Bonjour lecteur,
Comme annoncé il y a un petit moment sur facebook, je me prépare, doucement mais sûrement, à te présenter un dossier spécial Sherlock Holmes. Tu peux te demander pourquoi tant d'originalité, car il est vrai que Sherlock Holmes est un parfait inconnu sur la toile et que personne n'en parle...
Certes, je ne vais peut-être pas t'apprendre grand chose et d'autres ont sûrement déjà fait beaucoup mieux que moi, mais ce personnage emblématique fait pleinement partie de mon univers pour diverses raisons et j'ai envie de t'en parler.
Je suis une holmésienne de cœur, mais certainement pas une spécialiste ni une radicale, même si mon amour du personnage remonte à plusieurs années maintenant. J'aime voir les diverses influences qu'il a pu avoir dans notre culture actuelle, que ce soit au cinéma, à la télévision ou dans la littérature. Car plus qu'un personnage de fiction, Holmes est surtout un véritable phénomène. Dès sa naissance, la créature de Sir Arthur Conan Doyle a rassemblé les foules et l'intérêt du public n'a jamais faibli depuis plus de cent ans. On peut s'interroger sur les causes de cet engouement pour un détective qui, au premier abord, te donne plutôt envie de lui démonter la façade, mais j'aurai l'occasion d'y revenir.
Pour l'heure, je vais te parler de lui et moi. De notre première rencontre et de l'amour intense que j'ai ressenti dans mon corps... d'enfant, car à l'époque, je n'étais pas bien vieille (eh oui, c'était après l'extinction des dinosaures).
Te rappelles-tu de la série animée Sherlock Holmes créée dans les années 80 par Kyousuke Mikuriya et Hayao Miyazaki ? Tu es peut-être un peu trop jeune ou tu fais genre « mais non je n'ai pas bientôt 40 ans... », mais peu importe, je vais te rafraîchir la mémoire.
Ce dessin animé japonais a été diffusé en France dans Cabou cadin en 1984 puis rediffusé par Récré A2 en 1986. Eh oui, c'est grâce à Dorothée et ses compères (et avant elle à Canal +) que j'ai rencontré pour la première fois notre fameux détective. Et ce fut le coup de foudre. Dès lors, je me précipitais, aussi souvent que faire ce peut, pour lire ses aventures au CDI et tant pis si ma maman disait que j'étais beaucoup trop jeune pour lire Le chien de Baskerville.
En grandissant, mon intérêt s'est accru et je scrutais chaque diffusion télé qui pouvait me rapprocher de l'objet de mon affection. J'ai vu un grand nombre d'adaptations et les dernières ont bien sûr fait mon bonheur de multiples manières, aussi, j'aurai l'occasion de t'en parler. Je ne vais pas tout passer au crible, ça n'aurait que peu d'intérêt, mais je te présenterai celles qui m'ont le plus touchée.
Je te dis donc à très bientôt et j'espère qu'après cette courte introduction, tu seras au rendez-vous.