En fumant ma cigarette tout à l'heure,
tranquillement, alors que Loki, mon chat, houspillait contre ces êtres
étranges et envahissant le ciel que l'on appelle communément des
oiseaux, m'est revenu à l'esprit une critique lue sur la page FB d'un
magasine de ciné concernant le film Avengers.
Chacun ici sait que j'ai une passion pour l'univers des comics en général, et pour leurs adaptations ciné en particulier. Tout le monde sait aussi que je suis une fan incontestée d'Avengers. Cette
critique, ou ce poste plutôt, relayait divers points de contradictions
concernant le film, notamment le fait que Loki avait survécu, on ne sait
comment, après le film Thor. Que par définition, il n'aurait pas du
être le méchant de l'histoire. Erreur de scénario pour les uns,
amateurisme pour les autres. Et là je me dis, non mais attends, savent-ils vraiment de quoi ils parlent ?
Déjà, s'ils avaient pris la peine de
regarder la scène post-générique du film Thor, ces personnes plus
intelligentes que les autres auraient compris que Loki était vivant, bien avant qu'il débarque à nouveau dans Avengers. Ensuite, ces mêmes personnes connaissent-elles vraiment l'univers Marvel ?
Tout lecteur de comic books sait qu'en 60 ans de publication, beaucoup de scénarios
entrent en contradictions, mais que ça fait partie du jeu. Que les héros
de la série Thor sont, pour la plupart des dieux et sont donc, par
définition, un peu difficiles à tuer. Que
Loki est un dieu mais également un maître de la magie et qu'il n'avait
pas besoin du Bifrost pour se déplacer dans les 9 mondes. Loki a
souvent été banni d'Asgard, mais est toujours revenu, car un Thor, sans
Loki, ça n'a plus de sens. Que la vie des dieux asgardiens est régie
par un cycle, dont le Ragnarok est le point culminant, et qu'une fois
tombés en héros, ces même dieux peuvent se réincarner grâce aux pouvoirs
de Thor. Et que Thor et les Avengers, en vrai, ils n'existent pas. Eh oui, grande découverte, ce sont des super-héros d'un univers multiple, qui n'existent que sur le papier, dans notre tête et dans notre cœur, alors que vient foutre la logique et le réalisme là dedans bordel ?
Je ne dis pas que le film est parfait, il ne l'est pas, et l'enthousiasme qu'il a suscité a pu
nous faire oublier ses maladresses. Et alors ? Et si, pour une fois,
nous prenions ces films jugés pour grands enfants pour ce qu'ils sont ?
Un grand film de divertissement, avec des super-héros, de l'action et un
gros méchant ?
Je ne trouve pas les mots pour vous
expliquer l'excitation que je ressens à l'idée de voir, dans quelques
mois, le nouveau Iron Man. Que le prochain Thor, dont certaines scènes
viennent d'être tournées en Islande (plutôt pas mal comme décors pour
des dieux asgardiens non ? ) va sûrement être une tuerie, que je compte les semaines qui me séparent de Man of Steel. Et que je me fous royalement de savoir si oui ou
non, le film sera « réaliste ». Peut-être serais-je déçue au final,
mais il est évident que je vais aller le voir en connaissance de cause,
venant chercher du grand spectacle, du plaisir, de l'émotion, et une
furieuse envie, pendant deux heures, d'être en dehors de ma réalité.
Ce billet ressemble un peu à un caprice,
certes, mais défendre son point de vue en est un à l’heure actuelle.
J'ai lu ici ou là, des avis très acerbes sur les films de ce genre et
sur les personnes qui les regardent et les apprécient. Ça ne me touche
pas particulièrement, mais aujourd'hui, j'ai envie de dire que la
richesse se fait dans la diversité. Je peux lire du comics et de la
poésie. Je peux passer, sans souci, de
Patricia Briggs à Lisa Kleypas et revenir vers Hemingway. Je peux kiffer
du Saubesty et pleurer sur du Baudelaire. Depuis quand la passion doit
être raisonnée ?
De Rouille et d'os m'a bouleversée et je me
suis marrée comme une baleine devant Kick Ass. J'ai adoré Avengers, The
Dark Knight et je me suis effondrée devant The Deep Blue Sea.
Il n'y a pas de règles, ni de conduite à tenir, quand l'amour du cinéma
et de la littérature est en jeu, que l'on aime ou pas ce que nous
lisons ou regardons. Seuls l'émotion,
l'excitation, le plaisir ou à l'inverse les sentiments négatifs que ces
diverses œuvres nous offrent comptent. On peut être en désaccord, être
déçue et le défendre, mais de là à dire que l'autre est un abruti parce
qu'il n'est pas en phase avec notre jugement bon ou mauvais, c'est
renier ce qui fait de nous des êtres singuliers et ce que nous sommes
capables d'apporter en ce monde. La diversité d'opinion nourrit, la
connerie tue, qu'on se le dise.
Amen ! Purée je suis totalement d'accord ;) Ca fait du bien ce genre d'article, merci <3
RépondreSupprimerhéhéhé de rien ;p
SupprimerAVENGERS POWAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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