Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






mardi 29 décembre 2020

Bilan 2020 : le Hygge, le Lagom... et si finalement il y avait du positif ?



Bonjour lecteur !

Oui c’est bien moi, après plusieurs semaines de silence (voir plusieurs mois), je me décide enfin à reprendre le clavier pour papoter un peu avec toi.

C’est la fin de l’année, 2020 n’a pas été tendre avec nous. Nous avons vécu une pandémie (et ce n’est pas encore terminé), deux confinements, des couvre-feux, une privation de liberté que les dernières générations n’avaient jamais connue. Il y a eu beaucoup de malades, il y a eu des morts, des pertes d’emploi… on a vu des secteurs professionnels entier s’écrouler. Oui, 2020 restera une année noire pour beaucoup.

Je n’ai pas été épargnée. L’année fut compliquée pour moi à plus d’un titre. Et pourtant, je n’ai pas spécialement envie de m’appesantir sur ce qui a été douloureux à vivre. J’ai envie de mettre en lumière ce qui fut positif. Non pas que je sois devenue maso en faisant mon bilan, je veux juste réaliser à quel point ce que nous avons vécu à pu m’impacter, me changer. Je veux aussi croire que j’ai réalisé des choses, en dépit du contexte.

Alors, j’ai pris une feuille et un stylo et je me suis obligée à penser à tout ce que j’avais entrepris et terminé, à toutes mes réussites qui ont été occultées par l’actualité. Au final, le bilan est plutôt positif, pas qu’il se soit passé des choses extraordinaires dans ma vie, et je suis peut-être douée d’une forte propension à la résilience, mais le constat est là : 2020 n’a pas été aussi pourrie que j’aurais pu le penser.



C’est un choc non ? De se rendre compte qu’au final, en dépit de tout ce qui s’est passé (et qui n’est pas encore réglé), il y a eu du positif. Et tu sais quoi ? ça me fait du bien. J’ai décidé d’arrêter de culpabiliser, parce que les deux confinements m’ont apporté beaucoup de choses, malgré les contraintes.






Voici les événements, réalisations, éléments (appelle cela comme tu veux) positifs de 2020, en ce qui me concerne. Oui c’est lié uniquement à mon vécu, mais qui sait, nous en partagerons peut-être quelques-uns. :

Premièrement, en dépit des difficultés et des retards liés à la pandémie, j’ai pu réaliser un souhait de longue date : retravailler mon anglais.

 
Cela peut te paraître futile, comme ça, mais c’est très sérieux. Ce souhait était lié, à la base, à une reconversion professionnelle ratée. L’anglais étant indispensable au métier que j’avais choisi. Si je n’ai pu mettre en place ma reconversion, j’ai pu, tout de même, bénéficier de deux mois de formation intensive en anglais et avoir un score plutôt pas mal au TOEIC. Oué, moi qui avais un niveau d’anglais ridicule, j’ai pu réussir un test de haut niveau en anglais professionnel. Alors oui, j’ai dû faire une croix sur ma reconversion, mais j’ai quand même réussi quelque chose que je pensais tout bonnement impossible. Boum, première victoire.



Deuxièmement, en dépit du contexte, encore une fois, j’ai retrouvé du taf.

 
Alors oui, ce n’est pas le travail auquel j’aspirais. C’est un job que j’avais déjà pratiqué pendant des années et que je ne souhaitais plus faire depuis un moment. Et pourtant, c’est bien vers celui-ci que je suis retournée. Au départ, c’était pour m’assurer une sécurité financière. Finalement, j’y reprends un certain plaisir, car, bizarrement, mon nouvel environnement de travail me convient totalement. C’est dingue qu’un job dont je ne voulais plus entendre parler me permette, au final, d’acquérir une certaine sécurité et me procure quelques satisfactions. Boum, deuxième victoire.



En 2019, il s’est passé beaucoup de choses dans ma vie : j’ai déménagé dans une chouette maison, en campagne. J’ai pu aller au Hellfest, vu beaucoup de concerts, je suis parti en vacances à l’étranger, bref, mon année fut bien chargée. Puis 2020 est arrivée. La frustration fut énorme de ne pouvoir participer à des concerts, de ne pas pouvoir partir en voyage, de devoir annuler un certain nombre de mes projets. Même aller voir un film au cinéma n’était pas possible. Je suis du genre casanier, mais j’aime quand même avoir un peu de vie sociale et culturelle dans mon quotidien de solitaire. Parfois. 

 

 
Alors oui, être obligée de rester chez moi pendant de longs mois a mis à rude épreuve ma patience. Pourtant, ce fut une révélation à plus d’un titre. L’immobilité imposée m’a obligée à regarder ce qui se passait autour de moi. A vraiment regarder. J’ai vu le printemps s’épanouir dans mon grand jardin, j’ai vu la nature qui m’entoure changer et m’offrir tout un tas de cadeaux. Et j’ai surtout réalisé la chance que j’avais de vivre là où j’étais, dans cette maison. Et c’est probablement la plus grande leçon que m’a apportée 2020 : je suis heureuse là où je suis.

 


Je ne suis pas obligée de chercher les distractions à l’extérieur, à tout prix. Car j’ai déjà beaucoup a porté de main. Pas que je n’ai plus besoin du reste, juste qu’il n’est pas complètement indispensable à ma vie. Le simple fait de pouvoir passer du temps dehors, dans mon jardin, de planter des fleurs, de faire mon premier potager, m’a apporté bien plus que je ne pouvais l’imaginer. Les copines pourront en témoigner, j’ai développé une affection particulière pour mes légumes, notamment pour mes courges ! (Oui Becca, à partir de mars 2021, je filme mes discussions avec mes semis, mes légumes, mes fleurs et surtout, mes courges !).
 

 
Qui aurait cru que la citadine que j’étais pourrait s’épanouir à la campagne en faisant pousser des légumes ? Boum, troisième victoire.




Avant la pandémie, je me suis intéressée de près au fameux Hygge danois pour essayer de le comprendre. Je me suis aussi documentée sur le Lagom suédois. Autant de termes bizarres et de façons de vivre intéressantes dont je n’ai connu le véritable sens que cette année. Ces différentes philosophies de vie venant du nord m’interpellaient depuis un moment, me demandant comment les scandinaves arrivaient à vivre heureux. Je n’en n’ai compris le sens que pendant les confinements.
 
 
Le Hygge, ou l’importance d’être bien chez soi. Les danois vivent de longs mois d’hiver sans forcément avoir la possibilité d’activités extérieures. Nous avons été obligés de vivre chez nous, pendant un superbe printemps d’autant plus frustrant. Alors oui, je me suis inspirée des scandinaves pour remplir mes journées, pour décorer mon intérieur et en faire un joli nid douillet. Non, je n’ai pas passé commande chez Ikéa, j’ai juste mis en place des rituels, décoré avec des choses qui me font plaisir. Pas de minimalisme chez moi, il ne me réussi pas, mais une déco Farm House style avec de la récup, des cagettes, des livres partout. Des fleurs et des plantes récoltées régulièrement, de la déco naturelle qui venait de mon jardin et j’étais heureuse. 

 
Le hygge, c’est aussi se satisfaire de petits plaisirs simples. Je suis donc tout naturellement allée sur ce qui me faisait du bien. Le thé, les pâtisseries, la nature, les livres. Et tout cela, je l’avais à porté de main (Ou presque, quand je n’avais plus de farine ^^). Savoir se contenter de ce que l’on a, et faire avec. Là, entre en scène le fameux Lagom : ni trop, ni trop peu, juste ce qu’il faut. L’équilibre, voilà ce que j’ai pu trouver en 2020. Le bon équilibre entre mes besoins et mes envies. Certes, j’aurais toujours mes bibliothèques bien pleines, car cela m’apporte toujours beaucoup de satisfaction. Mais je sais aussi me montrer raisonnable, je vais bien plus à l’essentiel, et sais me contenter de ce que je possède. Boum, quatrième victoire, et pas des moindres.



Alors tu vois, au final, malgré les difficultés, l’actualité et les coups du sort, il y a eu du bon, aussi, en 2020. Pour moi, en tout cas. Mais peut-être que pour toi aussi, il y a eu du bon. Faire ce bilan m’a fait du bien. Je termine l’année plus sereinement, avec un sentiment de satisfaction, celui d’un travail bien fait. Et je repars bien plus confiante pour la suite.


Oui, je suis vraiment et définitivement un Hobbit.

Dans tous les cas, je te souhaite une bonne année. Elle ne sera pas forcément merveilleuse, sera probablement encore difficile, mais je souhaite qu’elle t’apporte un peu de bonheur, tu sais, juste ce qu’il te faut.



jeudi 5 novembre 2020

Malédiction Tome 1 : Les larmes d'Azrael



Malédiction
Tome 1 : Les larmes d'Azrael 
de Cecilia Armand

Éditions Elixyria

Sortie le 4 septembre 2020
Format broché / 414 pages / 17,90 €


Présentation de l'éditeur :  

 « Les humains s’enfuient devant moi.

Je suis toujours à l’heure pour accueillir celui qui passe à trépas. 
Mon baiser est mortel, pour qui le recevra. 
Mais je m’incline devant elle, depuis qu’elle fait partie de moi. »

Victime d’un terrible accident, Rosalie se réveille dans un endroit qu’elle ne connaît pas. Dans cette pièce sombre et froide, elle se rend très vite compte que quelque chose ne va pas. 
Et pour cause, elle n’est pas seule, un homme aussi beau que mystérieux à l’allure surnaturelle se tient devant elle. Cet inconnu aux yeux émeraude est sur le point de bouleverser sa vie. Mais qui est-il ? 

Une histoire d’amour entre le Paradis et l’Enfer.
Qui de l’Amour ou de la Mort triomphera ?

Mon avis :

Voilà un très joli roman sur fond d'enfer et de paradis, thème déjà usité en Urban Fantasy, mais trop rarement à mon goût.

Je ne vais pas revenir sur le résumé, la quatrième de couverture faisant correctement son office, mais il n'est pas difficile de deviner qu'il s'agit d'une histoire d'amour entre l'ange de la mort et une humaine. Si l'histoire reprend un peu les schémas classiques du genre, elle n'en reste pas moins agréable à lire, surtout pour la galerie de personnages secondaires très intéressants que l’autrice met en place. En fait, je me suis beaucoup plus attachée aux personnages secondaires qu'à nos deux héros, au final. Cela ne m'a pas particulièrement gênée pour arriver au terme de ma lecture, j'ai juste une pointe de regret, car il leur manquait un « je-ne-sais-quoi » pour que je sois complètement embarquée.

Qu’importe, j’ai tout de même, passé un bon moment de lecture, et je lirai la suite avec plaisir. Mention spéciale pour la maison d'édition qui a fait un très beau travail éditorial, le livre est une merveille visuelle. Quand on aime l'objet livre, on ne peut qu’être comblée.

Le tome deux sort à la fin du mois, j'ai finalement hâte d'en savoir plus. Surtout quand nous savons que Lucifer y aura toute sa place. Une saga à suivre, assurément.

 

jeudi 22 octobre 2020



Meurtres à marée haute
de Hannah Dennison

City Edition

Sortie le 26 août 2020
Format broché / 336 pages / Prix 16,90 €



Présentation de l'éditeur :

À la mort de son mari, Evie hérite d'un hôtel à Tregarrick, dans les îles Scilly. Et ce n'est pas franchement un cadeau... Loin d'être un palace, l'établissement n'a pas changé depuis les années 70. Alors, quand Evie et sa sœur Margot débarquent dans cette contrée sauvage, elles n'ont qu'une seule hâte : en repartir au plus vite ! Mais dès leur arrivée, le gérant de l'hôtel est retrouvé assassiné, au pied d'une falaise. Les soupçons se portent immédiatement sur Evie, la nouvelle propriétaire. Et quand un deuxième meurtre est commis, les deux sœurs n'ont plus le choix : elles doivent trouver elles-mêmes le coupable pour pouvoir se disculper. Entre un mystérieux photographe suédois, un pasteur qui parle avec son perroquet, une vieille dame excentrique et une jeune gothique inquiétante, elles font face à une belle brochette de suspects. Leur enquête ne va pas être de tout repos, d'autant que tout le monde semble dissimuler de vilains petits secrets...
 
Mon avis :
 
En grande fan de cosy crime que je suis, je me suis précipitée sur la nouvelle série d’Hannah Dennison, autrice de la saga Les mystères de Honeychurch.

Nous faisons la connaissance d’Evie, jeune veuve et héritière d’un hôtel en mauvaise condition dans les îles Scilly et de Margot, sa sœur, fraîchement débarquée des États-Unis. Afin d’évaluer son héritage, et, peut-être, comprendre un peu mieux son défunt mari, Evie et sa sœur vont aller visiter les îles Scilly et faire de drôles de rencontres. Entre le mauvais temps et le caractère difficile des habitants de l’île, le séjour d’Evie et Margot ne sera pas de tout repos, d’autant plus quand le gérant de l’hôtel est retrouvé assassiné.

Si l’ambiance attendue est bien présente, force est de constater que l’histoire manque un peu de consistance pour en faire une grande réussite. Cela dit, l’atmosphère particulière des Îles Scilly et la jolie galerie de personnages nous font passer, tout de même, un bon moment de lecture. Construire un nouvel univers et introduire de nouveaux personnages ne sont pas chose aisée, aussi, je lirais le second tome avant de me faire une idée plus définitive sur la série. 
 
Une nouvelle saga à suivre donc,  j'attends la suite avec impatience.



 

vendredi 25 septembre 2020

Les Détectives du Yorkshire - Tome 1 Rendez-vous avec le crime



Les Détectives du Yorkshire - Tome 1 
  Rendez-vous avec le crime
de Julia CHAPMAN

Éditions Robert Laffont

Sortie le 12 avril 2018
Format broché / 408 pages / Prix 14,90 €



Présentation de l'éditeur :

Quand Samson O'Brien débarque sur sa moto rouge à Bruncliffe, dans le Yorkshire, pour y ouvrir son agence de détective privé, la plupart des habitants voient son arrivée d'un très mauvais oeil. De son côté, Delilah Metcalfe, génie de l'informatique au caractère bien trempé, tente de sauver de la faillite son site de rencontres amoureuses. Pour cela, elle décide de louer le rez-de-chaussée de ses locaux. Quelle n'est pas sa surprise quand son nouveau locataire se révèle être Samson – et qu'elle découvre que son entreprise porte les mêmes initiales que la sienne !
Les choses prennent un tour inattendu lorsque Samson met au jour une série de morts suspectes dont la piste le mène tout droit... à l'agence de rencontres de Delilah !
 
Mon avis :
 
En grande fan de cosy crime que je suis, je ne pouvais passer à côté de cette série de Julia Chapman qui compte déjà 6 tomes. Cela fait donc un bon moment que j'ai acheté ce premier opus, Rendez-vous avec le crime, et... il a traîné dans ma bibliothèque pendant des siècles. J'adorai (j'adore toujours.) sa couverture, mais j'avais beaucoup de mal à me décider à le lire. 
 
Enfin, après des mois de rendez-vous manqués, je l'ai enfin commencé... Et terminé rapidement. Je me demande encore pourquoi j'ai attendu aussi longtemps avant d'en entreprendre la lecture, car ce fut un merveilleux moment comme je les aime : dans la campagne anglaise, avec des personnages hauts en couleur, des dialogues caustiques, une enquête intéressante, des moutons, de la tourte à la viande, des pintes de bière et enfin, des moutons.

Samson et Delilah, nos deux héros et enquêteurs officiels, sont attachants à plus d'un titre, tous deux très différents, mais avec un passé douloureux. Une belle galerie de personnages secondaires agrémente admirablement le tableau, formant un tout vraiment jubilatoire à lire, avec, cerise sur le gâteau, un vrai méchant caché qui, m'est avis, mettra plusieurs tomes à se dévoiler.

Voilà qui nous invite ardemment à se jeter sur la suite, cela tombe plutôt bien, Rendez-vous avec le mal me fait de l’œil, là-haut, de son étagère. Il y a de fortes chances que je papote à nouveau avec un mouton du Yorkshire dans peu de temps. 



mardi 8 septembre 2020

L'Odyssée - Le voyage d'Ulysse



L'Odyssée - Le voyage d'Ulysse
de Katia Wolek

Éditions De la Martinière jeunesse

Sortie le 9 janvier 2020
Format broché / 176 pages / Prix 16,00 €



Présentation de l'éditeur :

Sur l'île d'Ithaque, Pénélope eue attendent le retour d'Ulysse. Il y a longtemps déjà qu'il est parti avec les autres grands rois grecs faire la guerre à la ville de Troie. La guerre est finie, mais les dieux ne permettent pas à Ulysse de rentrer dans son royaume. À bord de son bateau, il fait face aux tempêtes et aux vents déchaînés. Il rencontre des géants, une magicienne, des sirènes, des monstres marins... Une fois à Ithaque, les aventures d'Ulysse ne sont pas terminées. Le héros doit encore affronter les nombreux prétendants de la belle Pénélope. Mais il a un plan...

Pour les lecteurs à partir de 10 ans.

L'objectif de cet ouvrage est d'aider les enfants atteints de dyslexie ou en difficulté de lecture à retrouver le plaisir de lire.
– Une présentation des personnages avant le début de l'histoire
– Une illustration à chaque chapitre
– Un texte avec des caractères plus gros et des interlignes plus grands que dans les autres livres
– Un texte relu par une orthophoniste pour supprimer les mots sujets à confusion
– Un papier mat qui évite au texte de briller

Mon avis :

Voilà une jolie édition de l'Odyssée destinée aux enfants dyslexiques ou ayant des difficultés d'apprentissage. J'étais assez curieuse de voir comment l'ensemble pouvait s'organiser pour le rendre plus facile d'accès et je ne suis pas déçue. Mais pour être tout à fait certaine que ce livre puisse être lu par des enfants porteurs de handicaps, ma fille a servi de cobaye. Et je vous rassure, elle n'a pas souffert pour l'expérience. Ma fille est multidys, c'est-à-dire qu'elle cumule un certain nombre de difficultés d'apprentissage, comme la dysphasie, la dyscalculie, la dysorthographie... et la compréhension d'un texte lui est difficilement accessible sans qu'on lui explique le sens caché des mots, les images qu'elle aurait du mal à saisir, bref, les inférences. La lecture est un enfer pour elle. Elle a 13 ans, et préfère largement lire des mangas et des comics que des romans, car, me dit-elle « Quand, je lis un livre, je me sens nulle, car je n'y arrive pas. »

Aussi, je lui ai proposé de lire cette édition en lui demandant de noter ce qui lui paraissait facile et confortable et ce qui lui posait problème, voici donc son avis : « Les illustrations sont belles et représentent bien les personnages, c'est mieux pour se repérer. Les chapitres sont très courts et le livre est divisé en plusieurs parties, ça évite d'avoir peur et de se décourager. Le texte n'est pas trop compliqué, même s'il reste encore du vocabulaire à expliquer. C'est pas mal. »

Voilà qui peut donc vous donner une idée sur l'organisation de cette édition et peut-être vous permettre de choisir plus facilement.





dimanche 30 août 2020

L'Amazonie racontée aux enfants



L'Amazonie racontée aux enfants
de Philippe Godard

Éditions De la Martinière jeunesse

Sortie le 13 février 2020
Format relié / 72 pages / Prix 14,50 €



Présentation de l'éditeur :

Plus grande forêt de la planète, l'Amazonie est un décor hors norme, sauvage et mystérieux.
Partez à la rencontre de ses aras multicolores, de sa canopée éclatante emblématique... Un vibrant hommage au poumon vert de la planète, aujourd'hui dangereusement menacé.
Philippe Godard a rencontré des caïmans sur les rives de l'Amazone, des jardins de fourmis accrochés aux arbres géants et des papillons morphos voletant entre les lianes.

Mon avis :

S'il est une collection destinée aux enfants qui ne m'a jamais déçue, c'est bien celle-ci. La collection racontée aux enfants est un petit bijou d'informations destinées aux 9-12 ans, mais qui pourrait également plaire aux adultes tant l'écriture et la documentation est sérieuse et bien pensée. L'Amazonie racontée aux enfants ne fait pas exception. De l'histoire des amazones, des conquistadors, en passant par la faune et la flore, Philippe Godard nous offre récits et faits historiques jusqu'aux incendies de 2019, en ne nous épargnant jamais les difficultés qu'a dû affronter cette première merveille du monde. Car à travers l'histoire, si l'Amazonie a souvent été menacée, jamais son extinction n'a été aussi proche que maintenant. 
Riche de magnifiques photos et de documents iconographiques fort intéressants, L'Amazonie racontée aux enfants est un vibrant hommage et un beau témoignage sur le poumon vert de la planète qui doit être, par-dessus tout, préservé.



mardi 25 août 2020

Mission hygge



Mission hygge
de Caroline FRANC

Éditions Pocket

Sortie le 6 juin 2019
Format poche / 192 pages / Prix 6,50 €



Présentation de l'éditeur :

Reporter de guerre émérite, Chloé aime le frisson, l'adrénaline, le danger. Mais quand elle est coincée au journal, elle est insupportable. Son rédacteur en chef décide donc de l'éloigner un moment, pour le bien des équipes. Direction Gilleleje, petit village côtier au nord du Danemark, dont les habitants viennent d'être très sérieusement déclarés " les plus heureux du monde ". Le bonheur ? Chloé ça lui donne le bourdon... mais on ne lui laisse pas le choix : c'est ça ou la porte. Alors l'habituée des conflits va devoir s'adapter aux grosses chaussettes au coin du feu. Et cela pourrait bien changer sa vie. 
 
Mon avis :
 
Voilà un roman feel good qui a tout pour plaire : un joli visuel de couverture bien cosy, un titre qui évoque le bonheur à la Danoise et une écriture fluide pleine de bon sentiment et d'humour. Et oui, ça fait du bien.

Certes, Chloé est quelque peu stéréotypée, mais terriblement attachante. Oui, la temporalité dans l'intrigue n'est pas toujours respectée (Chloé maîtrise des tas de nouvelles choses bien trop rapidement.), mais les pages se tournent avec une telle aisance que nous pardonnons à l'auteure toutes ces petites facilités narratives. Car ce petit roman est un vrai condensé de bonnes choses et de petits plaisirs qui font du bien au cœur. Le fameux sourire niais de circonstance est présent tout du long, nous passons par tout un tas d'émotions et la fin nous laisse quelque peu rêveur.

En bref, à lire sous un plaid bien chaud (parfait pour l'automne qui s'annonce), accompagné d'un mug au breuvage fumant et d'un roulé à la cannelle. Bien-être garanti.  



lundi 24 août 2020

La vie au coeur de la forêt



La vie au coeur de la forêt : Ses hôtes, ses secrets, ses fragilités...
de Peter Wohlleben

Éditions J'ai lu

Sortie le 9 octobre 2019
Format poche / 256 pages / Prix 7,90 €



Présentation de l'éditeur :

Pourquoi certaines variétés de champignons poussent-elles systématiquement dans le voisinage de certains arbres ? Comment les animaux et les végétaux communiquent-ils entre eux ? Quels sont les dégâts provoqués par une extinction sur l'écosystème ? Arbres, plantes, insectes, oiseaux, mammifères... A travers la présentation de plus de 250 espèces emblématiques ou moins connues, Peter Wohlleben met en évidence des relations, des fonctions et des connexions existant au sein de nos forêts, et nous donne une nouvelle perspective pour la compréhension de la biodiversité. Répondant à toutes les questions que se posent les amoureux de la nature, ce guide magnifiquement illustré est le compagnon indispensable pour une promenade dans les bois.

Mon avis :

Après La vie secrète des arbres qui fut un véritable best-seller, Peter Wohlleben nous propose une très jolie mise en perspective des hôtes qui peuplent nos forêts. Ainsi, l'auteur nous parle avec simplicité de nos compagnons, de ceux que nous croisons quand nous nous baladons dans les bois. Certains nous effraient, d'autres nous fascinent, mais il est toujours important de garder à l'esprit que dans nos campagnes, dans nos forêts, ils sont chez eux, bien plus que nous ne le serons jamais.

Du cerf, au sanglier, en passant par le coucou, le moucheron, le silphe à corselet rouge ou la balsamine des bois, ce petit guide nous offre les quelques informations à savoir pour faire connaissance, ainsi que de très jolies photos en couleur qui rendent l'ensemble très agréable à lire.



vendredi 21 août 2020

Un tempérament de feu: Les liens du sang, T1



Un tempérament de feu: Les liens du sang, T1
de Helen Harper

Éditions Mxm Bookmark

Sortie le 25 mai 2020
Format broché / 320 pages / Prix 17,00 €



Présentation de l'éditeur :

De prime abord, Mack est peut-être une humaine d'apparence ordinaire, mais elle vit avec une meute de métamorphes en Cornouailles, dans la province anglaise, après y avoir été abandonnée par sa mère quand elle était encore enfant. Elle souhaite désespérément être acceptée par sa famille adoptive, et pas seulement parce que beaucoup la détestent de n'être qu'une simple humaine : pour une raison inconnue, son sang n'accepte pas la transformation. Avec ses cheveux roux et son tempérament de feu, Mack est incroyablement douée en combat, et quand l'alpha de sa meute est brutalement assassiné, elle jure de le venger. Malheureusement, le meurtre attire l'attention des membres de la Fraternité (les dirigeants du monde des métamorphes) qui n'hésiteront pas à massacrer la petite meute provinciale de Mack s'ils découvrent qu'une humaine s'y cache depuis son enfance. Et malheureusement, Corrigan, Seigneur Alpha de la Fraternité, montagne de muscles aux yeux verts, n'est pas du genre à se laisser facilement duper...

Mon avis :

Voilà une nouvelle saga d'urban fantasy qui pourrait intéresser les fans de loup-garous. Alors oui, il y a des histoires de meutes, de bêtes à poils qui hurlent à la lune, mais pas que. Si nous retrouvons, dans ce premier tome, les schémas quelque peu classiques du genre, l'ensemble se laisse lire agréablement, même si les personnages sont un peu trop survolé à mon goût.

L’héroïne, Mack est une humaine qui vit au sein d'une meute de loup-garous. Ce qui est formellement interdit par la loi. Mais, après le meurtre de son alpha, Mack ne pense qu'à la vengeance, quitte à mettre sa vie en péril ainsi que son secret.

Rebondissements, joutes verbales et actions sont présents dans ce premier tome qui pose les jalons de ce nouvel univers. Pas de grandes surprises, mais une lecture sympathique qui me laisse, tout de même, un peu sur ma faim. Comme je le soulignais plus haut, je trouve que les personnages manquent un peu de consistance. J'attendrais le second tome pour me faire une idée plus définitive sur la série.



mardi 18 août 2020

Les Carnets Lovecraft : La Cité sans nom



Les Carnets Lovecraft : La Cité sans nom
de H.P. Lovecraft

Éditions Bragelonne

Sortie le 30 octobre 2019
Format broché / 96 pages / Prix 15,90 €



Présentation de l'éditeur :

Au fin fond du désert d'Arabie, un explorateur à dos de chameau est sur le point de découvrir l'emplacement de la Cité sans nom. Mais son enthousiasme n'a d'égal que sa peur, à l'approche de ce lieu réputé maudit. Les légendes funestes qu'on raconte au sujet de cette cité antique sont-elles fondées ? Au gré de ses explorations, l'homme met au jour les vestiges d'une civilisation mystérieusement disparue et s'aventure dans les galeries ensevelies de la Cité sans nom. Celles-ci lui réservent des découvertes qui lui feront tutoyer l'horreur et la folie.

Né en 1981 d'un père ethnologue et d'une mère grand reporter, ARMEL GAULME est un illustrateur diplômé de Penninghen-Académie Julian. Avec Les Carnets Lovecraft, il trouve l'opportunité de conjuguer son affection pour les carnets de croquis et sa passion pour Howard Phillips Lovecraft. Initiée avec la courte nouvelle Dagon, cette expérience propose une immersion dans l'univers littéraire du maître de Providence, une projection visuelle de ses cauchemars et de ses obsessions.

Mon avis :

Après Dagon, Armel Gaulme nous emporte encore une fois avec ses différentes illustrations de La cité sans nom, nouvelle horrifique de Lovecraft dans laquelle apparaît pour la première fois le nom d'Alhazred, le papa du non moins célèbre Necronomicon.

L'illustrateur arrive à merveille à retranscrire la folie des écrits du Maître et l'ambiance poisseuse de cette nouvelle angoissante. C'est encore une fois une véritable réussite, chaque croquis sublimant l'équilibre instable des mots de l'auteur et l'atmosphère suffocante de ses ruines d'un autre âge. En un mot comme en cent : puissant.



lundi 17 août 2020

Le petit guide des huiles essentielles : Se soigner au quotidien



Le petit guide des huiles essentielles : Se soigner au quotidien
de Aude Maillard

Éditions J'ai lu

Sortie le 16 octobre 2019
Format poche / 256 pages / Prix 7,00 €



Présentation de l'éditeur :

Ce guide vous présente les huiles essentielles les plus utilisées avec leurs propriétés et leurs principales applications. Très pratique et illustré, il vous permet de soigner plus de 300 maux et propose des remèdes bien-être 100 % naturels. Grâce à des formules simples et faciles, prenez soin de vous et de votre santé au quotidien !

Mon avis :

Tous ceux qui s'intéressent, de près ou de loin aux soins de beauté naturelle ou aux bienfaits des huiles essentielles connaissent (au moins) le site internet d'Aroma-Zone.

Personnellement, j'ai découvert ce site un peu par hasard quand je cherchais justement à acheter des huiles et des ingrédients pour me concocter un petit masque de soin.

Publier un petit guide sur l'utilisation des huiles essentielles est une continuité évidente et logique pour les créateurs du site. Et je dois avouer que c'était une très bonne idée, car l'utilisation des huiles essentielles en cosmétiques ou en soins ne doit pas se faire à la légère, il y a des règles à respecter afin d'optimiser les effets des huiles, mais également éviter les effets secondaires néfastes (oui, les plantes peuvent aussi être toxiques, ne l'oublions jamais).

Ce petit guide débute justement par les précautions d'emploi (elles sont nombreuses) et permettent aux lecteurs de se rendre compte qu'avant d'aller plus loin, ces règles doivent être comprises et assimilées. Ensuite, nous avons deux parties bien distinctes : la première présente les différentes huiles les plus couramment utilisées en format fiche très facile à lire et à comprendre (une petite explication des pictogrammes utilisés est donné juste avant) ; la seconde est consacrée à l'aromathérapie et l'utilisation des huiles ou de certains mélanges pour soigner les bobos du quotidien comme les angines, les petites allergies, les abcès ou petites infections buccales. C'est très bien fait, très pratique et simple d'utilisation. Bien sûr, il est bon de rappeler que ce guide ne se substituera jamais à une consultation chez son médecin.

Un petit guide peu coûteux, accessible et relativement complet.



dimanche 16 août 2020

Les nuits de Douvres Tome 1 : Une valse à deux temps



Les nuits de Douvres
Tome 1 : Une valse à deux temps

de Kelly Bowen

Éditions J'ai lu

Sortie le 4 mars 2020
Format poche / 320 pages / Prix 7,60 €



Présentation de l'éditeur :

August Faulkner, duc de Holloway, envisage pour sa jeune soeur Anne un avenir idéal, c'est-à-dire un brillant mariage. Aussi tombe-t-il des nues lorsqu'il apprend que sa cadette s'est enfuie à Douvres pour suivre les cours d'été de l'institut Haverhall. Toutes affaires cessantes, August se rend là-bas pour faire acte d'autorité. Il va se heurter à la détermination d'Anne et à celle de Mlle Clara Hayward, la directrice de l'établissement. Une érudite qui professe de détestables idées féministes, mais dont la beauté ne cesse de l'obséder...

Mon avis :

Kelly Bowen, avec sa série La saison des scandales, nous avait habitué à des personnages féminins un peu hors du commun, avant-gardistes, en avance sur leur temps et qui se battent pour les droits des femmes. Même si ces héroïnes sont, avouons-le, totalement anachroniques, il est toujours plaisant (et parfois réconfortant) de lire des romances avec des protagonistes qui sortent un peu des sentiers battus.

Avec cette nouvelle saga, l'auteure continue dans la même veine et nous présente une héroïne indépendante, engagée et, fait encore plus rare, plus âgée que la plupart des personnages féminins du genre. Cela change de ne pas avoir à faire à une énième jeune fille pure et innocente.

Mlle Clara Hayward est directrice d'un établissement pour jeune fille de bonne famille. Jusque là, rien d'exceptionnel. Sauf que cet établissement se permet quelques écarts de protocole quant à l'enseignement et son contenu. Bien sûr, le duc d'Holloway l'apprendra un peu à ses dépends, quand sa jeune sœur, promise à un beau mariage aussi ennuyeux que fructueux décide d'intégrer les cours d'été sans lui demander sa permission. Il aura donc fort à faire pour tenter de rendre raison à sa cadette, sans parler de son agacement teinté d'un désir ardent et totalement déplacé pour la directrice qui n'aura de cesse de le repousser dans ses retranchements.

Une romance agréable à lire et qui, malgré ses personnages atypiques, reste classique dans sa trame. Les échanges sont jubilatoires et l'on se prête assez aisément au jeu des protagonistes. Je suis curieuse de lire la suite, puisque les personnages secondaires sont tout aussi intéressants. Cela promet donc une jolie saga à venir.



L'Héritage de la dague noire, tome 3 : Rage de sang



L'Héritage de la dague noire, T3 : Rage de sang
de J. R. Ward

Éditions Milady

Sortie le 22 août 2018
Format poche / 504 pages / Prix 7,90 €



Présentation de l'éditeur :

En tant qu’aristocrate, Peyton connaît son devoir : s’unir à une femme de son rang pour préserver les traditions de sa famille. Mais celle qu’il pensait lui être destinée en a choisi un autre. Et c’est au cœur d’une bataille contre l’ennemi qu’il trouvera celle qui sera sa compagne. Novo est déterminée à prouver qu’elle a sa place au sein du programme d’entraînement de la Confrérie, et pas question de se laisser distraire par une éventuelle histoire d’amour. Et même si Peyton se révèle être bien plus qu’il n’y paraît, Novo devra faire face à la tragédie qui la hante avant de se laisser séduire...

Mon avis :

Voici le troisième tome du spin-off de La Confrérie de la dague noire, cette fois centrée sur le couple Peyton et Novo dont nous suivons le jeu du chat et la souris depuis le tout début de l'aventure des nouvelles recrues. Deux personnages hauts en couleur, torturés, mais ô combien intéressants. Cet opus promettait donc de l'émotion, mais avait également un potentiel élevé de sensualité et de chaleur. Le pari est gagné, soyez-en certains, faisant de ce troisième tome probablement le meilleur à mes yeux.

En parallèle, comme à son habitude, l'auteure développe une nouvelle idylle assez surprenante, mais extrêmement touchante entre Saxton et Ruhn, l'avocat du roi et l'oncle de Betty. Une histoire d'amour particulièrement bien amenée qui offre son lot d'émotions et de rebondissements.

En bref, un opus réussi, encore une fois, pour une série qui n'a vraiment pas à rougir de son aînée.


jeudi 13 août 2020

Stephen King à l'écran



Stephen King à l'écran
de Ian Nathan

Éditions Bragelonne

Sortie le 16 octobre 2019
Format broché / 224 pages / Prix 35,00 €



Présentation de l'éditeur :

Au fil de 224 pages richement illustrées, Stephen King à l'écran passe en revue, dans l'ordre chronologique, toutes les adaptations des romans et nouvelles de Stephen King. De Carrie en 1976 à Docteur Sleep en 2020, en passant par l'événement Ça : chapitre 2 en 2019, l'auteur Ian Nathan revient avec érudition sur la petite histoire qui a accompagné la mise en production d'un film, d'un téléfilm ou d'une série adaptée du maître de l'horreur. Avec force d'anecdotes et de détails biographiques, il remet en perspective chaque œuvre dans la carrière de l'auteur.
Grâce à cet inventaire complet, les obsessions thématiques de Stephen King, ses accès de génie créatif,  tout comme ses périodes de doute, sont percées à jour. Un livre indispensable pour les aficionados du maître et les cinéphiles !

Mon avis :

Stephen King est probablement l'un des plus connus et des plus prolifiques auteurs de romans dans le genre fantastique et horrifique. C'est certainement le plus adapté également, tant sur le grand écran que sur le petit. Ian Nathan nous propose donc, dans cet ouvrage, une rétrospective des adaptations des œuvres du Maître, par ordre chronologique et nous offre, par là même, la petite histoire derrière la grande, pour chaque roman mis en scène, accompagnée d'images et de photos d'archive.

L'ensemble est captivant, fort bien écrit et illustré. Ainsi, de Carrie à Docteur Sleep, en passant par Shining et Pet Sematary, l'auteur, véritable passionné de cinéma, nous plonge dans l’œuvre du King avec passion et érudition. Un must have pour les fans et pour qui s'intéresse au cinéma fantastique.


lundi 10 août 2020

Le livre de Rachel



Le livre de Rachel
de Esther David

Éditions J'ai lu

Sortie le 12 février 2020
Format poche / 313 pages / Prix 7,50 €



Présentation de l'éditeur :

A Danda, près de Bombay, Rachel est la dernière représentante de la communauté juive. Son mari s'est éteint et ses enfants sont partis vivre en Israël. La vie de Rachel s'organise alors entre la synagogue et les fourneaux, où elle perpétue les traditions culinaires et rend hommage aux saveurs du passé - poulet kesari, patates tilkout, curry casher. Quand des promoteurs s'intéressent d'un peu trop près à la synagogue, Rachel s'interpose pour préserver le lieu, à la fois emblème de sa foi et lien avec ses ancêtres. Ses plats, au parfum enivrant de cannelle, cumin ou curcuma, qui ouvrent l'appétit et délient les esprits, seront des armes inattendues contre la spéculation immobilière.

Mon avis :

Il y a des petits bonheurs littéraires qui n'ont pas de prix. Enfin, si, quelques euros. 8 pour être bien précise. 8 euros pour s’enfuir en terre indienne le temps de quelques heures, le temps de faire connaissance avec une héroïne hors du commun, que j'aurais tant aimé côtoyer en vrai, vous savez, dans la vraie vie. Parce que Rachel, elle est belle de partout. Malgré son âge, elle est déterminée à sauver sa synagogue, envers et contre tous, même ceux qui ont douté. 

Rachel, elle partage sa cuisine avec amour et conviction, persuadée que l'amitié, l'amour et le don de soi sont les armes les plus adaptées contre la spéculation immobilière. Son histoire sent bon les épices et la bienveillance. 

Rajoutons une dose d'humour, un soupçon de nostalgie et une pincée de sensualité pudique, et nous avons la recette parfaite pour un joli moment de lecture avec des personnages attachants. Et enfin, il serait dommage de ne pas rencontrer Rachel avec ses saris colorés, ses recettes et sa joie de vivre.



vendredi 7 août 2020

Le Sixième Monde, T1 : La Piste des éclairs



Le Sixième Monde, T1 : La Piste des éclairs
de Rebecca Roanhorse

Éditions Milady

Sortie le 22 janvier 2020
Format broché / 320 pages / Prix 14,90 €



Présentation de l'éditeur :

L'apocalypse climatique a englouti la majeure partie du monde, mais Dinétah, l'ancienne réserve navajo, a connu une véritable renaissance. Les dieux et les héros des légendes ont pris vie... tout comme les monstres.
Maggie Hoskie est une chasseuse de monstres et une tueuse aux dons surnaturels, le dernier espoir d'une famille qui fait appel à elle pour retrouver une fillette disparue. Cependant, la créature qui a enlevé l'enfant n'est que l'une des pièces d'un vaste et terrifiant puzzle que Maggie va devoir résoudre pour protéger les innocents. À contrecœur, elle accepte l'aide de Kai Arviso, un homme-médecine peu conventionnel. Sillonnant la réserve, ils déterrent de vieilles légendes, s'acoquinent avec un personnage des plus louches et affrontent une magie des plus noires dans un monde dévasté à la technologie mourante.
Pour survivre, et découvrir ce qui se trame derrière ces disparitions, Maggie devra affronter son douloureux passé.

Mon avis :

Voilà une nouvelle série d'urban fantasy qui fait du bien à nos petits cœurs de fan du genre ! Rebecca Roanhorse, auteure amérindienne, nous offre un premier tome fort bien construit et nous présente un univers post apocalyptique fascinant. En effet, après un désastre écologique, le monde n'est plus totalement ce qu'il était. Aux États-Unis, ce cataclysme a eu un étrange impact, puisque les réserves Navajos ont vu leurs dieux et héros de légende reprendre vie, et bien évidemment, ils ne sont pas tous gentils.

Cet univers particulier est très riche et, pour ce premier opus, l'auteure a privilégié la construction de l'intrigue et des bases de ce qui s'annonce comme une grande saga. Nous ne comprenons pas tout facilement, nous sommes parfois un peu perdus, surtout au début, mais c'est un mal nécessaire quand on veut poser les jalons d'un monde complexe dont les références mythologiques ne sont pas connues de tous (à moins d'être un spécialiste en histoire amérindienne).

Maggie, est une héroïne comme je les aime. C'est-à-dire qu'elle n'est pas toujours héroïque. Elle se perçoit, bien souvent, comme un monstre, mais c'est ce qui la rend encore plus attachante. C'est un personnage fort que nous prenons beaucoup de plaisir à suivre.

Je n'en dis pas plus pour vous laisser un maximum de surprises, mais sachez qu'il serait idiot de passer à côté de cette nouvelle saga.

Et je ne peux terminer cette chronique sans parler du magnifique visuel de couverture qui est l’œuvre de l'illustrateur Jean-Sébastien Rossbach, c'est une vraie merveille qui nous rappelle le travail de Dos Santos sur la série Mercy Thompson. On aimerait voir ce genre de visuel bien plus souvent.



jeudi 6 août 2020

Les Carnets Lovecraft : Dagon



Les Carnets Lovecraft : Dagon
de H.P. Lovecraft et Armel Gaulme

Éditions Bragelonne

Sortie le 14 août 2019
Format broché / 80 pages / Prix 15,90 €



Présentation de l'éditeur :

Océan Pacifique, Première Guerre mondiale. Intercepté par un destroyer allemand, un officier de la marine marchande parvient à fausser compagnie à ses geôliers. Après des jours d’errance sur les flots du sud de l’Équateur, il échoue sur un continent inconnu, comme surgi des eaux. C’est sur cette terre sinistre jonchée de carcasses qu’il croisera le chemin d’une créature gigantesque, qu’on nommera Dagon, le Dieu-poisson. Miraculeusement sauvé mais hanté par des visions cauchemardesques, il témoignera de l’expérience qui l’a laissé aux portes de la folie.


Mon avis :

On ne présente plus les œuvres de H.P. Lovecraft tant elles sont au cœur de l'univers fantastique des artistes contemporains. Elles ont souvent été rééditées, adaptées, réécrites, elles ont inspiré toute une génération d'écrivains et d'illustrateurs. Aussi, quand Bragelonne a annoncé la publication des Carnets Lovecraft illustrés par Armel Gaulme, j'étais partagée entre excitation et interrogation, me demandant ce que cette énième édition aurait à nous offrir.

Force est de constater que ce fut une belle découverte que de relire la nouvelle Dagon accompagnée des croquis d'Armel Gaulme. Chacune des illustrations qui portent le récit est un bel hommage à Lovecraft par sa finesse et sa justesse. Une relecture touchante donc, mais également inquiétante comme il se doit, le tout porté par une belle édition. 
En bref, c'est une grande réussite et un ouvrage à posséder, assurément.


mercredi 5 août 2020

Shanna



Shanna
de Kathleen E. Woodiwiss

Éditions J'ai lu

Réédition le 8 janvier 2020
Format poche / 512 pages / 7,95 €



Présentation de l'éditeur :

La jeune et belle Shanna ne veut pas d'un mari imposé par son père. La solution ? Épouser Ruark Beauchamp, un condamné à mort qui croupit dans la prison de Newgate. Un mariage blanc qui fera d'elle une jeune veuve libre de son destin. En se rendant sur l'île que possède son père dans les Caraïbes, elle a la désagréable surprise d'y retrouver son époux, bien vivant et réclamant son dû ! Vendu comme esclave, il a échappé au bourreau et travaille à la plantation. La jeune femme engage alors une lutte acharnée contre les sentiments naissants qu'elle éprouve bien malgré elle pour le beau captif...


Mon avis :

S'il y a un livre de Kathleen Woodiwiss qui a particulièrement marqué son lectorat, c'est bien Shanna, publié pour la première fois en 1977. Oui, cette histoire a 43 ans et des poussières, ce qui explique le style et les codes de l'époque. N'oublions pas que l'auteure fut une des pionnières de la romance historique moderne et que nous lui devons beaucoup, nous, les amatrices de ce genre.

Shanna, c'est l'histoire d'une jeune femme qui nous pousse bien souvent dans nos retranchements tellement elle est pénible, capricieuse et imbuvable pour une bonne moitié du roman. C'était à la mode, à l'époque, les héroïnes compliquées, un peu comme Scarlett O'Hara, un brin égocentrique. Et pourtant, nous n'arrivons pas totalement à la détester et c'est bien dans son couple que la magie opère. Une union totalement improbable, car nos deux héros sont à l'opposé l'un de l'autre, mais cela fonctionne. Ruark est un homme admirable qui, après avoir été trompé (ou plutôt dirons-nous manipulé) par Shanna, va se lancer dans une cour désopilante, nous offrant des dialogues comiques et pétillants, des scènes charnelles et romantiques et de l'aventure, car il y a un bon paquet de rebondissements dans cette drôle d'histoire.

En bref, ce classique de la romance historique est toujours agréable à lire et à relire. Même s'il n'est pas mon préféré de l'auteure, il n'en reste pas moins un must have pour qui aime les sagas romanesques.



mardi 4 août 2020

Le tarot Illuminati



Tarot illuminati : Avec 1 jeu de tarot de 78 cartes et un livre explicatif
de Erik Dunne

Éditions Dervy

Sortie le 13 novembre 2019
Format relié / 155 pages / Prix 28,00 €



Présentation de l'éditeur :

Chaque carte est comme un vitrail, mettant en évidence un conte riche de sens, nous transmettant la sagesse antique sous la lumière du soleil. Dans le Tarot Illuminati, chaque détail est riche de sens. Chaque représentation est une belle et somptueuse illustration colorée, exprimant action, connaissance et nature. Ce tarot nous emplit de l'essence de chaque arcane, les signification et les concepts qui y sont associés nous deviennent compréhensibles. Le Tarot Illuminati combine esthétique, profondeur symbolique et intuition. C'est un puissant outil d'introspection et de compréhension des faits mystérieux du passé, du présent et du futur.



Mon avis :

Le tarot Illuminati est une véritable merveille de symbologie qui le rend difficile pour les débutants, mais passionnant pour les plus aguerris.



Sa traduction française est une vraie bonne nouvelle, même si le livret n'est pas assez explicite à mon goût. En effet, la description de chaque carte ne revient pas forcément sur les symboles, mais s'insère dans une tradition et une lecture plus psychologique de celle-ci. À nous de faire le chemin de la découverte, en travaillant sur la symbolique, les détails, les couleurs, etc.



Autre particularité de ce jeu, chaque série de mineurs est liée à une ethnie particulière, à un peuple différent et il est intéressant de travailler sur ce genre de détails également.



L'édition française est d'une très bonne qualité, les cartes sont épaisses avec bordure dorée et elles se mélangent très bien. Seul petit bémol, leur dos. Dans la version originale, le dos des cartes est absolument magnifique. Ici, le dos est illustré avec le nom du tarot et de l'auteur sur chaque carte, c'est dérangeant et cela manque franchement de charme. Je ne comprends pas ce choix esthétique et je trouve que cela gâche un peu l'ensemble. Mais si vous arrivez à passer outre ce détail, c'est un joli chemin que vous emprunterez avec ce jeu lumineux et positif.




dimanche 2 août 2020

La Reine Faucon, Tome 1 : Reine des Batailles



La Reine Faucon,
Tome 1 : Reine des Batailles
de David Gemmell

Éditions Bragelonne

Sortie le 1er septembre 2019
Format poche / 440 pages / 8,20 €



Présentation de l'éditeur :

Les highlanders ont été écrasés par les armées ennemies.
Depuis trop longtemps aliénés par le cruel Baron Gottasson, ils ont perdu toute fierté et toute confiance. Leur unique espoir repose sur Sigarni, une jeune fille farouche et obstinée. Descendante du plus puissant roi des Highlands, elle est la seule capable de mobiliser son peuple et de briser enfin le joug des tyrans. Il est temps pour Sigarni de faire face à son destin et de devenir la Reine des Batailles...

Mon avis :

Voilà une nouvelle série à mi-chemin entre la série B et la fantasy qui ne manque pas de piquant et de rebondissements. L'auteur sait comme personne raconter les batailles et les quêtes qui semblent perdues d'avance, avec son lot de violence, de rédemption et d'impétuosité. 
Le récit nous porte pendant quelques heures et l'on passe un réel bon moment. Est-ce le meilleur livre de l'auteur ? Non, loin de là, mais soyez assuré d'avoir quelques bonnes heures de lecture devant vous avec ce roman.

David Gemmell nous offre ici un récit épique porté par une héroïne forte et passionnée, et c'est déjà beaucoup.


jeudi 30 juillet 2020

Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu



Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu
de Karim Berrouka

Éditions J'ai lu

Sortie le 4 septembre 2019
Format poche / 411 pages / 8,20 €


Présentation de l'éditeur :

A ma gauche, cinq sectes toutes plus barrées les unes que les autres (parmi lesquelles les hommes-poissons d'Innsmouth ou les peudo-scientifiques de Jésus-Higgs Dieu-Boson Yog-Sothoth). A ma droite : Ingrid, une jeune fille bien sous tous rapports (ou pas) que les premiers poursuivent de leurs assiduités dans le but de la voir prendre place au centre d'un pentacle dont dépend le retour de quelques grands anciens. Et au milieu, un dieu monstrueux des profondeurs à l'orthographe compliquée qui n'en demandait pas tant..

Mon avis :

Après Fées, weed et guillotines Karim Berrouka nous revient avec une histoire fantastique et totalement décalée à base de sectes, de pentacle et de Cthulhu. La quatrième de couverture faisant correctement son job, je ne reviendrai pas sur l'histoire (spoiler oblige), mais je tiens à préciser que tout aussi loufoque que l'intrigue puisse paraître, nous sommes face à un vrai récit fantastique, teinté d'humour et de scènes déjantées, certes, mais fantastique quand même.

L'auteur revisite les écrits de Lovecraft avec brio, nous offrant un bon paquet de références qui font plaisir, mais, et c'est important de le souligner, qui ne perdront pas les néophytes et ceux qui ne connaissent rien de l'univers Lovecraftien. Qui sait, peut-être que le roman donnera envie aux newbies de tenter de lire les écrits du Maître.

Une réussite donc, un roman vraiment fun à lire accompagné d’une bonne playlist aux guitares saturées. Gloire aux tentacules de notre Seigneur et Maître.


jeudi 23 juillet 2020

J'apprends le yoga



J'apprends le yoga
de André Van Lysebeth

Éditions J'ai lu

Sortie le 19 avril 2004
Format poche / 340 pages / 7,20 €



Présentation de l'éditeur :

Découvrir le yoga pour agir en profondeur sur la santé et le mental Mal de dos, stress, nervosité ? Pratiquez le yoga ! A la fois maîtrise et abandon, le yoga a une influence bénéfique sur le quotidien. Ce livre précis et approfondi vous en apprendra la base, des techniques de respiration aux secrets de la souplesse. Grâce à des explications claires et de nombreuses photos des postures, vous découvrirez les bienfaits de vraies séances, dont l'ordre et la durée sont détaillés. En vous débarrassant de ces maux du monde moderne, le yoga vous aidera à retrouver le calme et la sérénité, la joie et le dynamisme.


Mon avis :

André Van Lysebeth est une figure importante du yoga en occident et a été un des pionniers de l'introduction du Yoga en Europe. Si le contenu de ce livre est une vraie richesse, le format poche ne lui permet malheureusement pas de montrer tout son potentiel.

Les photos des différentes positions en noir et blanc sont bien trop sombres et perdues au milieu du texte, ce qui rend l'ensemble difficilement accessible.

C'est vraiment dommage, car l'auteur nous délivre des conseils précis et intéressants et surtout importants pour pratiquer une bonne séance de yoga (structure d'une séance, respiration, équilibre, etc.), mais il est difficile de mettre en pratique avec le livre comme guide à ses côtés.


Effluvium



Effluvium
de Didier Graffet et Xavier Mauméjean

Éditions Bragelonne

Sortie le 10 avril 2019
Format relié / 109 pages / Prix 30,00 €



Présentation de l'éditeur :

À la fois peintre, graphiste, architecte et designer, Didier Graffet couche depuis plus de 20 ans ses visions sur toiles grand format. Nourri à Jules Verne, aux récits d’aventure et d’imaginaire, ainsi qu’aux diverses expéditions visant à défier les lois de la gravité, il crée des images qui sont autant d’invitations au voyage. Effluvium, titre inventé pour l’occasion, embrasse tout un pan de l’histoire alternative de l’Homme et de la machine, faite de vapeur, de dorure et d’acier. Ce recueil propose une sélection d’une quarantaine de reproductions parmi les plus belles réalisations de Didier Graffet au cours de ces dix dernières années. Exaltées par le verbe de Xavier Mauméjean, elles prennent une consistance historique et une dimension légendaire.

Cet album grand format de 112 pages invite à un voyage dans le temps, dans l’espace marin, aérien, souterrain, et explore les plus belles extravagances de l’Humanité.

Mon avis :

Quel magnifique ouvrage que ce grand album (vraiment grand : 285 x 365 mm) regroupant les illustrations de Didier Graffet. Un travail minutieux et rigoureux au service de l'imaginaire et des amoureux des machines à vapeur, le tout sublimé par les textes de Xavier Mauméjean qui permettent d'inscrire les œuvres de l'artiste dans une chronologie et d'en comprendre leur évolution.

Que l'on soit simplement amoureux du genre steampunk ou illustrateur, ce grand album est une véritable merveille qui invite au voyage vers des contrées alternatives où l'homme et la machine ne font qu'un. En un mot comme en cent : indispensable !





vendredi 13 mars 2020

Huiles essentielles pour débutants



Huiles essentielles pour débutants: Avec 100 recettes utilisant les 30 principales huiles essentielles
de Christina Anthis

Améthyste éditions (anc JATB)

Sortie le 23 janvier 2020
Format broché / 251 pages / Prix 14,00 €



Présentation de l'éditeur :

Huiles essentielles pour débutants met entre vos mains le pouvoir de la guérison naturelle. Ce guide très simple distille la connaissance dont vous avez besoin pour débloquer le potentiel des huiles essentielles les plus fréquentes. Fabriquez des remèdes nourrissants, naturels et abordables pour traiter toute une série de problèmes de santé. Réalisez vos produits de soin pour la peau et vos produits de nettoyage.
Explorez les nombreuses applications modernes des huiles essentielles, de la phytothérapie à l'aromathérapie et à la beauté naturelle.
Découvrez des profils détaillés des arômes et des actions thérapeutiques des 30 huiles essentielles les plus appréciées. Travaillez sans risque avec des conseils d'utilisation pendant la grossesse et des instructions sur les dilutions adaptées aux bébés et aux enfants.
Vous pouvez commencer dès maintenant, avec n'importe laquelle des cent recettes de ce livre, pour la santé et la maison.

Mon avis :

Christina Anthis partage ses recettes et ses découvertes sur son blog The Hippy Homemaker depuis un certain temps déjà. Aussi, regrouper dans un livre synthétique ses articles était une très bonne idée, et le traduire en français également, pour que son contenu puisse être accessible aux francophones.

Comme tout bon livre sur les huiles essentielles, l'auteure revient sur les recommandations de bases, mais également sur les définitions et sur ce qu'il faut savoir pour débuter dans l'utilisation de ces huiles. En effet, il est bon de rappeler que l'utilisation des plantes, au quotidien, n'est pas anodine et que la nature peut souvent vous surprendre, en bien, mais aussi en mal. N'oublions pas que les plantes peuvent être toxiques et qu'elles ne sont pas toujours vos meilleures amies. L'auteure, par choix, a choisi de mettre en avant uniquement les HE sans risque pour la famille.
 
Ce livre s'organise entre trois grandes parties : la première est consacrée aux savoirs de bases, la seconde aux profils des huiles les plus courantes et les plus populaires et la dernière partie nous propose un bon nombre de recettes pour soigner les bobos du quotidien. Enfin, l'ouvrage se termine avec un index, un glossaire, et un kit de voyage (entre autres).

En plus d'un contenu riche, facile à exploiter et très intéressant, l'ouvrage est visuellement beau, et illustré avec beaucoup de goût et de douceur. L'ensemble rend donc son utilisation super agréable et je tiens à souligner le joli travail d'édition d'Améthyste Éditions.

Pour conclure, c'est une belle découverte qui ravira les débutants par sa simplicité, mais également les plus aguerris même si la plupart des informations sont connues, cela ne fait pas de mal de revoir certaines notions et de découvrir de nouvelles recettes.




mercredi 11 mars 2020

La voie des artisans de lumière : Cartes oracle



La voie des artisans de lumière : Cartes oracle
de Danielle Noel

Éditions Exergue

Sortie le 13 novembre 2019
Format broché / 152 pages / Prix 23,90 €



Présentation de l'éditeur :


Cet oracle de 44 cartes magnifiquement illustrées a été créé pour vous aider à illuminer le monde de votre présence. Dans le livre d'accompagnement, vous découvrirez comment travailler avec les cinq catégories de cartes et vous connecter à votre intuition pour vivre en alignement avec qui vous êtes vraiment. Les cartes de confirmation apporteront une réponse claire et précise à votre question. Les cartes d'investigation vous aideront à faire résonner les murmures de votre âme.Les cartes d'action vous guideront pour prendre des mesures immédiates. Les cartes d'activation favoriseront l'autoguérison. Les cartes de transmission vous permettront de vous connecter à des énergies bénéfiques. Les cartes de confirmation apporteront une réponse claire et précise à votre question.

Mon avis :

Voilà un oracle absolument superbe mais très particulier dans sa construction et dans son approche visuelle. Tout d'abord, c'est un oracle de travail. Il demande du temps pour se l'approprier, car il est visuellement très riche.


 L'auteure joue énormément avec les couleurs et les symboles (les cartes ont été illustrées par Danielle Noël) et chacune demande du temps. C'est un oracle très intuitif, fait pour se reconnecter à soi, son âme, l'univers, appelez-le comme vous le voulez, mais l’introspection est de mise. C'est très intéressant, notamment pour ceux qui souhaitent se reconnecter à leur lumière intérieure après un passage à vide ou un travail de l'ombre.


Ces 44 cartes d'accompagnement vous aideront à faire briller votre lumière. Non, cela ne veut pas dire que vous aurez une belle auréole au-dessus de votre tête (ça n'existe pas), mais que vous pourrez reprendre confiance en vous et en votre place dans l'univers, et c'est déjà beaucoup.

Comme d'habitude, les cartes sont d'excellente qualité et je tiens encore à souligner le très bon travail d'édition de l'éditeur.

En bref, un très bel oracle d’introspection, qui nous fait bosser sur notre lumière et celle du monde, moi qui suis plutôt une habituée du travail de l'ombre, j'avoue qu'il m'a fait un bien fou.