Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






vendredi 13 février 2015

Chai latte mon amour...


 Comme promis, voici ma recette maison testée et approuvée de chai latte (ou thé masala) avec le Chaï Impérial de chez Palais des thés.
Non, je n'ai pas d'actions chez eux, mais je les aime d'amour dans mon cœur, donc je n'hésite pas à leur faire de la pub.


Avant toute chose, sache que le Chaï Impérial est un thé déjà bien épicé, à toi de le tester avant de rajouter des épices. Pour ma part, le thé masala doit être TRES épicé, hein, du coup, je me suis concocté une recette maison digne de celle du Starbucks (je dirais même meilleure, mais ça, ce n'est que mon avis).

Dans une casserole, faire chauffer de l'eau et du lait (animal ou végétal, peu importe). Pour ma part, je dose au pif, mais généralement, c'est 1/3 de lait pour 2/3 d'eau.
Rajouter un bâton de cannelle, une étoile de badiane, 3 ou 4 grains de poivre noir, 4 gousses de cardamome verte, une cuillère à café de gingembre moulu, 1 clou de girofle, une bonne cuillère à soupe de sucre, voire plus. Il ne faut pas hésiter à sucrer, car c'est le sucre qui rehausse le goût des épices. À la base, pas mal de recettes de thé masala indien proposent de faire un sirop avant de mettre le lait, c'est pour dire. Faire mijoter pendant 10 bonnes minutes.
Ensuite, rajouter 2 ou 3 cuillères à café de thé noir (le Chaï Impérial ici), plus si affinités, mais c'est déjà pas mal. Diminuer le feu et laisser mijoter pendant encore 4 à 5 minutes. C'est prêt !


Plus qu'à passer au chinois et à déguster ! Tu peux terminer avec une touche de chantilly saupoudrée de cannelle si tu le souhaites.

Allez, je compte sur toi pour m'en donner des nouvelles !


Tu peux aussi déguster en tortillant ton popotin \o/

lundi 19 janvier 2015

Bonne année... quand même.

 
 
Cela fait un bon moment que je veux te souhaiter une bonne année, une bonne santé, et tout et tout, mais avec les derniers événements j'avoue, que je n'avais plus goût à écrire quoi que ce soit.

J'aimerais t'écrire un long article sur l'horreur de l'actualité, car, quoi qu'on en pense, c'est une catharsis de pouvoir bloguer sur les sujets qui nous touchent. Mais je ne le ferai pas. Je ne sais pas vraiment quoi dire en fait. Depuis le 7 janvier, je ne suis que colère et apathie. Rien à voir me diras-tu et pourtant, j'ai comme l'impression d'être assommée. Et puis à quoi bon écrire à nouveau sur le sujet, d'autres l'on fait, très bien en plus, ne rajoutons pas ma mauvaise humeur à la liste.

Ne revenons pas sur les 18 morts, sur la liberté bafouée, sur la récupération politique puantes de ces exécutions, sur les guéguerres entre familles et les règlements de compte car après tout, on s'en carre l'oignon de savoir qui était la compagne ou le compagnon de qui.

Ne revenons pas non plus sur les donneurs de leçon qui, après avoir pleuré puis enterré Charlie, retournent habilement leur veste et nous assomment de leur morale débile et leur bon mot car finalement, après mûres réflexions, ils ne sont plus Charlie. 
 
 
Ne revenons pas sur les actions « anti-français » dans certains pays qui au final, ne font que montrer encore une fois que l'obscurantisme religieux génère des cons et des idiots partout sur la planète.

Ne parlons pas non plus des 2000 cadavres laissés par Boko Haram... je crois sincèrement que j'ai ma dose.

Ce que je veux réellement retenir de tout ça, ce sont les milliers de personnes qui se sont mobilisées, sans qu'on ne leur demande quoi que ce soit. J'ai vu des hommes, des femmes qui, au-delà de leur colère face à l'horreur, manifestaient leur incompréhension face à un monde qu'ils ne reconnaissent plus et dont les repères leur échappent totalement. Et je me joins à leur désarroi.
 


 Je ne sais plus, moi non plus, comment avancer dans ce monde dont les valeurs ont subitement changées. Je ne m'y reconnais plus et pourtant j'en fait partie, comme toi lecteur. Alors comment faire ? Quelle est la solution ?

Eh bien restons nous-même, quoi qu'en disent les autres, continuons à fantasmer sur Tom Hiddleston, à sourire, à chanter des chansons grivoises sous la douche (et faux bien sur hein!), à écrire des conneries (ou pas), à s'extasier sur des tasses de thé et les fesses de Dean Winchester, bref, à vivre et à emmerder les cons.
 

 
 
 
Alors je te souhaite sincèrement d'être heureux lecteur, de réaliser tout tes rêves et tout tes fantasmes
 
 
De vivre des choses incroyables ou simplement de passer du bon temps devant la télé. Je te souhaite plein de bons livres et de bons films, de l'amour, du sexe, des chocobons et plein d'épisodes d'Outlander. 
 
 
 
Et n'oublions pas : "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur" Beaumarchais


Et ça, c'est cadeau !


mercredi 12 novembre 2014

Le chant de la louve

Le chant de la louve
de Rosanne Bittner

Éditions J'ai lu
Collection Aventures et Passions
Réédition le 19 février 2014



Présentation de l'éditeur :

C'est un spectacle incroyable : deux cents guerriers cheyennes s'avancent en ligne, brandissant vers le ciel leurs lances décorées de plumes. Leurs visages sont peints de motifs géométriques et leurs torses nus s'ornent de colliers de perles multicolores. Louve Bienfaisante n'en croit pas ses yeux. La tribu au grand complet s'est rassemblée en son honneur. Pour venir la chercher, après deux ans d'exil chez les Blancs. 
C'est parce que la jeune fille est investie de l'esprit des loups que les Cheyennes l'ont envoyée apprendre la langue de leurs ennemis et se familiariser avec leurs coutumes barbares. En dépit de son jeune âge, Louve Bienfaisante est une sage. Les connaissances qu'elle a acquises permettront de faire respecter les traités. Mais pour l'instant, ses yeux cherchent Patte d'Ours parmi les guerriers. Il est là, encore plus beau que dans son souvenir. En songeant qu'elle va devenir sa femme, elle sent une étrange vibration parcourir son corps...

Mon avis :

Il y a des romances qui traversent le temps et qui vous transportent toujours, même après plusieurs relectures. Rosanne Bittner a écrit Le chant de la louve en 1982, et sa première publication en France date de 1998, date à laquelle j'ai découvert cette petite perle totalement à part dans la collection Aventures et Passions.

Sa réédition, plutôt bienvenue, permet à la nouvelle génération de lectrices de rencontrer Louve Bienfaisante et Patte d'Ours, deux héros que nous allons suivre pendant trente ans. Trente années de bonheur, de malheur, sur fond de conquête de l'Ouest et de cette terrible guerre entre les indiens et les hommes blancs. Ne vous attendez pas à la mièvrerie classique des romances westerns, le temps ici n'est pas à la douceur. Le récit est violent, sans concession jusqu'au dénouement, bercé par l'amour inconditionnel de ces deux êtres prédestinés l'un à l'autre. C'est beau, poignant, désespéré et l'histoire vous hante longtemps après lecture.

Les romances indiennes bien documentées sont trop rares pour être ignorées, aussi, si vous êtes curieux de la culture Cheyenne et si vous ne vous contentez pas de légèreté, cette très grande romance est faite pour vous. 
 

mercredi 29 octobre 2014

Come on Bitches, let's cook... Chili !!



Lafayette est de retour pour vous donner sa recette du chili version Bontemps !!

J'avoue qu'après avoir essayé plusieurs recettes, celle-ci est certainement celle que je préfère et mes ulcères gastriques peuvent t'en parler, elle déchire (c'était la blaguounette du jour).

A la base, je me suis inspirée de la recette du Chili d'hiver proposé par Mary Helen Klein dans le recueil Mariage Mortel de Charlaine Harris, une nouvelle qui se situe dans l'univers de La communauté du sud. J'y ai juste rajouté quelques ingrédients, après avoir testé la recette à maintes reprises. C'est parti !

Pour 6 à 8 personnes voici les ingrédients :

- 500 gr de boeuf haché
- 2 oignons de taille moyenne (facultatif, sincèrement...)
- 1 boîte de tomates pelées ou concassées (une grosse hein !)
- 1 petite boîte de concentré de tomate
- 1 cube de bouillon de boeuf
- un poivron vert et un poivron rouge coupés en petits morceaux (forcément me diras-tu, mais je préfère préciser)
- 2 gousses d'ail hachées ou écrasées
- 2 bonnes cuillères à café d'origan
- du cumin en poudre, en fonction des goûts de chacun, mais soyons logique, il en faut au moins 3 ou 4 bonnes cuillères à café hein ! (moi j'en mets plus)
- du carvi (ou cumin des près) 2 cuillères à café
- 1 feuille de laurier
- 2 boîtes d'haricots rouges
- 1 cuillère à café de gingembre
- 1 demi cuillère de piment rouge écrasé ou, ce que je fais personnellement, du tabasco, plus facile à doser pour le goût (et perso, je suis une fan hardcore du tabasco)


Mettre le boeuf et les oignons à revenir dans une coquelle, laisser dorer, ajouter l'ensemble des ingrédients au fur et à mesure (dans l'ordre que tu veux, sérieux, si tu mets les haricots en dernier ou en premier, tu ne vas pas déclencher l'apocalypse, je te conseille tout de même de mettre les épices en dernier). Bien mélanger et laisser mijoter pendant 1h30 au minimum. Tu peux couvrir d'eau aussi, pour faire du jus, à ta convenance !

Et voilà, c'est fait, tu as un super chili que tu peux servir avec du riz blanc en plus, c'est fameux !

Là, c'est mon mien !

Allez, mets ton tablier poupée, balance du son (un bon vieux rock des années 70 pour moi) et prends-toi pour la reine du Bayou, tu m'en diras des nouvelles...


mardi 28 octobre 2014

Insolente créature

Les exilés d'Austin
Tome 1 : Insolente créature

de Jennifer Ashley

Éditions J'ai Lu
Collection CREPUSCULE

Sortie le 16 octobre 2013


Présentation de l'éditeur :

Créatures redoutées, les Garous inspirent peur et méfiance aux êtres humains. Excepté Kim Fraser. Choquée par les accusations portées contre Brian Smith dans une affaire de meurtre, Kim décide de faire justice elle-même en prouvant l'innocence du jeune Garou. Pour l'aider dans son enquête, elle fait appel aux services du séduisant et dangereux Liam Morrissey.





Mon avis :

Jennifer Ashley est principalement connue en France pour sa fabuleuse série de romance historique Les Mackenzie, aussi, l'annonce de la publication de sa saga de romance paranormale ne pouvait que nous réjouir.
Ce premier tome, en demi-teinte, pose les jalons d'un nouvel univers intéressant même si déjà vu : celui des garous. Leurs particularités ne diffèrent que peu de ce que nous avons déjà pu lire, mais les protagonistes sont tellement bien introduits que cette impression s'estompe au fil des pages. D'ailleurs, c'est une des forces de cet auteur, ses personnages sont toujours passionnants.
Là où le bas blesse, c'est le style parfois maladroit du récit et les brusques changements de comportements de l'héroïne qui peuvent souvent agacer. De plus, tous les schémas classiques (et donc redondants) de la romance paranormale sont utilisés; pour le coup, le tout manque d'originalité, parfois même de cohérence.
Cependant, l'intrigue est bien menée et les héros attachants ce qui nous pousse indéniablement à lire la suite. Ce premier tome n'est pas totalement satisfaisant, mais il remplit tout de même bien son rôle d'introduction.

lundi 27 octobre 2014

Les Jamais-contents




Bonjour lecteur,

Cela fait très longtemps que je ne t'ai pas fait part de mon humeur, il est temps d'y remédier. Aujourd'hui, je voudrais te parler d'un groupe de personnes qui sévit très régulièrement sur les réseaux sociaux, mais aussi in real life, autour de nous... le fameux groupe des « Jamais-contents ». Comme tu peux t'en douter, les Jamais-contents, ne sont jamais contents. De rien. A jamais. 


 Je ne te parle pas de ceux, dont je fais partie, qui s'expriment parfois sur leur déception au sujet d'une série ou d'un livre, mais qui, par ailleurs, n'hésitent pas à partager leur joie sur ce qu'ils ont beaucoup aimé. Non, je te parle de ceux qui ne sont JAMAIS contents. 

Je sais que tu vois parfaitement de qui je parle. Personnellement, je les rencontre souvent sur les sites et pages Facebook dédiés aux comics, au cinéma, aux séries télé, bref, partout où il peuvent dire qu'ils ne sont jamais contents. 

Voici un petit florilège d'exemples que j'ai pu rencontrer ici et là... bon, il y a peut-être quelques extrapolations de ma part, histoire d'agrémenter mon billet, mais je ne suis jamais loin de la vérité.

Les Jamais-contents n'aiment pas les adaptations de comics au cinéma. Ils n'aiment surtout pas le nouvel Avengers, dont nous avons pu voir la superbe bande-annonce il y a quelques jours. Parce que « Captain America ne porte pas encore son casque, ça va être une bouse comme les autres, car le Captain NE PORTE PAS SON CASQUE, PUTAIN », mais aussi parce que le look de la Sorcière Rouge ne correspond pas aux attentes des Jamais-contents « Quelle déception, quand je l'ai vue attifée comme ça, avec sa robe, son blouson, j'avais envie de lui demander combien elle prend. » (voui, parce que les Jamais-contents sont en plus très cons).


(C'est vrai que le string est plus pratique pour aller au combat...)


(Joss, tu déconnes, quelle vulgarité...)


Les Jamais-contents n'aiment pas non plus la série Gotham, pour des raisons qui, parfois, me laissent sans voix : « sérieux, ce fan service débile où l'on voit les méchants de Gotham petits, sans déconner... » (Voui, le Jamais-content n'est pas fan, c'est un expert, c'est pas pareil.) « Je trouve que ça fait trop Gotham-central... c'est très décevant » (voui, parce que Gotham-central parle de... Gotham tu vois ? Et qu'une série sur Gotham, qui parle donc de Gotham, ça ne plaît pas aux Jamais-contents), « C'est plein de clichés qu'on retrouve dans les polars, tous ces gens qui magouillent... » (voui, mais enfin, c'est Gotham, tu vois ? La ville du crime par excellence, Gotham, mec ? Sinon, pourquoi Bruce serait devenu Batman si les Télétubies étaient au pouvoir ?).



Les Jamais-contents repèrent immédiatement les copycat et les éléments (dont tout le monde se fout) qui font tâches dans un plan ou dans une histoire (enfin, d'après eux) comme « Le village, c'est de la bouse comme film, en plus Shyamalan, il a copié le Projet Blair Witch, dans le plan-séquence de la 45e minute, tu sais, dans la forêt, on retrouve la même brindille que dans le Projet Blair Witch... LA MEME BRINDILLE, PUTAIN ! »



Les Jamais-contents ne sont pas contents quand on parle d'éléments hyper importants de la pop culture dont ils sont, indéniablement, les gardiens « Pfff, quel cliché tu fais, tu portes un tee-shirt Wonder Woman alors que tu n'as jamais lu le numéro 72 de la série delta paru à 20 exemplaires en 1945, tu fais pitié » (Je le répète, le Jamais-content est un expert, il a tout lu, tout écouté, tout entendu, tout vu, il se demande même pourquoi il est encore sur Terre parmi les simples humains.)



Les Jamais-contents s'insurgent également contre ceux qui spoilent des choses connues depuis des décennies « Mais... quoi ? Luke Skywalker est le fils de Dark Vador ? DARK VADOR, PUTAIN ! Je te vire de ma liste d'amis » (si tu veux te joindre à moi pour lui envoyer plein de messages au sujet des évènements importants de la saison 5 de Game of Thrones, tu es le bienvenu).



Mais tu sais quoi lecteur ? Je suis certaine, au fond de mon cœur, que les Jamais-contents peuvent être contents parfois et qu'ils partagent aussi des photos de chats sur Facebook, qu'il y a des choses qu'ils aiment vraiment au fond (tout au fond) et qu'il peut y avoir du rose dans leurs yeux. 



Et même si j'ai souvent envie de leur dire le fond de ma pensée... (vraiment tout au fond)

J'ai envie de leur tendre la main, les bras même, parce que peut-être qu'un jour, une nuit ou à une minute précise de leur existence, ils ont vécu un truc traumatisant. 


En bref, les Jamais-contents, ils sont jamais contents...

dimanche 26 octobre 2014

Une semaine dans la vie de Stephen King

Une semaine dans la vie de Stephen King
d'Alexandra Varrin

Éditions : Léo Scheer
Sortie le : 3 septembre 2014



Présentation de l'éditeur :

«Il entre sans se presser, désinvolte. Un sourire au coin des lèvres, grand, un peu voûté, la démarche hésitante. Sous les flashes qui crépitent, malgré l'interdiction, ses yeux pétillent. Mi-gêné, mi-amusé, l'air de rien, il sort de sa coquille, prend quelques secondes pour observer la foule, curieux, vulnérable, perplexe. Le temps de traverser l'estrade, il endosse une nouvelle carapace, drapé dans le statut qui a réuni ici près de trois cents journalistes venus des quatre coins de la planète : celui de l'écrivain le plus célèbre au monde.»

Du 12 au 16 novembre 2013, Stephen King a passé une semaine à Paris pour promouvoir son nouveau livre, Docteur Sleep. L'occasion pour des milliers de lecteurs de rencontrer leur auteur fétiche, et pour Alexandra Varrin de transformer cet événement exceptionnel en véritable quête identitaire et introspective.
Au cours des cinq rendez-vous qui jalonnent cette semaine, elle se replonge dans l’œuvre monumentale de son idole, et poursuit, tout en interrogeant notre rapport à la fiction, son propre autoportrait.


Mon avis :

Il peut paraître étrange, au premier abord, d'écrire un livre sur la visite française d'un écrivain très connu. Cela l'est moins quand on sait que l'écrivain en question est Stephen King. L'acte en lui-même devient une évidence quand on fait partie de cette grande famille de lecteurs qui ont grandit avec le romancier.

Alexandra Varrin a décidé de nous parler d'elle. Avec humour et délicatesse, elle nous livre des moments de sa vie. Sous le regard amusant de la femme qu'elle est devenue, elle raconte la petite fille qu'elle était et l'importance de Stephen King dans sa vie.
En commentant des passages des romans qui l'ont accompagnée, l'auteur se livre mais partage également ses émotions sur cette fameuse semaine de novembre 2013 où elle a enfin pu le voir en vrai, lui, celui qui l'a sauvée et qui l'a élevée. Et loin d'être anecdotique, chaque moment est plein d'émotion.

L'ensemble nous offre un récit autobiographique très touchant et qui fait bien souvent écho à nos propres sentiments. On sourit à l'évocation de ses palpitations cardiaques à la vue de celui qui a eu une si grande importance dans sa vie et l'on se surprend à ressortir nos vieux exemplaires des romans du King en ayant l'impression d'être enfin compris.

dimanche 12 octobre 2014

Elementary



On ne compte plus les différentes adaptations de Sherlock Holmes tant le personnage est devenu une icône extrêmement populaire, autant d'un point de vue littéraire que cinématographique. Le petit écran a également fait la part belle au détective et disons-le tout net, nous avons tous l'impression qu'il nous appartient un peu.
Si la créature de Sir Conan Doyle a eu de multiples visages, certains nous ont plus marqués que d'autres et les faveurs du public se tournent naturellement vers Benedict Cumberbatch qui campe un Sherlock hallucinant dans l'adaptation anglaise de Steven Moffat. Pourtant, s'il y a une autre adaptation télévisée qui mérite également notre attention à l'heure actuelle, c'est bien Elementary, qui est loin d'être le mouton noir annoncé et attendu par les fans et les critiques.


 Certes, la série est très différente de sa consœur britannique, mais loin d'être une critique, cela est à mes yeux un atout majeur : pourquoi refaire la même chose sur un autre continent ? Et c'est là justement la force de cette adaptation, Elementary s'affranchit des conventions et des adaptations antérieures pour nous offrir un show novateur, intelligent et très addictif, autant pour sa qualité scénaristique pour que pour son interprétation, car avouons-le, Jonny Lee Miller est plus vrai que nature en Sherlock et Lucy Liu est excellente en Watson, qui, même s'il a changé de sexe, est presque plus proche de l'œuvre originale que son contemporain anglais (sens du détail très accru, remarques assassines, humour très décalé...).


 Alors oui, le terrain de jeu de notre détective, toujours très british je vous rassure, est à présent new-yorkais, mais il n'a pas changé sa personnalité. Il est toujours aussi sarcastique, pédant, brillant, mais aussi très drôle et très touchant dans sa manière de gérer ses différentes addictions, que ce soit celle liée à l'héroïne ou aux affaires criminelles.


 Le reste du casting est tout aussi excellent, que ce soit Aidan Quinn en Capitaine Gregson, ou l'incroyable Rhys Ifans en Mycroft Holmes, tous participent pleinement au plaisir que j'ai à suivre cette série.


 Cela dit, les allusions à l'œuvre d'origine sont tout de même nombreuses, au-delà de la personnalité de nos deux protagonistes, le générique en lui-même est déjà une apologie à part entière. 


Et puis il y a les divers clins d'œil, comme la passion de Holmes pour les abeilles qu'il élève sur le toit de son immeuble ou ses entraînements quotidiens avec sa canne. En bref, je ne peux que vous conseiller de regarder cette série qui a su dépasser mes attentes à plus d'un titre ; je suis presque à la fin de la saison 2 et je n'ai jamais été déçue. Tâchez de lui donner une chance, en évitant la comparaison avec sa consœur britannique, car aucune comparaison ne peut-être faite, tant sa liberté de ton et son audace en font une œuvre à part entière.

lundi 18 août 2014

La curiosité est un vilain défaut

Le Cercle des Canailles
Tome 2 : La curiosité est un vilain défaut
de Sarah MacLean

Éditions J'ai Lu
Collection Aventures et Passions
Sortie le 16 avril 2014


Présentation de l'éditeur :

Lady Philippa Needham est fiancée à lord Castleton mais elle veut découvrir les lieux scandaleux de Londres ainsi que les mystères de l'amour avant son mariage. Elle va demander de l'aide à Cross, l'associé de son beau-frère et débauché notoire.

Mon avis :

Un second tome absolument passionnant, bien meilleur que le premier (qui était déjà très bon) que l'on peine à lâcher en cours de lecture tant on s'accroche à chaque chapitre. 
Cette fois, c'est Philippa Marbury et Mr Cross qui sont à l'honneur, et autant vous dire que leur relation sera particulièrement sulfureuse. Ne vous attendez pas pour autant à des scènes de sexe à toutes les pages, c'est ce qui fait le charme de cet opus, ils prennent leur temps, s'apprivoisent et chaque moment est un pur bonheur. Par contre, quand ils vont céder, l'auteur va nous offrir une des plus belles scènes sensuelles que j'ai lue depuis longtemps, palpitante, magnifiquement écrite et même émouvante.
Au-delà des rares scènes d'intimité, nos protagonistes nous offriront des moments assez cocasses. En effet, la scientifique et très pragmatique Philippa souhaite s'initier aux mystères de la procréation auprès de la seconde Canaille de l'Ange Déchu, Mr. Cross, qui bénéficie d'une réputation de tombeur auprès de ces dames. Pour le coup, leurs échanges seront savoureux, teintés d'humour et assez pittoresques. Tout le long du récit, ils vont se tourner autour, avancer d'un pas, puis reculer de deux, mais ce ne sera jamais ennuyeux. Nous en apprenons plus sur la vie de Cross qui est loin d'être celui que l'on imagine ; sans oublier les personnages secondaires, notamment Lord Castleton (le fiancé de Philippa), qui seront surprenants à plus d'un titre.

Un opus particulièrement réussi, captivant de bout en bout et nous avons vraiment hâte de lire la suite consacrée à Temple, à paraître le 27 août prochain.

lundi 11 août 2014

Les noces d'Elliot McBride

Les MacKenzie
Tome 5 : Les noces d'Elliot McBride 
de Jennifer Ashley

Éditions J'ai lu 
Collection Aventures et Passions
Sortie le 5 juin 2013


Présentation de l'éditeur :

Elliot McBride, un homme brisé par de nombreuses années de prison, assiste au mariage de son amie d'enfance Julian St.John. Celle-ci est abandonnée par son futur époux au pied de l'autel. Pour sauver son honneur, Elliot se propose de l'épouser.

Mon avis :

Voici le cinquième tome de la série des Mackenzie de Jennifer Ashley, même si celui-ci ne parle absolument pas d'un Mackenzie. En effet, le quatrième opus ayant marié notre cher et ténébreux duc, dernier membre à trouver femme parmi la fratrie, l'auteur a décidé de s'intéresser de près aux personnages secondaires. Ici, c'est le frère d'Ainsley Mackenzie, la femme de Cameron, qui est à l’honneur. 
Elliot est également un Écossais pure souche, le bon vrai Highlander baraqué et qui porte le kilt, mais voilà, même si son histoire est émouvante, elle ne convainc pas totalement le lecteur.

Pourtant, il y avait tout pour plaire : les Highlands, un mariage sur le vif entre deux amis d'enfance, un héros particulièrement torturé, des personnages secondaires hauts en couleur et une intrigue intéressante, mais l'auteur nous avait habitués à beaucoup mieux. C'est long, redondant dans les scènes sensuelles et les méandres psychologiques d'Elliot finissent par lasser. Dommage, car jusqu'à présent, Jennifer Ashley avait fait un sans faute et sa saga fait vraiment partie des grandes surprises de ces dernières années.

Un tome donc bien en dessous de ce qu'on pouvait attendre, même si l'histoire n'est pas dénuée d'intérêt.