Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
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maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






jeudi 19 janvier 2012

L'appel de la nuit

L'appel de la nuit
de Rhyannon Byrd

Editions : Harlequin
Collection : Nocturne

Sortie le 1er février 2010


Présentation de l'éditeur :


Depuis dix ans, Jeremy Burns tente d’oublier Jillian Murphy, la femme-loup du clan des Silvercrest, qui l’a rejeté parce qu’il n’était qu’un sang-mêlé, fils d’un loup-garou et d’une humaine. Des années durant, il a multiplié les conquêtes, essayant sans y parvenir de remplacer celle qu’il considère toujours comme son âme soeur.

Mais voilà qu’aujourd’hui une mission de la plus haute importance l’oblige à revenir au sein du clan. Stupéfait, il découvre alors que Jillian est devenue la chamane des Silvercrest, une femme aux pouvoirs immenses. Malgré sa rancoeur, il se résout à lui demander son aide, même s’il sent déjà qu’il va avoir le plus grand mal à dominer cet incontrôlable désir qui le met au supplice lorsqu’il est auprès d’elle...

Mon avis :

Première série de la collection Nocturne, La légende des loups de Rhyannon Byrd met en scènes des Bloodrunners, des hybrides mi-humain, mi-loup-garou, spécialement formés pour traquer et mettre à mort tout déviants ayant basculés du côté obscure, c’est-à-dire ayant goûtés à la chair humaine.

Nous avions déjà fait la connaissance, le mois dernier, de Mason Dilliger dans l’Empreinte du loup. C’est au tour de son meilleur ami, Jeremy Burns d’avoir le premier rôle dans l’Appel de la nuit.
A la fin du premier opus, Jeremy avait gagné le droit de représenter les Bloodrunners au sein du clan des Silvercrest, afin de débusquer le loup responsable d’un groupe de déviants particulièrement meurtriers, causant mort et désolation sur leur passage. Ces déviants s’en prennent aux humains qu’ils considèrent comme une espèce inférieure.

Mais ce n’est pas sans mal que se fera son retour. En effet, Jeremy est plutôt mal vu par les membres du clan. Ceux-ci peu enclins à faire place aux hybrides, les considèrent comme une sous-race, des êtres indignes de vivre parmi les loups au sang pur qu’ils représentent. De ce fait, Jeremy a longuement souffert de cette discrimination pendant sa jeunesse le poussant aux marges du territoire, faisant de lui un rebelle s’insurgeant sans cesse contre les lois établies par le Conseil des Anciens. Aussi, revenir à Shadow Peak l’obligera inévitablement à revivre ce passé douloureux, affronter l’hostilité de ses habitants et faire face à Jillian, la chamane du clan, celle qu’il considère comme son âme sœur et qui l’a rejeté dix ans plus tôt parce qu’il ne rentrait pas dans les bonnes grâces des Anciens.

Bien que n’étant pas le roman du siècle, ce deuxième opus est très agréable à lire et contrairement au premier tome qui souffrait d’une mise en place maladroite de l’intrigue, il tient toutes ses promesses tant au niveau du récit que de l’évolution de l’histoire. Sa force réside principalement dans la description du clan des Silvercrest nous permettant de mieux comprendre ses membres autant que ses marginaux, les Bloodrunners, et ce qui les oppose.

L’idylle entre Jeremy et Jillian sera lente à démarrer mais ce temps est justifié et permettra à chacun de panser, autant que faire se peut, leurs blessures. Bien sûr, nous commençons à percevoir les éléments importants de l’intrigue et l’identité du déviant responsable de la haine raciale antihumain nous sera dévoilée.
Ce n’est pas sans impatience que nous allons débuter Dans l’ombre du loup, troisième opus où Brody Carter, un autre Bloodrunner, devra protéger Michaela, la meilleure amie de Torrance, qui nous a été présentée dans le premier tome. Ce nouveau duo nous annonce d’agréables heures de lecture.

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