Moi, Stéphanie (aka Elaura),
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maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






dimanche 12 juin 2011

Désir rebelle

Un Garwood décevant, dommage car la Dame excelle en romance médiévale.

Désir rebelle
de Julie Garwood

Éditions : J'ai Lu
Collection : Aventures et Passions
Sortie le 6 janvier 2010



Présentation de l'éditeur :


Au 19e siècle en Angleterre, une passion torride entre un duc et une jeune femme.

- Oserez-vous affirmer que c’est le froid qui vous fait ainsi trembler dans mes bras, Caroline ? lança le duc de Bradford, narquois. Essayez donc d’être honnête !
- Vous savez bien, monsieur, que je suis la reine des menteuses ! persifla-t-elle. Je dis n’importe quoi, je ne tiens jamais mes promesses et j’adore mes défauts ! Si j’avoue être attirée par vous, vous ne saurez jamais la vérité.
- Dans ce cas, je trouverai un autre moyen d’en avoir le coeur net... Bradford se pencha vers Caroline et s’empara tendrement des lèvres roses qui s’offraient à lui. Elle tenta de se dégager, mais, envahie de sensations délicieuses, elle lui rendit son baiser avec une ardeur déconcertante... Son coeur, lui, ne pouvait mentir...

Mon avis :

Les romances médiévales de Julie Garwood sont de véritables petits bijoux de bonne humeur, de situations cocasses et de dialogues piquants. Elles ont fait sa réputation, regroupant des milliers de partisanes à travers le monde, vouant une véritable admiration à l’auteur. Aussi, la réédition de Désir Rebelle (déjà parut en 1992) paraissait une merveilleuse idée, jusqu’à ce que nous en commencions la lecture … qui fut fort ennuyeuse.

Pourtant, il y avait de véritables bonnes idées, l’auteur prenant de la distance avec le Moyen-âge pour s’arrêter sur le tout début de la régence anglaise, en 1802. L’époque, très usité en romance historique, est plutôt propice à des histoires passionnantes, piquantes, faites de belles rencontres dans les coins sombres lors d’un bal de la fameuse saison londonienne.

Or, ici, il n’en est rien. Nous avons deux protagonistes aux caractères bien trempés mais assez antipathiques. En effet, Caroline revient après 14 ans d’absence auprès de son vieux père, en Angleterre. Elle a passé toutes ces années dans les colonies, à Boston plus précisément. A son retour, accompagné de sa cousine Charity, elle tombe par hasard, lors d’une situation totalement rocambolesque, sur Lord Bradford, un Anglais ténébreux, autoritaire et misogyne.

Dés lors, Bradford se fait le serment que Caroline lui appartiendra, coûte que coûte. Caroline, quant à elle, est très troublée par le comte mais refuse tout net de lui céder et surtout de se soumettre. S’en suivent alors, des discours à n’en plus finir sur qui capitulera le premier et une intrigue autour d’une vengeance et d’une chasse à l’héritage.

A défaut d’avoir une trame intéressante, on pouvait s’attendre à ce qu’au moins les échanges soient à la hauteur d’un Julie Garwood. Encore raté. Les dialogues sont plats, manquent sincèrement de piquant, rendant la lecture quelque peu pénible.

Bref, vous l’aurez compris, Désir Rebelle est à des années lumières des romances médiévales de l’auteur. Face aux publications de Lisa Kleypas, Loretta Chase ou Liz Carlyle, qui jouent avec l’époque Régence et post-régence avec maestria, celui-ci fait pâle figure.

Pour les inconditionnels de l’auteur seulement.

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