, il découvre alors que Jillian est devenue la chamane des Silvercrest, une femme aux pouvoirs immenses. Malgré sa rancoeur, il se résout à lui demander son aide, même s’il sent déjà qu’il va avoir le plus grand mal à dominer cet incontrôlable désir qui le met au supplice lorsqu’il est auprès d’elle...

Mon avis :

Première série de la collection Nocturne, La légende des loups de Rhyannon Byrd met en scènes des Bloodrunners, des hybrides mi-humain, mi-loup-garou, spécialement formés pour traquer et mettre à mort tout déviants ayant basculés du côté obscure, c’est-à-dire ayant goûtés à la chair humaine.

Nous avions déjà fait la connaissance, le mois dernier, de Mason Dilliger dans l’Empreinte du loup. C’est au tour de son meilleur ami, Jeremy Burns d’avoir le premier rôle dans l’Appel de la nuit.
A la fin du premier opus, Jeremy avait gagné le droit de représenter les Bloodrunners au sein du clan des Silvercrest, afin de débusquer le loup responsable d’un groupe de déviants particulièrement meurtriers, causant mort et désolation sur leur passage. Ces déviants s’en prennent aux humains qu’ils considèrent comme une espèce inférieure.

Mais ce n’est pas sans mal que se fera son retour. En effet, Jeremy est plutôt mal vu par les membres du clan. Ceux-ci peu enclins à faire place aux hybrides, les considèrent comme une sous-race, des êtres indignes de vivre parmi les loups au sang pur qu’ils représentent. De ce fait, Jeremy a longuement souffert de cette discrimination pendant sa jeunesse le poussant aux marges du territoire, faisant de lui un rebelle s’insurgeant sans cesse contre les lois établies par le Conseil des Anciens. Aussi, revenir à Shadow Peak l’obligera inévitablement à revivre ce passé douloureux, affronter l’hostilité de ses habitants et faire face à Jillian, la chamane du clan, celle qu’il considère comme son âme sœur et qui l’a rejeté dix ans plus tôt parce qu’il ne rentrait pas dans les bonnes grâces des Anciens.

Bien que n’étant pas le roman du siècle, ce deuxième opus est très agréable à lire et contrairement au premier tome qui souffrait d’une mise en place maladroite de l’intrigue, il tient toutes ses promesses tant au niveau du récit que de l’évolution de l’histoire. Sa force réside principalement dans la description du clan des Silvercrest nous permettant de mieux comprendre ses membres autant que ses marginaux, les Bloodrunners, et ce qui les oppose.

L’idylle entre Jeremy et Jillian sera lente à démarrer mais ce temps est justifié et permettra à chacun de panser, autant que faire se peut, leurs blessures. Bien sûr, nous commençons à percevoir les éléments importants de l’intrigue et l’identité du déviant responsable de la haine raciale antihumain nous sera dévoilée.
Ce n’est pas sans impatience que nous allons débuter Dans l’ombre du loup, troisième opus où Brody Carter, un autre Bloodrunner, devra protéger Michaela, la meilleure amie de Torrance, qui nous a été présentée dans le premier tome. Ce nouveau duo nous annonce d’agréables heures de lecture.

L'oeil de Seth

Un livre jeunesse très sympa qui flirt avec le suspense à l'époque des pharaons !

L’œil de Seth
de Béatrice Egémar

Éditions : Gulf Stream
Sortie le 14 janvier 2010


Présentation de l'éditeur :


Égypte, 1165 av.-J.C. Dans un village du delta du Nil, Sény, un jeune garçon de quatorze ans, se prépare sans enthousiasme à devenir médecin et à succéder à Paser, son père. La visite inattendue d’Imenher, chambellan au palais royal de Pi-Ramsès, vient bouleverser sa vie. Le haut fonctionnaire lui révèle que Paser n’est pas son père. Il l’emmène pour parfaire son éducation et lui promet de lui révéler l’identité de ses parents. Mais très vite le mystère qui accompagne sa naissance s’épaissit.
Plusieurs crimes sont commis, qui semblent liés à sa nouvelle existence. Avec l’aide de Néféret, la nièce d’Imenher, Sény prendra tous les risques pour mettre au jour les terribles secrets qui embarrassent l’entourage de Pharaon. Intrigues, complots, empoisonnements... Des eaux troubles des canaux au palais royal, Sény apprendra que les crocodiles et les hippopotames ne sont pas les seuls dangers à éviter lorsqu’on s’intéresse de trop près aux arcanes du pouvoir.

Mon avis :

Béatrice Egémar a une passion pour l’Egypte ancienne, et ça se voit. Elle nous offre ici un sympathique triller historique pour la jeunesse, qui n’a rien à envier aux lectures plus « adultes » du même genre.
Entre meurtres violents et machinations politiques, nous prenons beaucoup de plaisir à suivre les aventures de nos deux jeunes héros, Sény et Néféret, dont les péripéties s’enchaînent sans temps mort. L’auteur allie avec maestria histoire et intrigue policière, sans nous ennuyer une seule seconde.

Pourtant, ce livre regorge de références sur la vie des égyptiens sous le règne de Ramsès Héqaiounou (« Ramsès, fils de Rê », plus connu sous le nom de Ramsès III, qui a régné de 1184 à 1153 avant Jésus-Christ), qui pourraient rebuter de prime abord. Au contraire, elles s’inscrivent le plus naturellement du monde dans le récit et le roman n’en devient que plus passionnant.
Le style est simple, et très accessible à un jeune public à partir de 12 ans. Des annexes en fin d’ouvrage sont disponibles pour expliquer les références utilisées, que ce soit les différents dieux cités ou la médecine égyptienne.

A l’heure où l’enseignement de l’Egypte ancienne ne fait plus partie des programmes, il ne semble pas inutile pour les parents d’offrir L’œil de Seth à leur enfants, afin qu’ils puissent s’immerger un temps dans les mystères de la plus grande civilisation de l’histoire antique.

La balade de l'escargot

La balade de l'escargot
Michel Baglin

Editions : Pascal Galodé
Sortie le 13 novembre 2009


Présentation de l'éditeur :


Comme deux précédents romans de l’auteur, (Lignes de fuite et Un sang d’encre) cette Ballade de l’Escargot est un polar qui mêle la traque et la quête, l’action et la peinture de personnages en rupture de famille, d’amour, de société... Il se déroule en partie dans une sorte de cour des miracles constituée de paumés, de dealers, de squatters, de skins et de prostituées.

Architecte rangé, Clément en vient lui aussi à se « déconnecter » et à se marginaliser à la suite de déboires conjugaux et surtout du viol de sa fille, recluse depuis dans son mutisme. Sans compter qu’une vieille affaire de corruption passive le poursuit sans qu’il en ait vraiment conscience. Livré à une sorte d’errance au volant de son camping-car qui lui sert de coquille d’ « escargot », il s’enfonce de déambulations mélancoliques en balades punitives dans les quartiers interlopes de la ville. A la rencontre de la violence, mais aussi de personnages comme Floréal, Mamadou, Rachid, Sandrine, qui lui révèlent le peu de sens de sa propre histoire et la fragilité de ses défenses...
Remonte alors à la surface le scandale étouffé dans lequel sont impliqués des notables véreux, bien moins fréquentables que la pègre des quartiers. Renouant un à un les fils de l’écheveau, l’Escargot devra aussi descendre dans cet égout pour connaître la vérité, dans ces zones d’ombre où se cache la sourde misère du désespoir, mais aussi la tendresse et l’amour de ceux qui ont un jour perdu leur carapace et s’en bricolent comme ils peuvent de très précaires...

Mon avis :

Troisième roman de Michel Baglin, cette balade nous entraîne dans une intrigue qui aiguise notre curiosité d’entrée. En effet, les déboires sentimentaux de Clément, ses soucis professionnels et le drame de sa vie, le viol de sa fille, nous questionnent, nous surprennent, nous interrogent sur le comportement des protagonistes qui servent l’histoire.

Profondément noir, ce roman est pourtant nimbé d’une surprenante humanité. Ainsi, la souffrance paternelle se mêle aux souhaits de porter attention aux autres, la jalousie conjugale à celui de respecter ceux qui sont rejetés, comme si toucher le fond vous permettait de mieux voir. Ecrit à la première personne, le style de l’auteur est direct, concret, non dénué d’une certaine poésie.
Une œuvre intéressante et intelligente, qui vous laisse comme un sourire complice après lecture.

A découvrir !

mercredi 18 janvier 2012

Le Symbole Perdu

Le Symbole Perdu
de Dan Brown

Editions : JC Lattès
Sortie le 27 novembre 2009


Présentation de l'éditeur :

Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d’urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte. Ce sera le premier indice d’une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie. Une aventure où s’affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.





Mon avis :


Six ans après le Da Vinci Code, notre professeur de symbologie préféré revient dans une intrigue qui, cette fois-ci, oublie notre bonne vieille église catholique (Merci Seigneur !) pour se concentrer sur les secrets des francs-maçons.

En effet, Robert Langdon se retrouve à Washington. Prétendument invité pour une conférence, il est finalement impliqué dans une histoire incroyable liée à un secret très ancien gardé précieusement par une loge maçonnique. De sa capacité à découvrir ce secret dépendra la survie de son ami et mentor Peter Solomon.
En dire plus sur l’histoire serait sacrilège, car tout le talent de Dan Brown réside en sa capacité à mener l’intrigue sur 12 heures chrono, ce qui en accroît la tension et le suspense. Cette particularité narrative marque une différence avec le Da Vinci Code et Anges et Démons, et place le roman au-dessus de ses derniers, l’histoire étant rondement menée.

L’épilogue décevra peut-être un peu et vous aurez l’impression que Dan Brown a brassé beaucoup d’air pour peu de choses. Mais dans la découverte de messages mystiques d’une importance cruciale, l’essentiel n’est-il pas le chemin qui vous a mené à celle-ci plutôt que la révélation elle-même ? Car cette quête riche en codes et symboles plus ésotériques les uns que les autres obligera Robert à se remettre en questions sans cesse et à confronter son brillant esprit de scientifique à ce qu’il ne peut s’expliquer.
Le style de l’auteur est simple et efficace, et même si le récit et parfois un peu alourdi par quelques explications scientifiques, il est très accessible. Certes, Dan Brown n’a pas la prose d’un grand écrivain, il a juste l’ambition de nous donner du plaisir et de nous faire passer un bon moment.

Mission accomplie.


mercredi 11 janvier 2012

La Malédiction de l'Elfe Noir

Et voici ma première chronique dans le cadre du Challenge RCS !



Les Highlanders
Tome 1 : La Malédiction de l'Elfe Noir

de Karen Marie Moning

Éditions J'ai Lu
Collection Crépuscule

Sortie le 2 novembre 2011
Format poche / Prix 7,40 €


Présentation de l'éditeur :

Après la conclusion du Pacte, le peuple des faës s’est réfugié sur la mythique île de Morar, au large des côtes d’Écosse. A la cour de Faërie, la reine Aoibheal, fâchée contre son époux, s’extasie avec malice sur le charme d’un mortel du nom de Hawk, qui a le don de séduire toutes les femmes. Aucune ne lui résiste, affirme-t-elle. pas même elle. Ivre de jalousie, le roi Finnbheara convoque son bouffon, Adam Black et lui ordonne de trouver une femme d’une beauté parfaite, mais indépendante, qui refusera de se laisser séduire par Hawk. Et c’est ainsi qu’Adrienne de Simone est précipitée du XXème siècle en 1513...


Mon avis :

Après plusieurs années d’attente, les éditions J’ai Lu éditent enfin le début de la fameuse série des McKeltar, plus largement renommée « Les Highlanders ».
Premier titre de la série mais également premier livre de l’auteur, et l’on sent déjà une certaine maîtrise et un goût prononcé pour l'Écosse médiévale et ses furieux guerriers. Ce n’est pas pour nous déplaire, bien au contraire, puisque Karen Marie Moning est surtout connue et reconnue pour son goût immodéré pour les beaux mâles alpha qui feraient fondre un troupeau de nonnes (il fait chaud d’un coup …).

Mais revenons à nos moutons (ou plutôt à nos guerriers), ce premier opus pose donc les bases d’un univers bien particulier où les légendes Celtes sont à l’honneur. Nous sentons tout l’amour de l’auteur pour ce pays si particulier peuplé d’étranges créatures aussi belles que féroces et qui rajoute une touche de merveilleux bienvenue. Comme beaucoup le savent déjà, ce monde fantastique servira également de background à la série urban fantasy Fever, dont nous attendons fébrilement le dernier tome.

Si ce premier livre reste quand même une lecture agréable, il comporte quelques lacunes. Sachez que c’est avec beaucoup d’indulgence que nous notons quelques longueurs qui alourdissent le récit. Oui, c’est un premier tome et il n’échappe pas à la fameuse « malédiction des premiers tomes » soit, poser les jalons d’un nouvel univers et présenter les protagonistes. Mais ce qui est vraiment le plus énervant dans l’histoire, c’est l’héroïne. Certains ne seront peut-être pas tout à fait d’accord, mais le personnage d’Adrienne de Simone est tout sauf attachant et pour tout vous avouer, l’envie permanente de la gifler perdure sur les trois quart du roman.

Heureusement, comme nous le soulignions plus haut, les personnages masculins nous font oublier l’agacement perpétuel provoqué par Adrienne. Nous tombons très facilement sous le charme de Hawk, fier highlander et Laird de son domaine, dont la réputation d’amant ténébreux n’est plus à faire, mais qui a bien plus à offrir que des nuits endiablées. En effet, son histoire avec Adrienne sera pleine de rebondissements et le mettra durement à l’épreuve, aussi, nous ne pouvons que développer une réelle empathie pour cet homme qui a déjà beaucoup souffert par le passé.

Bien sûr, nous croisons également la route de notre facétieux faë, Adam Black dont nous découvrons une personnalité peu commune, sombre et torturée, qui ne le rend que plus intriguant et séduisant à nos yeux.

En bref, un premier tome qui se laisse lire mais qui est loin d’être à la hauteur de ce que nous avons déjà lu de la Dame. Fort heureusement, nous connaissons son talent et notre addiction pour les mâles en jupette ne peut que nous pousser fiévreusement à lire la suite. 


mardi 10 janvier 2012

Dangereuse vision

Un romantic suspense un peu pâle, où le paranormal fait piètre figure …

Dangereuse Vision
De Heather Graham

Editions : Harlequin
Collection : Mira
Sortie le 1er novembre 2009

Présentation de l'éditeur :

Chargés par l’Etat de Floride d’une mission d’exploration dans les eaux paradisiaques de Key West, Genevieve Wallace et Thor Thompson s’apprêtent à explorer ensemble les superbes récifs et les eaux cristallines des Tropiques. Mais dès leur première plongée, destinée à rechercher l’épave du Marie Josephine - galion espagnol naufragé au XVIIIe siècle -, Genevieve est soudain confrontée à une effrayante vision : celle d’une jeune morte en longue robe blanche. Une noyée dont le regard désespéré croise le sien et dont les lèvres prononcent ces mots mystérieux : prends garde...

Cauchemar ? Rêve éveillé ? Terrifiée et déstabilisée par cette vision qu’elle a été la seule à voir, Genevieve doit affronter l’incrédulité des équipes de plongeurs, et l’ironie mordante de Thor. Jusqu’au moment où le corps d’une femme assassinée est retrouvé sur la plage voisine des bungalows qu’ils occupent. Avec l’aide de Thor, qui a pris la menace au sérieux, elle va tenter de comprendre le lien qui unit l’histoire tragique des deux inconnues...



Mon avis :

Depuis plus de dix ans, Heather Graham nous fourni de manière régulière des romantic suspense mêlant le polar, la romance et le paranormal. Publié dans la collection Mira, Dangereuse vision ne fait pas exception.
Nous faisons la connaissance ici de Geneviève Wallace et de Thor Thompson, plongeurs professionnels, chargés d’observer les fonds-marins à la recherche de l’épave d’un galion espagnol. Nous sommes à Key West, dans l’Etat de Floride, où se mêlent décors paradisiaques et légendes surnaturelles, c’est donc tout naturellement que Geneviève est le témoin d’une étrange apparition, lors d’une plongée : une femme, en robe blanche au regard désespéré. Quelques jours plus tard, le cadavre d’une jeune femme est retrouvé sur la plage.
Bien que tous les ingrédients soient réunis pour faire de ce livre une réussite, c’est une histoire bien prévisible que nous lisons. Certes, il y a des meurtres, des investigations policières et un tueur en série. Et c’est peut être l’un des points positifs du livre, puisque l’on a réellement envie de connaître son identité, même si l’on est loin de l’enquête du siècle.
Mais, la tentative d’immersion dans le paranormal ne fonctionne pas. Les apparitions fantomatiques sont à la limite du comique, nous faisant penser à l’équipage du Black Pearl dans Pirates des Caraïbes, pas l’ombre d’un frémissement d’angoisse donc, une totale déception.
La romance entre Geneviève et Thor est jolie, mais loin d’être passionnante. Seules les quelques scènes sensuelles sauvent les apparences.
Très loin de l’intensité de La crypte mystérieuse, Dangereuse vision est un polar romantique qui se lit facilement, mais que l’on oublie beaucoup trop rapidement.

samedi 7 janvier 2012

Ode à l'amour !



En ce début d'année, généralement ruinés, nous avons beaucoup de mal à croire au bonheur et à l'amour.
Nous pensons aux soldes qu'on ne pourra faire car bien évidement, il est d'une grande intelligence de les programmer après les fêtes, une fois que nos bambins chéris aient vidé nos coffres, que les kilos se soient installés et que notre foi rende les armes.
Nous pensons aux rappels de factures, impôts en tête, aux congés épuisés, aux bonnes résolutions que nous sommes incapables de tenir et pour couronner le tout, le temps n'est guère de la partie, en bref, il gèle.

Morosité et déprime pourraient aisément s'installer et nous accompagner jusqu'à la fin de l'hiver, en espérant que les beaux jours nous redonnent un peu de baume au cœur. Pourtant, je refuse de capituler. Il est des moments tout simples qui vous touchent ou vous redonnent espoir, des rencontres qui vous réchauffent, des pensées qui vous émeuvent et vous prouvent que la seule chose qui doit tenir et avoir de l'importance, c'est l'amour que nous portons à nos proches, aux amis, mais aussi l'attachement sincère qui nous lie tous.


Vous devez vous dire que j'ai dû avaler une petite pilule ou que je suis partie vivre dans le pays des Bisounours, il n'en est rien. J'ai juste l'envie de retomber dans mes Period Dramas, de passer du temps à cajoler ma fille, embrasser mon Barbare de mari, rigoler avec mes copines et partager des moments simples avec ma famille.

J'ai souvent résisté à mon côté lumineux de Popples, mon côté fleur bleue débile et fais mine d'éviter tout sourire béat qui pouvait prouver aisément mon plaisir de lire un livre qui se termine bien. Et bien qu'il m'écorche de vous l'avouer, je suis une grande romantique qui pleure pour un rien. Voilà c'est fait, vous connaissez mon affreux secret ... je suis gentille ! (Private Joke with Lila and Demi ^^)

Ce qui me pousse à vous écrire tout ça ? juste une petite anecdote toute simple. Ma fille est en train de jouer à côté de moi pendant que je vous écris ces mots. Elle vient de me dire que sa poupée vampire est tombée amoureuse de son Marsupilami, car il lui avait sauvé la vie en lui disant "Je crois que les poupées vampires existent ! j'y crois, j'y crois !" (vi elle adore Peter Pan). Comment résister ? Si une gamine de 5 ans pense sincèrement que l'amour peut sauver le monde, nous pouvons nous aussi lui laisser une chance non ? ;-)



Allez, laissez-vous porter par votre côté romantique vous aussi, moi ça y est, je suis partie ... Et que cette nouvelle année vous apporte tout l'amour que vous méritez :-)