Moi, Stéphanie (aka Elaura), administratrice du blog Bit-lit.com, rédactrice, maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
New York, 2038. Le monde a sombré dans un cauchemar sans nom. La métropole dévastée demeure l’emblème du monde, mais d’inquiétantes créatures font planer une lourde menace sur la ville. Les membres de la secte des Treize Lunes montent la garde dans un entrepôt désaffecté. Luz reçoit la visite de son maître, Baal, et se voit remettre Malefic, une arme redoutable, ornée de symboles ésotériques qui remontent à la nuit des temps. L’occasion rêvée pour venger la mort de sa compagne, Soum, dont le cœur a été arraché par des êtres sanguinaires…
Mon avis :
À la réception de l'ouvrage, et après avoir parcouru quelques pages,
la première réflexion inévitable et spontanée ne peut être que : « Mais
que c'est beau ! ».
Impossible de faire autrement que de baver devant
les magnifiques illustrations. Du visuel de couverture à la dernière
page, tout n'est que sensualité et beauté sombre jusque dans les
moindres détails.
Devenu incontournable depuis Dead Moon,
Luis Royo nous offre un album riche, à mi-chemin entre le néogothique et
la Dark Fantasy, d'une complexité fascinante, qui nous entraîne dans un
monde post-apocalyptique, brutal, sans concession, mais passionnant.
L'artbook lui même est une pépite, accompagné d'un DVD très intéressant qui propose quelques suppléments non négligeables.
En bref, une réussite de par son contenu mais également grâce à l'édition très soignée de Milady Graphics qui nous balance, pour cette fin d'année, une véritable bombe à ne surtout pas manquer.
Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…
Mon avis :
Réinterprétation d'un court métrage de 1984, Frankenweenie nous réconcilie avec un Tim Burton
qui s'était un peu perdu en chemin. Le réalisateur renoue avec ses
premières amours et surtout rend un bel hommage au cinéma de genre.
Frankenweenie est un
magnifique conte fantastique sur la destinée d'un chien ramené à la vie
par son maître, un film touchant, poétique, drôle et techniquement
parfait, qui nous prouve encore une fois que Burton est le maître Jedi de l'animation.
Tout ce qui fait de l'univers de Burton une singularité cinématographique est présent, même le retour de la voix de Wynona Ryder est jouissif. Preuve que quand on le laisse s'exprimer librement, le réalisateur nous offre le meilleur de sa folie créatrice.
1h27 minutes de magie pure nimbée de sarcasme et de mélancolie, rythmée par la musique joyeusement décalée de Danny Elfman. Burton est enfin de retour ! Vive Burton !
Fiche Technique Frankenweenie Film américain de Tim Burton (2012) Avec : Charlie Tahan, Winona Ryder, Martin Landau Genre : Animation Durée : 1h27 minutes Sortie : le 31 octobre 2012
Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel…
Mon avis :
On peut aisément dire que pour le 50ème anniversaire de la saga James
Bond, Sam Mendes nous a offert le bon gros cadeau que nous attendions
tous. Après un Casino Royale étonnant et un Quantum of Solace en demi-teinte, Skyfall se présente comme le meilleur opus de la franchise. Et
pas uniquement parce que nous retrouvons tous les bons ingrédients des
23 films précédents (les références y sont légions, distillées avec
humour et intelligence) mais aussi parce que le ton résolument novateur
en fait un grand film d'action où l'émotion et la recherche
psychologique sont loin d'en être absentes.
En effet, sous couvert d'un âge quelque peu avancé et d'un amour
immodéré pour la bouteille, James Bond vieillit. Intégrer au scénario le
fait que Daniel Craig prend quelques années entre deux
films est très subtil et lui donne une profondeur peu habituelle. Notre
espion doute et en prend plein la gueule, à tel point que nous
finissons par nous demander s'il sera vraiment à la hauteur de la tâche
que lui confie M. La dame est sur la sellette et son passé revient la
hanter, aussi cruellement qu'elle a tenté de l'oublier; sa fonction
l'obligeant à faire des choix que peu comprennent. D'ailleurs M est la
véritable James Bond Girl du film. Judi Dench est touchante de sincérité, crevant l'écran par sa détermination et sa beauté.
Autre bonne surprise, le méchant. Un bon gros méchant, et pas pour de
faux, sans artifices, un peu psychopathe sur les bords, obsédé par son
besoin de vengeance, campé par un Javier Bardem
hallucinant. D'ailleurs le trio Bond, M et Silva donne une véritable
intensité dramatique, freudienne à souhait où M prend un visage
maternel.
Un film d'action stupéfiant mais également réellement beau, riche en
surprises et qui maîtrise tout ce qu'il entreprend. James Bond retrouve
enfin sa place de grand maître Jedi du genre et la gardera très très
longtemps.
Fiche Technique
Skyfall Film américain et britannique de Sam Mendes (2012) Avec : Daniel Craig, Judi Dench, Javier Bardem Genre : Action, espionnage Sortie : 26 octobre 2012 Durée : 2h23 min.
Edward retrouve sa mère et sa soeur sur l'île de Tresco pour des vacances en famille avant son départ pour l'Afrique, où il part faire du bénévolat pendant un an. Le père d'Edward, supposé les rejoindre, ne viendra finalement pas et son absence ramène à la surface colères enfouies et émotions réprimées. Des tensions sous-jacentes émergent progressivement, à la fois à travers la rivalité frère/soeur et la mésentente au sein du couple parental.
Mon avis :
Second long-métrage de la réalisatrice Joanna Hogg, Archipelago est encore une fois un film sur la famille, ses tensions et incompréhensions, ses non-dits, car après tout, on ne choisit pas forcément les membres qui la compose. Avec Unrelated, son premier film, la cinéaste nous faisait découvrir les joies d'une bourgeoisie britannique en vacances, comédie douce-amère qui au final, s'avérait beaucoup plus complexe qu'elle ne le paraissait. Ici, même mode opératoire, si ce n'est que nous quittons l'Italie pour la magnifique île de Tresco, à la rencontre d'une mère et de ses deux enfants.
Toujours sur le ton du tragi-comique, même si nous rions jaune, Joanna Hogg se focalise sur une famille anglaise aisée, divisée, où le dialogue, le « vrai » est souvent absent.
Edward (Tom Hiddleston)
est un gentil garçon (peut-être un peu trop, il en devient presque
arrogant) de 28 ans qui souhaite partir en Afrique pour faire du
bénévolat pendant un an. Cette décision suscite l'incompréhension de sa
famille et surtout de sa sœur Cynthia (Lydia Leonard), peu sympathique et qui a une fâcheuse tendance à faire des histoires pour tout. Leur mère, Patricia (Kate Fahy), préfère se réfugier dans ses cours de peinture en tentant d'oublier que son mari est trop occupé pour les rejoindre. Rose (Amy Lloyd),
la cuisinière engagée pour les vacances, tente de faire son travail
dans une atmosphère de plus en plus pesante. Bref, un portrait pas très
joyeux mais pourtant assez réaliste. En effet, dans une famille, il est
parfois difficile de faire sa place en gardant sa singularité. Quand on
évolue un peu différemment, nos proches sont souvent tentés de nous
pousser vers le droit chemin, celui qu'ils ont choisi pour nous.
S'ensuit souvent jugement ou indifférence, et comme nous n'aimons pas
décevoir un malaise profond s’installe, nous empêchant d'être vraiment
nous-même.
Ici, La famille Leighton refuse d'accepter ses parts
d'ombre et de les affronter, au final, rien n'est réglé, chacun repart à
ses propres occupations avec un profond sentiment d'insatisfaction.
Comme dans son premier film, Joanna Hogg filme
avec maîtrise cette tranche de vie, utilisant des plans larges faisant
la part belle à l'autre grande actrice du film, l'île de Tresco,
majestueuse. La bande-son est quasiment absente renforçant le malaise.
L'émotion est moins présente que dans Unrelated, laissant place à quelque chose de peut-être plus subtil, qui pousse à réfléchir et force à l'introspection.
Un film qui pourra paraître bien déroutant à beaucoup mais qui reflète, encore une fois, l'indéniable talent de la cinéaste.
Fiche Technique Archipelago Film britannique de Joanna Hogg (2010) avec : Tom Hiddleston, Kate Fahy, Lydia Leonard, Amy Lloyd... Genre : Drame Durée : 1h40mn
Une femme s'échappe d'un mariage malheureux et trouve refuge dans la
famille d'une amie en vacances, où les évènements la confrontent à la
dure réalité de ne jamais avoir d'enfants.
Mon avis :
Premier long-métrage de la cinéaste, Unrelated est un film
un peu à part, dont le réalisme et le traitement en font un OVNI. Les
différents thèmes abordés n'ont qu'une apparente légèreté car ce
regroupement familial banal et dénué d'intérêt laisse place à quelque
chose de plus profond, de plus éprouvant et l’interprétation émouvante
de Kathryn Worth n'y est pas étrangère.
Sienne, pendant l'été. Anna (Kathryn Worth) débarque dans une superbe villa, invitée par une amie d'enfance, Verena (Mary Roscoe),
qui passe ses vacances en compagnie de ses enfants, de son nouveau mari
et d'un ami. Anna arrive tard dans la soirée, seule, laissant derrière
elle un mariage compliqué, traînant une simple valise mais des tonnes de
soucis non résolus. Très vite, le ton est donné. Le groupe
d'adolescents constitué des enfants de chacun boivent, s'amusent,
parfois avec excès, tandis que les parents en font de même. Portrait
d'une bourgeoisie britannique un brin irritante, qui n'a pas grand chose
d'intéressant à dire. Anna n'y trouve pas sa place et se rapproche donc
des plus jeunes, malgré sa quarantaine bien entamée. Elle tente, autant
que faire se peut de se sentir en phase, sans vraiment être totalement
dedans. Une tension sexuelle s'installe alors entre Anna et Oakley (Tom Hiddleston),
le plus âgé des enfants, la vingtaine tout juste, qui a pas mal de
soucis relationnels avec son père. Le jeune homme se comporte
étrangement, avec ambiguïté, devenant tantôt distant, tantôt indiscret
avec des questions intimes et des regards appuyés. D'ailleurs, son
regard est loin d'être innocent quand il voit Anna se baigner nue dans
la piscine.
Le fossé se creuse entre le groupe des adultes et Anna dont les
agissements provoquent un certain malaise. Tout bascule quand elle se
rend compte qu'elle a peut-être mal interprété le comportement d'Oakley
et que par inadvertance (ou par vengeance) elle parle d'un accident tenu
secret par les plus jeunes. Elle se retrouve rejetée, autant par les
uns que par les autres, en marge. La scène (dont l'affiche du film est
tiré) est assez poignante de vérité, Anna marche seule, oubliée de tous
les autres, comme si le souhait de mettre de la distance entre elle et
eux était une évidence.
Joanna Hogg filme cette tranche de vie avec une
incroyable maîtrise, en toute intimité, laissant place à
l'improvisation, autant dans ses plans que dans les dialogues. Cela
donne l'impression d'assister à de réels échanges, non joués, portés par
un groupe d'acteurs doués. Kathryn Worth est terriblement touchante dans son rôle, avec cette tristesse refoulée et sa volonté de s'intégrer. Tom Hiddleston, dont c'est le premier film et qui partage ici l'affiche avec sa sœur Emma, montre déjà qu'il est un acteur capable de beaucoup, tant par son jeu que par son charisme.
Un film qui parle « vrai » des différences entre les générations, de
l'impression constante de passer à côté. Anna fait le bilan de sa
quarantaine et constate, de manière cruelle, qu'elle est obligée de
tirer un trait sur son souhait le plus cher. La comédie du début (qui
nous fait bien souvent penser à du Eric Rhomer) devient
glaçante au fur et à mesure que la psychologie des personnages se
dessine et que l'émotion brute s'impose. La fin en demi-teinte nous
montre que quoi qu'il se passe, la vie continue. Brillant !
Fiche Technique
Unrelated film britannique de Joanna Hogg (2007) Avec : Kathryn Worth, Emma Hiddleston, Tom Hiddleston, Mary Roscoe, Harry Kershaw... Genre : drame Durée : 100 mn.
Dans la peau de Meryl Streep de Mia March Édition : Presses de la cité Sortie : 11 octobre 2012
Présentation de l'éditeur
Lolly Weller, qui vit dans la campagne du Maine et tient un ciné-club
chaque vendredi soir, a invité à dîner ses deux nièces, Isabel et June,
et sa fille Kat.
Trois femmes qui toutes sont à une période
compliquée de leur vie : Isabel est une femme au foyer trompée par son
mari ; June vient de perdre son emploi de libraire et recherche le père
de son fils de sept ans ; et Kat ne sait pas si elle doit accepter la
demande en mariage de son ami d’enfance. Au cours du dîner, Lolly
leur annonce qu’elle est atteinte d’un cancer. Les trois femmes décident
alors de rester quelque temps pour veiller sur elle. Ce mois-là, Lolly
avait programmé pour son ciné-club les films de Meryl Streep ;
l’occasion pour Isabel, June et Kat de les revoir et, à travers les
différents rôles de l’actrice, de faire le point sur leurs propres vies
et peut-être enfin de trouver leur happy end.
Mon avis :
Il y a des romans qui vous redonnent espoir même quand leur contenu est d’une intensité dramatique rare. Dans la peau de Meryl Streep
en fait partie. Sous couvert d’un visuel avenant et plutôt bien vu,
c’est pourtant le destin de trois femmes que la vie n’a vraiment pas
épargnées qui se joue ici.
Si vous vous attendez à un livre bon enfant sur le ton de la comédie,
vous avez tout faux. Ces femmes ont souffert - cruellement parfois - et
nous sommes témoins d’un véritable drame familial.
Pourtant, quand elles se retrouvent et animent le ciné-club de
l’auberge où elles résident, c’est dans l’univers cinématographique de
Meryl Streep qu’elles se trouvent enfin, se confiant les unes aux
autres, puisant détermination et courage pour affronter leur vie.
L’actrice devient le vecteur, apporte solution, pousse à
l’introspection et force nos héroïnes, et par là même le lecteur, à
réfléchir au sens même de ce que nous vivons.
Bel hommage à ces acteurs et actrices qui partagent nos existences,
car même si nous restons des anonymes, eux deviennent bien souvent et
très étrangement des figures importantes de notre petit monde intérieur.
Ils accompagnent notre détresse, nos joies, nos désillusions, nos
réussites. Il nous réconfortent, nous émeuvent et parfois même, nous
inspirent.
Un roman choral bouleversant, qui ne tombe pas dans le pathos malgré
les thèmes abordés. Avec une grande générosité, la romancière nous livre
un récit poignant, plein de tendresse, dont nous ressortons avec le
sourire et le cœur gonflé.
Thor, tome 2 : Victoire Joe Michael Straczynski / Olivier Coipel
Éditeur : Marvel Panini France Collection : Marvel Deluxe Sortie : 9 novembre 2011
Présentation de l'éditeur :
Ceux qui l’avaient parié ont gagné ! Le film Thor a embrasé les salles
obscures en avril dernier. La première expérience cinématographique du
Dieu du Tonnerre a été un énorme succès. Côté librairie, le premier
volume paru dans la collection Deluxe, a lui aussi suscité un véritable
engouement. Le deuxième tome est donc très attendu. Il nous présente la
suite et la fin de la savoureuse saga de J.M. Straczynski et Olivier
Coipel, dans laquelle Loki nous dévoile ses plans. Nous découvrirons
aussi ce que vient faire Bor, le grand-père de Thor et nous comprendrons
le rôle que va jouer le terrible Docteur Fatalis. En décembre, Thor
retombera entre les mains expertes d’Olivier Coipel dans la série
publiée en kiosque, il sera aussi le principal protagoniste de Fear
Itself, le dernier crossover Marvel. Le Dieu du Tonnerre n’a pas fini de
faire parler de lui !
Mon avis :
Cet album fait suite à Thor Renaissance paru en avril 2011 et marque la fin du fabuleux travail du scénariste J.M. Straczynski pour Marvel (malheureusement).
Ce second opus est une merveille, tant au niveau du scénario - dont
les éléments s’enchaînent parfaitement est sans fausses notes - qu'au
niveau graphique. La montée en puissance de l'intensité dramatique est
passionnante et habilement maîtrisée, jusqu'à nous offrir des scènes de
combat d'anthologie qui frisent la perfection. Un album riche, puissant
où Loki est au sommet de son art. Dommage que celui-ci nous laisse quand
même un sentiment d'inachevé puisqu’aucuns scénaristes n'a su reprendre
le travail de JMS correctement par la suite. Pour le coup, nous ne
connaissons pas les véritables desseins de Loki. Mauvais point pour
Marvel donc, qui choisi bien trop souvent la dispersion économique
plutôt que la qualité et qui prive les lecteurs de potentielles
histoires captivantes et surtout, complètes.
« C’est un tout autre trip. » Voilà comme AngusStone
qualifie l’album Broken Brights, déjà disque d’or en Australie, et qui
sortira en France le 06 novembre. Après sept années passées à tourner
dans le monde entier avec sa sœur Julia, et plus d’un million de disques
vendus, AngusStone
se lance désormais sur sa propre route et propose Broken Brights
composé à l’écart du monde entre Alpes suisses, Inde et Australie, sur
lequel on retrouve l’intensité et la mélancolie des albums d’Angus et Julia Stone, mais aussi des titres plus électriques comme le premier extrait Bird on the Buffalo.
Mon avis :
Premier album solo d’AngusStone, après avoir travaillé pendant des années en duo avec sa sœur Julia, Broken Brights est une jolie balade au cœur même de la folk, tout en sensibilité, comme le musicien sait si bien le faire.
En écoutant cet opus, on ne peut
s’empêcher de penser à Neil Young, tant les sonorités, notamment la
présence de quelques guitares toutes en distorsions, nous rapprochent du
grand maître du genre, comme nous le montre Bird on Buffalo que nous pouvons entendre depuis un moment ou le titre Only A Woman.
Ponctué de sons indi, celtique, d’un harmonica planant ou d’un banjo inspiré, Broken Brights
se démarque agréablement de ce à quoi nous avait habitué le musicien et
c’est avec un véritable plaisir que nous le voyons évoluer vers
d’autres lieux.
Un album abouti, tout en douceur, qui fait du bien aux oreilles et au cœur.
Fiche Technique Disques : 1 Sortie : 6 novembre 2012 Prix : 13,56 €
Son nom est plus que connu depuis que
le cinéma s'intéresse de près à ce dieu particulier et surtout,
depuis que Stan Lee a décidé de déifier un peu l'univers Marvel en
piochant dans le panthéon nordique. En créant le comics Thor, il a
redonné vie à une mythologie oubliée qui pourtant, est à la
source de beaucoup de littératures de l'imaginaire, l'Héroic Fantasy en tête de liste.
Bien sûr, qui dit Marvel, dit
forcément Super-Héros et Super-Vilains et les scénarios à la
sauce comics prennent bien leurs distances avec la mythologie princeps,
mais qu'importe, les personnages sont bel et bien là et c'est plutôt
grisant de voir Thor tailler une bavette avec Captain America.
Mais revenons à nos moutons ou plutôt
à notre bouc et intéressons nous de près à ce magnifique mais non
moins machiavélique super-vilain, Loki. Divinement incarné par Tom
Hiddleston au cinéma, le personnage de Loki version Marvel ne
diffère que peu de son homologue mythologique.
Il est présenté comme le demi-frère
de Thor, fils de Laufey, roi des Géants des Glaces de Jotunheim et
qui mourut lors d'un combat contre Odin. Ce dernier décida d'adopter
Loki et de l'élever aux côtés de son fils légitime.
Mais Loki n'a jamais pu trouver sa
place au sein de sa famille d'adoption et ne s'est jamais senti chez
lui à Asgard. Les Asgardiens sont avant tout des guerriers prônant
le courage, la bravoure et les prouesses martiales, qualités qui lui
font cruellement défaut. Loki préfère se servir de sa tête plutôt
que d'une épée. La ruse, la négociation, le mensonge font partie
de ses qualités, sans parler de sa maîtrise de la magie, Loki est
un sorcier. Dès lors, les dieux se moquent souvent de lui. Cet état
de fait à été brillamment montré lors d'une scène
malheureusement coupée au montage (crions au scandale !) du film Thor
de Kenneth Branagh, ou Thor raille les exploits de son frère.
Sa grande jalousie envers Thor le
poussa bien souvent à souhaiter sa mort, même quand celui-ci fut
exilé sur Terre. Quand Loki apprit que Thor avait retrouvé la
mémoire et qu'il menait une carrière de super-héros, il fit
plusieurs voyages sur Terre et créa également bon nombre de
super-vilains pour défier son frère. Manque de bol pour lui, ses
plans machiavéliques sont à l'origine de la création des Vengeurs,
Thor étant un des membres fondateurs.
Mais qu'en est-il réellement du
« vrai » Loki ? De celui qui trône tout là haut
aux côtés des Ases ?
Et bien Loki (aussi appelé
Loptr et Hveðrungr) est bel et bien un dieu de la
mythologie nordique, souvent appelé le dieu fripon. Il est le fils
légitime du géant Farbauti et de Laufey. D'après le poème eddique
Lokasenna 9, le dieu Odin et Loki ont fait un pacte de sang ce
qui a permis de l'intégrer dans le panthéon des Ases.
Notre petit fripon est le papa de
monstrueux rejetons, en effet, il est le père du serpent Jörmungand,
du loup Fenrir, et
de la déesse du monde des morts Hel
. Il est marié (voui voui, pleurez mesdames) avec la déesse Asyne
Sigyn qui selon
l'Edda de Snorri lui donna un fils « Nari
ou Narfi ».
Les enfants de Loki : Jörmungand, Hel et Fenrir. Illustration d'Emil Doepler (1905).
Hela Goddess of death version Marvel
Dans Thor : Victoire (Marvel Deluxe 2011)
Jörmungand ! Houuu qu'il est mignon le fiston !
Fenrir
Sigyn, femme de Loki, version Marvel
Les dieux d'Asgard font régulièrement
appel à Loki pour régler des problèmes car il est douée
d'intelligence. D'ailleurs, sa nature impulsive et sa ruse sont
souvent à l'origine des soucis qu'il est censé résoudre (on vous
l'a dit, c'est un fripon !). Considéré comme inférieur de par
ses origines mais aussi sa nature, Loki est souvent relégué au rôle
de bouffon malgré son ingéniosité.
Mais c'est un observateur curieux qui
détient le don de métamorphose changeant sa forme parfois en
saumon, en cheval, en oiseau, en phoque ou encore en mouche. Il peut
également changer de sexe, se métamorphosant en jument ou en femme. D'ailleurs, dans l'album Thor Renaissance, Loki, à l'instar des autres Asgardiens est tombé en héros après le Ragnarok. Avec l'aide de Thor, il se réincarne en femme, une véritable bombasse hein ?
Loki in Thor : Renaissance (Marvel Deluxe 2011)
Loki est souvent décrit comme quelqu'un de beau et manipulateur, dans l'Edda de Snorri, il apparaît comme suit :
« Loki est beau et splendide d'apparence, mauvais de caractère, très
changeant dans son comportement. Plus que les autres êtres, il possédait
cette sagesse qui est appelée rouerie, ainsi que les ruses permettant
d'accomplir toutes choses. Il mettait constamment les dieux dans les
plus grandes difficultés, mais il les tirait souvent d'affaire à l'aide
de subterfuges. »
— Gylfaginning, chapitre 33 (Sturluson 1991 p61)
Mais qui en doutait ?
Il est foncièrement amoral, traître, injurieux et menteur, des
qualités qu'il utilise pour sauver sa peau ou simplement par
plaisir. Il s'amuse de farces perverses qui le mettent souvent dans
des situations délicates. Par exemple, couper les magnifiques
cheveux de Dame Sif, l'épouse de Thor, pendant son sommeil, le met
en joie. D'ailleurs cet épisode sera à l'origine de la forge des
fameux attributs divins.
En effet, sous la menace de Thor très en
colère contre la blagounette du petit frère, Loki proposa de
récupérer une chevelure d'or chez les nains. Ils fabriquèrent
ainsi les cheveux d'or de Sif, mais également le bateau Skidbladnir
pour Freyr et la
lance d'Odin,
Gungnir. Mais bien
sûr, fidèle à sa nature, Loki voulu faire le malin. Il paria sa
tête (rien que ça) avec les nains Brokk
et son frère Eitri
qu'ils ne pourraient fabriquer des objets aussi précieux. Malgré
les diversions de Loki et ses tentatives pour empêcher les nains de
gagner leur pari, Brokk et Eitri créèrent le verrat aux soies d'or
Gullinbursti
pour Freyr, un anneau d'or appelé Draupnir
pour Odin et le marteau Mjöllnir
pour Thor. Malgré l’imperfection de Mjöllnir
qui n'a pu être correctement terminé à cause de Loki, les Ases
décidèrent qu'il était le plus bel objet et la plus grande
protection contre les géants des glaces. Loki ayant perdu la face
(et donc bientôt la tête) négocia et il fut décidé de lui coudre
les lèvres.
Trials of Loki (Marvel)
Cet épisode fut narré dans un comics
dédié au dieu du mensonge Les malheurs de Loki (The trials of Loki)
de Roberto Aguirre-Sacasa et Sebastian Fiumara (présentation du comics et chronique) où
d'ailleurs figure également le châtiment de Loki suite au meurtre
de Balder.
En effet, Loki est à l'origine de la
mort du fils d'Odin, provoquant par là même les prémices du
Ragnarok, le crépuscule des dieux. Il fut traqué et retrouvé par
Thor. La légende raconte qu'il fut attaché à trois pierres avec
les entrailles d'un de ses fils. Un serpent fut placé au dessus de
lui afin que son venin lui coule sur le visage et qu'il agonise
jusqu'au Ragnarok, où, une fois libéré, il mènera les géants
contre les dieux.
Trials of Loki (Marvel)
En gros, que ce soit dans l'univers
Marvel ou celui de la mythologie scandinave, Loki apparaît fièrement
comme le premier punk de l'histoire ! Ni dieu, ni maître, tel
est son crédo ! Et malgré sa nature, il reste un dieu respecté
et célèbre dans le folklore moderne d’Europe du nord et une
véritable source d'inspiration.
Et oui, la mythologie scandinave est
profonde de sagesse car chaque entité à son rôle propre. Loki, est
aussi indispensable à l'équilibre que Thor et endosse son rôle à
visage découvert. Il ne représente pas le mal comme le
christianisme le voit (ce n'est pas Satan), il apparaît plutôt
comme le maître du chaos, celui qui va donner des coups de pied
dans la fourmilière et bousculer les dieux. Un bad boy un brin
psychopathe, certes, mais qui a pleinement sa place au panthéon.
Pour preuve, c'est certainement le super-vilain le plus célèbre et
le plus adulé à l'heure actuelle.
Tout le monde à des films doudous, lecteur, voui, même toi, j'en suis certaine !
Tu sais, ces films que tu repasses en
boucle quand tu as un coup de déprime, un gros besoin de câlin ou
juste l'envie de te faire un petit plaisir perso, rien qu'à toi et
laisser les problèmes où ils sont. C'est ça un film doudou. Il
fait du bien au moral, aux noeils, au cœur. Il est toujours là
quand tu as besoin de lui, ne te juge jamais et te redonne le sourire
ou t’émeut aux larmes à la demande. Il n'est jamais en panne de
bonnes idées, n'est jamais trop rapide et il ne dit que les choses
que tu as envie d'entendre.
Il s'accompagne souvent d'une couette
bien douillette, d'une bonne tasse de thé ou de chocolat chaud et de
quelques petites douceurs très caloriques. En fait, le film doudou
est le compagnon idéal des froides soirées d'hiver ou des périodes
d'intense régression pendant les coups durs.
Voilà, je pense maintenant que tu sais
de quoi je parle, non ?
Moi, j'ai beaucoup de films doudous.
J'en use et en abuse très souvent, sans honte, même si je connais
la plupart des dialogues par cœur. Et le premier d'entre eux est Le Journal de Bridget Jones, pour des tas de raisons que tu partages
certainement, j'en suis sûre.
Tout d'abord, c'est une excellente
adaptation ciné du livre d'Helen Fielding que j'ai adoré. Ensuite,
nous savons que l'histoire est bourrée de références Austenniennes
et ça, ça me fait chaud dans mon petit cœur. Le plus important ?
évidemment la présence de Colin Firth. Le fantasme d'Helen Fielding et le
mien (Je le redis encore une fois, que Dieu bénisse la BBC) et j'ai
donc l'impression de partager quelque chose de très personnel avec
ce petit film.
Et puis il y a René Zellweger,
absolument parfaite en Bridget, héroïne à laquelle je ne peux que
m'identifier, ayant moi aussi, subit les foudres du célibat de la
trentaine.
Certains critiques ciné très
intelligents rechignent sur le scénario un peu trop facile, mais on
s'en fout n'est-ce-pas ? Ce film est une très bonne comédie comme les britanniques savent si bien les faire, les
dialogues sont épiques, les gags jouissifs, les acteurs beaux et
drôles à la fois. On passe une heure et demie à se marrer comme des
baleines et ça finit bien, que demander de plus ? Le film
remplit son office.
Bien sûr, le moment le plus doux pour
moi restera la déclaration de Darcy, qui est à mes yeux, un grand
moment de cinéma ! si si, même les comédies peuvent être cultes.
Alors lecteur, si par hasard tu as
passé les 11 dernières années en hibernation totale et que tu ne
connais pas encore ce grand film, surtout, ne te retiens pas, regarde-le et tu verras que toi aussi, tu auras des étoiles pleins les yeux.
Allez, à très bientôt pour un nouveau film doudou ;)
Eh oui, c'est lundi, jour de la rentrée des classes en plus. Quoi de mieux pour fêter ce jour béni que de parler bouquins ?
Voui, tu me diras, lecteur, que j'ai peut-être mieux à faire, et bien sûr, tu n'as pas tort. Je dois terminer ma chronique de Skyfall, écrire celle de Frankenweenie, rédiger mon avis sur ma lecture du week-end, Super-Héros et Philo, et au lieu de ça, j'écoute de la musique, traîne sur facebook et cherche des wallpapers de Loki.
Et là, tu te dis, lecteur, que je suis une geekette de 18 ans qui sèche l'école, et pour une fois, tu te trompes. Je suis une femme d'âge mûr (38 ans, bah vi), maman (et donc libérée du joug de l'enfant, today), épouse (et donc bourreau du mari, forcément), en pleine reconversion professionnelle pour un domaine encore inconnu (mais je ne désespère point de le trouver un jour), lectrice obsessionnelle (monomaniaque sur les bords, le thème du moment étant la mythologie scandinave), addict aux acteurs britanniques et aux papillotes chocolat noir et pâtes d'amande (si tu trouves un lien entre les deux dernières occurrences, tu auras ma gratitude éternelle). Alors je pense que vu mon instabilité, je peux chercher des photos de Loki en écoutant du Jonsi sans éveiller le moindre soupçon, non ? (On se rassure comme on peut.)
Après cette magnifique introduction pendant laquelle tu t'es déjà demandé si j'avais bien pris mes comprimés, je peux te dire que même si c'est lundi, jour de la loose éternelle en ce bas monde, j'ai tout de même acheté un calendrier à ma factrice, car elle m'a apporté des tas de bonnes choses. Déjà, un bon point pour elle, il n'y avait pas de factures, aujourd'hui, preuve s'il en est qu'au final, le lundi, n'est pas synonyme de pendaison. Ensuite, j'ai reçu des tonnes de bouquins. Si je mets de côté ce qui est réservé pour le staff de Bit-lit.com (bande de petits veinards), voici ce qui va directement dans mon escarcelle (ou bibliothèque, comme tu le sens), services-presse ou pas :
Malefic Time : Apocalypse de Luis Royo
La duchesse Mackenzie de Jennifer Ashley
Demonica tome 3 : Passion déchaînée de Larissa Ione
Pour un tweet avec toi de Teresa Medeiros
Le journal de Mr Darcy d'Amanda Grange
La reine de la Baltique de Viveca Sten
Voilà de quoi m'occuper pour un bon moment, et vu la taille de ma PAL, j'ai de quoi lire jusqu'en 2025. Tu ne m'entendras jamais me plaindre de la taille de mes bibliothèques ou de ma PAL, jamais, car les livres sont un véritable bonheur pour moi et qu'ensuite, recevant pas mal de services-presse, je m'estime chanceuse, et il serait très malvenu de ma part de râler sur les jours de travail qui m'attendent (qui doivent s'élever à à peu près 150 ans).
Voilà un petit billet qui ne sert à rien, mais je te remercie, lecteur, d'avoir bafouillé un brin avec moi. Je vais retourner à mes photos, me faire un bon café et peut-être bosser pour de bon, tu ne crois pas ? Non ? Ok, demain alors... Procrastination, quand tu nous tiens...
Et oui lecteur, c'est encore un coup de
gueule. Tu vas croire que j'y suis abonnée en ce moment et tu n'as
pas tort, c'est un peu dans l'air du temps. La grisaille et le froid
de novembre, les caisses vides et Noël qui approche à grands pas.
Mais là n'est pas le propos du jour.
Tout à l'heure en fumant ma cigarette
dehors (voui, je ne fume pas chez moi), pestant contre la température
de plus en plus basse, me revenait à l'esprit un petit agacement
permanent. Petit hein, mais toujours présent, irritant, un peu comme
le début d'une carie. Je pense que tu vois de quoi je veux parler
lecteur. Ces trucs qui te font râler régulièrement, sans que tu
puisses y faire grand-chose.
Cette carie-là se nomme le cinéma.
Oh, j'adore le cinéma, et c'est là où le bât blesse. Je me suis
souvenu du prix des places et de l'augmentation prochaine de la TVA.
Je me rappelle aussi du nombre incroyable de films dont la
distribution en salle favorise les grandes agglomérations au
détriment des petites et moyennes villes de province. Ne parlons pas
des films qui ne bénéficient même plus d'une sortie en salle et
dont nous devons attendre une VOD pour avoir la chance de les
visionner en français. Et encore, quand VOD ou DVD il y a.
As-tu vu un film de Joanna Hogg en
France ? Pourtant, ce fut une très belle découverte pour moi
que cette cinéaste. Oh, je remercie Youtube d'ailleurs, grâce à
qui j'ai pu voir son premier film Unrelated, en vo bien sûr, la
non-anglophone que je suis en a un peu souffert. Mais c'est le prix à
payer quand on s’intéresse au cinéma indépendant britannique.
As-tu une date de sortie française
pour My brother the devil de Sally
El Hosaini ? Non pas encore. Film primé au London
Film Festival et qui compte un acteur français au casting.
D'autres exemples ? As-tu vu le
dernier film de Robert RedfordLa Conspiration en salle ? Non,
il est sorti directement en DVD. Les raisons ? Les films en
costume (comprenez d'époque) se vendent mal. Et puis il parle d'une
période de l'histoire des États-Unis méconnue en France (c'est
vrai que les français n'ont jamais entendu parler de l'assassinat
d'Abraham Lincoln. Quoi, le chasseur de vampires ?).
Combien de temps a-t-il fallut attendre
pour voir le Jane Eyre de Fukunaga sur grand écran ? Plus d'un
an. Et encore, dans un nombre de salles très limité. Ah et
puisqu'on parle plus ou moins de Michael Fassdender, as-tu vu Shame
au cinéma ? Moi oui, un seul cinéma sur tout le département
de la Loire, à croire que le film était caché comme s'il
s'agissait d'un porno.
Tu sais ce qui m'agace le plus
lecteur ? Ce qui me met en rogne et qui me donne des envies de
meurtre ? C'est que ce soit des personnes diplômées en
économie qui décident de ce qui pourrait éventuellement
m'intéresser au cinéma. Qui tranchent sur ce qui mérite d'être
distribué ou pas, pariant sur le nombre d'entrées en salle, faisant
fi de l'art et du talent des jeunes cinéastes méconnus, ou de
réalisateurs confirmés, français ou pas, balayant d'un revers de
main mes goûts et mes envies.
En fait lecteurs, je déteste que des
trous du cul pensent à ma place. Je sais, mon coup de gueule ne sert
à rien, les réalités économiques sont là. Alors comme c'est la
crise et que ça coûte trop cher de distribuer correctement les
films en France, voire de les distribuer tout court, je vais
continuer à télécharger, à regarder des films sur Youtube,
comptant sur la générosité des internautes étrangers. Et la
logique économique, je l'emmerde, c'est dit.