Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






dimanche 19 juillet 2015

Edenbrooke



Edenbrooke
de Julianne Donaldson

Éditions Milady Romance
Sortie le 18 septembre 2014
Format relié / 353 pages / Prix 7,90 €



Présentation de l'éditeur :

Marianne Daventry s’ennuie à mourir à Bath.
Aussi, elle n’hésite pas une seconde à rejoindre sa sœur lorsque celle-ci l’invite à passer l’été à la campagne à Edenbrooke. Mais Marianne découvre alors que les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être. Entre une terrifiante rencontre avec un bandit de grand chemin et des jeux de séduction a priori sans conséquences, la jeune fille se retrouve entraînée dans une aventure aussi romantique que complexe. Parviendra-t-elle à contenir les élans de son cœur ou succombera-t-elle au sourire d’un mystérieux inconnu ?

Mon avis :

Quand la romance, dans sa pure tradition, redevient synonyme de fraîcheur et de nouveauté, cela veut dire que parfois, revenir aux sources, permet de redécouvrir un genre qui a pris de multiples formes ces dernières années. Cela veut dire aussi que la simplicité, dans ce qu'elle a de plus beau, est gage de plaisir et de ravissement. Julianne Donaldson l'a bien compris, car son Edenbrooke fut l'un de mes gros coups de cœur de cette année.
Pourtant, l'intrigue en elle même est un grand classique et fait partie des schémas des plus connus, mais voilà, il y a comme de la magie dans ce roman.
Peut-être cela vient-il du style de l'auteur, fluide et fort agréable à lire. Ou alors, son humour omniprésent qui rend l'ensemble, pour le coup, très attachant. Ou bien peut-être que c'est l'âme de Jane Austen, qui plane tout au long des pages, qui le rend si jouissif. Je ne sais pas, mais toujours est-il que le sourire niais de contentement est bien présent tout au long du récit et que pour ce faire, il n'y a pas eu besoin de scènes torrides ou de mâles alpha déshabillés (bien que je les aime beaucoup). Non, il aura juste fallu une héroïne fort charmante qui virevolte dans un verger et un gentleman très amoureux.


mercredi 15 juillet 2015

Ant-Man



Synopsis :

Scott Lang, cambrioleur de haut vol, va devoir apprendre à se comporter en héros et aider son mentor, le Dr Hank Pym, à protéger le secret de son spectaculaire costume d’Ant-Man, afin d’affronter une effroyable menace…

Mon avis :

Voilà un film que personne n'attendait. Celui qui clôt la phase 2 du MCU avait l'allure, comme ça de loin, d'un outsider qui ne ferait pas le poids entre les deux grosses productions Avengers age of Ultron et Civil War.
De plus, le départ de son scénariste et réalisateur Edgar Wright avait fait pas mal de bruit, rendant la tâche de Paul Rudd et Peyton Reed extrêmement difficile. Et pourtant, du haut de ses 8mm, Ant-Man assure, surprend et réjouit le public par sa fraîcheur, son ton décalé et son apparente simplicité. 


Il en fallait des cojones déjà, pour oser adapter à l'écran l'Homme-fourmi, un super-héros très peu connu du grand public, et lui donner une once de crédibilité. Et c'est là le point fort du film : on y croit ! Grâce à Paul Rudd déjà qui rend le personnage extrêmement attachant. Scott Lang n'est pas un super-héros classique, il n'a aucun pouvoir particulier et brille surtout par sa grande capacité à voler les autres. Nous sommes donc loin d'un Captain America voir même d'un Iron Man, mais c'est pourtant avec un naturel incroyable qu'il endosse le costume et fait son job. 


Le scénario de Wright tient la route et, quoi qu'en disent certains, sa vision est bien présente dans le film, il y a donc du « Cornetto » dans ce Ant-Man et Peyton Reed a très bien su réutiliser ce matériau de base pour livrer un bon film, malgré le contexte peu favorable. Chapeau bas !

Pour conclure, des scènes de comédie pure aux effets spéciaux très impressionnants, en passant par le talent des acteurs et le scénario, tout est bon, agréable, sympathique et j'irais même jusqu'à dire jouissif. Les deux scènes post-génériques sont également un festival (surtout la seconde). Un très bon divertissement, à mi chemin entre « Chérie, j'ai rétréci les gosses » et « Ocean Eleven », en résumé, un film de braquage à la sauce Marvel, et franchement, j'adore ça. 





 Fiche Technique

Ant-Man
Film américain de Peyton Reed (2015)
Avec : Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas, Corey Stoll
Genre : SF, Action
Durée : 1h57 mn
Date de sortie : 14 juillet 2015




lundi 13 juillet 2015

L'amant réincarné



La Confrérie de la dague noire
Tome 8 : L'amant réincarné

de J.R. Ward

Éditions MILADY

Sortie le 25 avril 2013
Format broché / 700 pages / Prix 9,90 €



Présentation de l'éditeur :

Une guerre fait rage à l’insu des humains.

Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.John matthew a vécu parmi les humains, sans jamais suspecter sa nature de vampire jusqu’à ce que la Confrérie le trouve. même alors, son passé et sa véritable identité sont restés pour tous un mystère. lorsque sa vendetta personnelle à l’encontre de flhéau l’entraîne au cœur d’une guerre sans merci, il devra alors surmonter ses craintes afin de découvrir qui il est réellement. Car sans cela, il sera impuissant à venger son seul amour : Xhex, séquestrée et torturée par son pire ennemi.

Mon avis :

J'ai lu cet opus depuis fort longtemps mais je n'avais pas encore eu l'occasion de le chroniquer. Une relecture s'est donc imposée, et elle fut aussi agréable que la première. Ce tome clos un cycle puisqu'il est centré sur John Matthew que nous suivons depuis le premier tome et dont nous savons de qui il est la réincarnation.

Suite directe du tome 7 dont la fin nous laissait dans le désespoir avec la capture de Xhex, L'amant réincarné est un roman fort, intense, et qui répond à bon nombre de questions. L'histoire d'amour entre John et Xhex est magnifique, douloureuse, torturée, à l'image de nos deux protagonistes dont la vie ne fut pas un long fleuve tranquille. Leur handicap respectif devient un atout, l'un est muet et l'autre, de par sa nature sympathe, n'a pas besoin de mot pour comprendre l'homme qu'elle aime, et c'est ce qui fait la beauté de leur relation.

Ce tome permet également d'en savoir plus sur le passé de Xhex, et par la même sur celui de Tohrment et Audasz et surtout d'avoir un épilogue fort à ses huit premiers romans qui ont su nous tenir en haleine à chaque page. De nouveaux personnages, qui auront une importance cruciale à l'avenir, font leur entrée et les perspectives de suites sont plus qu'engageantes.

Pour conclure, c'est encore une fois une réussite, décidément, cette Confrérie ne nous déçoit jamais.


samedi 11 juillet 2015

Le problème Spinoza

Le problème Spinoza
d'Irvin Yalom

Editions : Le livre de poche
Sortie : le 29 janvier 2014


Présentation de l'éditeur :

Amsterdam, février 1941. Le Reichleiter Rosenberg, chargé de la confiscation des biens culturels des juifs dans les territoires occupés, fait main basse sur la bibliothèque de Baruch Spinoza. Qui était-il donc ce philosophe, excommunié en 1656 par la communauté juive d'Amsterdam et banni de sa propre famille, pour, trois siècles après sa mort, exercer une telle fascination sur l’idéologue du parti nazi Irvin Yalom, l’auteur de Et Nietzsche a pleuré, explore la vie intérieure de Spinoza, inventeur d’une éthique de la joie, qui influença des générations de penseurs. Il cherche aussi à comprendre Alfred Rosenberg qui joua un rôle décisif dans l'extermination des juifs d'Europe.


Mon avis :

Quand Spinoza et Alfred Rosenberg, l’idéologue du parti nazi, passent sur le divan d'Irvin Yalom, cela donne un roman passionnant où fiction et réalité historique se mêlent pour nous embarquer dans une quête psychologique et philosophique intense.

Irvin Yalom met en parallèle deux personnalités totalement opposées dont l'une sera l’obsession de l'autre à un moment précis de l'histoire.
A ma gauche, Barush Spinoza, en 1656, en pleine recherche et questionnement sur sa démarche philosophique et qui finira par être rejeté par sa communauté subissant un herem (excommunication juive).
A ma droite, Alfred Rosenberg, père de l'idéologie nazie, en recherche constante de la reconnaissance de ses pairs et qui ne comprend pas pourquoi, le grand et bon allemand Goethe, admire les écrits de Spinoza, un juif ! Pendant des années, il essaiera de résoudre le « problème Spinoza » jusqu'à confisquer la bibliothèque du petit musée consacré au philosophe à Amsterdam en 1941.

Irvin Yalom nous offre un roman singulier, particulièrement bien construit, qui permet de mieux comprendre Spinoza, cet esprit éclairé qui n'est malheureusement pas né à la bonne époque, et nous plonger dans le raisonnement et le déterminisme effrayant de celui qui restera persuadé d'avoir raison et n’éprouvera aucun remords devant le jury de Nuremberg. Dans une très intéressante post-face, l'auteur nous révèle ce qui relève de la fiction et de la réalité. 
Lauréat du prix des lecteurs du livre de poche en 2014, ce roman qui se lit presque comme un polar, fut ma grosse claque de l'année dernière, et comme toujours avec cet auteur, j'en suis ressortie grandie.

vendredi 10 juillet 2015

Le journal perdu de Bram Stoker

Le journal perdu de Bram Stoker
Elizabeth Miller et Dacre Stoker

Éditions : J'ai Lu
Sortie : le 6 octobre 2012



Présentation de l'éditeur :

La récente découverte d'un journal intime appartenant a Bram Stoker a bouleverse ce qu'on croyait savoir du père de Dracula. Prises entre 1871 et 1881, ces notes captiveront aussi bien les inconditionnels de ce chef-d’œuvre que les amateurs de littérature gothique. 
Méticuleusement retranscrit et étudié, ce texte offre un aperçu nouveau et intrigant de la nature complexe de l'auteur, de ses pensées et du développement de son style. Assisté par une équipe de chercheurs, Dacre Stoker et Elizabeth Miller ont habilement fait correspondre le contenu de cet ouvrage avec son travail ultérieur, plus particulièrement Dracula. Curiosités, songes et anecdotes : la genèse d'un homme et d'un mythe fascinants.

Mon avis :

Arrière-petit-neveu de Bram Stoker, Dacre Stoker, s'était déjà fait connaître en publiant Dracula L'immortel, suite directe du Dracula de son illustre grand oncle. Ici, ce sont les carnets intimes et de travail de Bram qui ont été retrouvés et édités. Ils contiennent beaucoup d'anecdotes et diverses pensées de l'auteur, mais l'ensemble est rendu sans âme véritable et l'on finit par s'ennuyer en cours de lecture. De plus, nous aurions aimé trouver, dans les textes, le travail de recherche et d'écriture du fameux Dracula, hors celui-ci se résume à quelques pauvres lignes, en tout cas, dans cet ouvrage.
Une déception donc, qui est d'autant plus grande quand on connaît les œuvres de l'auteur et la minutie de son écriture. Ce journal perdu n'est vraiment pas à sa hauteur.

jeudi 9 juillet 2015

Mine

Fight for love
Tome 2 : Mine

de Katy Evans

Éditions Hugo
Collection New Romance
Sortie le 22 janvier 2015



Présentation de l'éditeur :

Dans le best-seller international REAL, tome 1 de la série Fight for Love, le si sexy bad boy de la ligue underground de boxe, Remington Tate rencontre enfin son âme sœur.

Engagé pour s'occuper de sa condition physique, Brooke Dumas provoque en lui un désir intense et elle devient pour " Remy " aussi nécessaire que l'air qu'il respire. Il ne peut plus vivre sans elle. Brooke n'avait jamais imaginé qu'elle ferait sa vie avec l'homme dont toutes les femmes rêvent. Malheureusement tous les rêves ne deviennent pas réalité et au moment où ils ont le plus besoin l'un de l'autre, Brooke doit s'éloigner du ring et donc de Remy. Entre eux la distance et la noirceur s'installent et la seule chose que Brooke puisse faire est de se battre pour l'amour de cet homme qu'elle surnomme " LE MIEN ". 

Mon avis :

Si le premier tome fut pénible à lire, ce second atteint des sommets, et ce toujours pour la même raison : Brooke. 

Dans le premier tome, nous faisions la connaissance de son goût immodéré pour l'anatomie en général et celle de Riptide en particulier. Là, non seulement, nous avons la même chose, mais en plus élaboré, avec les bruits et les réflexions stupides qui l'accompagnent. En effet, Rémy ne passe plus pour un être humain, mais pour un spécimen canin, puisqu'il la renifle et la lèche à peu près toutes les 10 pages, sans oublier les contractions utérines de l’héroïne, car oui, Brooke a son utérus qui se contracte de désir. Elle a quand même beaucoup de chance, car moi, les seuls moments où mon utérus se contracte, c'est pendant mes règles ou mon accouchement, et je peux vous assurer que la seule chose qui m'a réellement excitée dans ce pénible moment fut l'entrée de l'anesthésiste dans la salle d'accouchement avec sa grande aiguille. 

Quant à l'histoire, je n'en ai rien retenu et c'est fort dommage, elle fut encore une fois phagocytée par mon incessante envie de gifler Brooke.
Je fonde beaucoup d'espoir sur le tome 3, qui est le point de vue de Riptide, en me disant qu'il m'épargnera au moins l'omniprésente libido de l’héroïne.

mercredi 8 juillet 2015

Keep calm and eat scones !


Oui, cela fait un bon moment que je dois mettre cette recette sur le blog, et comme je viens tout juste d'en confectionner quelques uns, la voici enfin, juste le temps de mettre mon costume.


Je me suis inspirée de la recette de Rose Bakery car elle est très simple et donc facile à réaliser. Après plusieurs années, j'ai enfin trouvé les bons dosages, même si mes scones ne sont pas aussi gonflés que sur certaines photos... (non, je ne suis absolument pas jalouse, allez tous pourrir en enfer...).


Voici la liste des ingrédients :

- 250 grammes de farine
- Une cuillère à soupe de sucre
- Une cuillère à soupe de levure
- Une pincée de sel
- 55 g de beurre
- 150 ml de lait (environ)

La marche à suivre est assez simple, il suffit de mélanger la farine, le sucre, le sel et la levure dans une terrine. Y incorporer le beurre du bout des doigts. Le beurre ne doit pas spécialement être mou, c'est la même technique que pour le crumble. Ajouter le lait et mélanger à la fourchette. Rassembler la pâte avec les mains sans hésiter à rajouter de la farine si celle-ci est trop collante.  Mais attention, pour garder l'aspect sablé du scone, la pâte ne doit pas trop être travaillée. 
Abaisser la pâte à l'aide du rouleau à pâtisserie sur 2 ou 3 cm environ et découper les scones à l'aide d'un emporte pièce ou d'un verre (personnellement j'utilise un verre). Les disposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et enfourner à 150° pendant 15 mn environ.
Vous pouvez, au préalable, dorer les scones à l’œuf battu, pour ma part je les laisse blancs. 
A déguster dès la sortie du four.

J'avoue que ma dernière fournée fut un régal et j'ai pu retrouver le goût des scones dégustés sur la route des Highlands en Écosse, je ne suis pas peu fière (d'ailleurs Jamie est vite sorti du bain pour venir les manger...)

 
Une autre variante, que je fais très souvent, consiste à incorporer dans la pâte des raisins secs. Le top étant de les faire tremper dans du thé Earl Grey bien une heure avant. Cela donne un fabuleux goût de bergamote aux scones et c'est juste trop bon dans mon corps.

Voilà, à vos rouleaux à pâtisserie, n'hésitez pas à me faire des retours ;) et comme le dit si bien chouchou :


Une alliance inattendue

Une alliance inattendue
de Tina Gabrielle

Éditions J'ai lu
Collection : Aventures et Passions
Sortie le 20 août 2014


Présentation de l'éditeur :

- Mon fiancé est accusé de meurtre. Vous êtes le meilleur avocat de Londres, il faut absolument que vous le défendiez!

Jack Harding ne peut guère refuser. Celle qui vient de requérir ses services est lady Evelyn Darlington, la fille de son mentor. Seulement il aurait dû se douter que lady Evelyn ne resterait pas sagement dans son coin pendant qu'il mènerait l'enquête. Déjà, lorsqu'il étudiait le droit dans le cabinet de son père, la petite peste blonde se mêlait de tout et le suivait partout. Aujourd'hui rien n'a changé...sauf qu'elle a une silhouette à damner un saint. Et une si jolie coéquipière, c'est un souci de plus dans une affaire qui s'annonce pleine de danger...

Mon avis :

Voici une romance historique un peu atypique dans la collection Aventures et Passions et c'est plutôt agréable. En effet, la série Regency Barrister se situe dans le milieu de la justice et l'auteur connaît bien son thème puisqu'elle est avocate de profession et cela se voit.
Sans que cela soit indigeste pour le lecteur, Tina Gabrielle agrémente son récit d'éléments techniques qui donnent de la cohérence à son histoire. L'on apprécie beaucoup d'avoir à faire à une enquête solide dans un contexte historique bien défini (celui de la Régence anglaise) tout en suivant l'évolution des sentiments de nos deux protagonistes.
Un bon dosage donc entre romance et intrigue policière, le tout bien rythmé, ce qui laisse peu de place à l'ennui. On retrouve un peu l'influence d'Amanda Quick (bien que l'humour et le style de cette dernière soit sans égal) dans ce premier tome, et l'auteur s'en sort très bien en maintenant un bon suspense jusqu'au bout.

Une jolie surprise donc. Espérons que les éditions J'ai Lu publient le second tome rapidement, les confrères de notre héros nous promettent quelques heures de lecture plus que captivantes. 

mardi 7 juillet 2015

Real

Fight for love
Tome 1 : Real

de Katy Evans

Éditions Hugo
Collection New Romance
Sortie le 1er octobre 2014



Présentation de l'éditeur :

Star de la ligue underground, Tate Remington est un boxeur à l'animalité exacerbée dont le pouvoir de séduction rend folles toutes les filles autour du ring. Depuis qu'il a croisé son regard, la seule femme à laquelle il pense, celle qu'il a choisie, c'est Brooke, ancienne athlète de haut niveau qui, suite à un accident, s'est reconvertie dans la thérapie sportive. Mais pour que leur histoire devienne bien réelle, Remington devra dévoiler à Brooke les aspects les plus sombres de sa personnalité bipolaire... Deux caractères forts qu'un désir charnel intense, pur et obsessionnel consume. Une histoire d'amour sous tension et des personnages d'une rare complexité.

Mon avis :

 Tout commençait pourtant si bien... un joli visuel de couverture, un mâle alpha qui évolue dans un univers peu exploité en romance (celui de la boxe), une héroïne reconvertie en kinésithérapeute après une blessure qui l'a empêchée de briller dans la carrière sportive qui lui était pourtant promise, bref, cela avait l'air si prometteur, comme ça, de loin. Et puis j'ai commencé à lire... et le monde s'est écroulé autour de moi... Le temps passait si lentement. Après avoir eu l'impression pénible d'avoir gravi l'Everest, je me suis rendue compte que je n'avais lu qu'un seul chapitre. Et là, ce fut le drame. J'ai compris que Katy Evans et moi ne serions jamais amies.
Les raisons ? Elles sont multiples : une héroïne insipide qui passe son temps à baver sur son employeur comme si elle sortait tout juste d'un couvent et n'avait jamais rencontré de spécimen mâle avant Riptide ; adieu la psychologie des personnages, c'est tellement mieux de dire à chaque page qu'on aimerait se faire prendre par ce fabuleux beau gosse qui fait fondre toutes les femelles à 100 km à la ronde ; Brooke est un kiné, ça il n'y a pas de doute vu que nous avons régulièrement droit à un cours complet d'anatomie jusqu'aux cellules épithéliales de Riptide, qui sont bien évidemment splendides (elle a sûrement vérifié au microscope hein!).
L'intrigue, quant à elle, est somme toute assez basique et aurait pu être beaucoup mieux exploitée. Mais les atermoiements de l’héroïne agacent tellement qu'il m'a été impossible d'entrer dans l'histoire pour en apprécier les possibles qualités. Le seul véritable atout de ce livre reste le héros qui est, malgré tout, attachant. Et encore, il aurait mérité un meilleur traitement.
Pour conclure, l'ensemble fut une torture à lire, mais l'envie de continuer la série persiste, je dois avoir besoin d'un psy.