Un Nocturne qui se laisse lire mais qu'on oublie très rapidement ...
Nuit sans lune
de Maureen Child, Janis Reams Hudson, Debra Cowan
Éditions : Harlequin
Collection : Nocturne
Sortie le 1er août 2012
de Maureen Child, Janis Reams Hudson, Debra Cowan
Éditions : Harlequin
Collection : Nocturne
Sortie le 1er août 2012
Présentation de l'éditeur :
Danger
mortel ou rencontre amoureuse, les ombres de la nuit dissimulent bien
des secrets…
A Edimbourg où elle passe l’été, Emma est attaquée par un
individu inquiétant. Par miracle, un inconnu surgi de nulle part met son
agresseur en fuite et lui fait cette stupéfiante révélation : elle
serait la descendante d’un clan des Highlands et détiendrait des
pouvoirs que les démons d’Ecosse convoitent depuis la nuit des temps…
A
l’hôpital où elle est soignée après avoir été frappée par la foudre,
Hailey perçoit des phénomènes étranges : une voix parle dans sa tête,
des pensées se superposent aux siennes… Comme si l’esprit d’une autre
femme la hantait. Une femme semblable à sa voisine de chambre, plongée
dans un profond coma…
Désemparée, Cass affronte le regard de Lee,
l’inspecteur chargé de trouver le pyromane qui terrorise la ville. Car
elle vient de lui révéler son secret : elle voit les incendies avant
qu’ils ne se déclarent. Un don qui lui permet de sauver des vies, mais
qui risque de la faire passer pour folle aux yeux de celui qu’elle aime…
Mon avis :
Voici un recueil de nouvelles sans grande surprise et de qualité
inégale. Certains auteurs comme Maureen Child sont des habitués de la
collection et pourtant, rien de nouveau sous le soleil dans ce
collectif.
Avec Le démon des Highlands, Maureen Child
reste dans le registre des Gardiens immortels (sa série a été publiée
dans la même collection) et met en scène Emma et Bain, une humaine
descendante d’un ancien clan des Highlands qui a pactisé avec les
démons, et un Gardien en charge de la protection d’Édimbourg.
Une
nouvelle qui n’apporte pas grand chose et qui a bien du mal à décoller,
les questionnements incessants de l’héroïne y étant pour beaucoup. Le
format court est difficile à utiliser et l’auteur n’a pas su l’exploiter
à son avantage.
Janis Reams Hudson, quant à elle, nous transporte en Louisiane avec La proie de l’orage.
Une petite histoire qui, si on on passe sur le côté totalement
invraisemblable de l’intrigue (après tout, nous sommes dans le registre
du fantastique), se laisse lire sans forcément vous coller un souvenir
impérissable.
Hailey, une jeune serveuse, se retrouve à l’hôpital
après avoir été foudroyée par un orage. Sa voisine de chambre,
LaShonda, a été plongée dans un coma artificiel suite à une agression.
Toutes deux vont devoir cohabiter de bien des manières, la dernière
ayant décidé de squatter le corps de la première. Un récit bien trop
rapide mais qui a un petit côté Quatrième dimension rafraîchissant.
Et enfin, nous terminons par le meilleur. Avec La malédiction du feu,
Debra Cowan nous plonge dans un romantic suspense intéressant et
surtout très dynamique. Nimbé d’une légère aura fantastique, le récit,
sans temps mort, relate les événements étranges dont l’héroïne est
témoin bien malgré elle.
En effet, après un grave accident ayant
provoqué une mort clinique de 10 minutes, Cass est la proie de visions
terribles et prémonitoires. Voilà une histoire dont nous regrettons
fortement le format court tant elle aurait mérité un développement plus
conséquent.
Pour conclure, un Nocturne idéal pour la plage mais dont vous oublierez rapidement le contenu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire