Un second tome moins original que le premier, mais qui reste tout de même de très bonne facture. Un vrai plaisir de lecture !
Les jeunes filles en fleurs, tome 2 : L'héritière
de Laura Lee Guhrke
Éditions : J'ai Lu
Collections : Aventures et Passions
Sortie le 16 mars 2011
de Laura Lee Guhrke
Éditions : J'ai Lu
Collections : Aventures et Passions
Sortie le 16 mars 2011
Présentation de l'éditeur :
Une romance fine et subtile, où les contes de fées se réalisent…
Dans l’Angleterre victorienne, Prudence Bosworth, jeune couturière rêveuse, hérite de la fortune de son père caché. Une seule condition pour jouir de son lègue : se marier dans l’année. Bien déterminée à épouser un homme qu’elle aime, la jeune femme jette son dévolu sur le cynique duc de St. Cyres. Ce qui est loin de déplaire à ce dernier : il doit absolument épouser une riche héritière…
Dans l’Angleterre victorienne, Prudence Bosworth, jeune couturière rêveuse, hérite de la fortune de son père caché. Une seule condition pour jouir de son lègue : se marier dans l’année. Bien déterminée à épouser un homme qu’elle aime, la jeune femme jette son dévolu sur le cynique duc de St. Cyres. Ce qui est loin de déplaire à ce dernier : il doit absolument épouser une riche héritière…
Mon avis :
Second opus de la série Jeunes filles en fleurs, cette fois c'est l'histoire de Prudence Bosworth que nous raconte Laura Lee Guhrke, toujours de cette plume élégante et légère qui fait de ses romans de véritables petits moments de bonheur.
Même si ici, le récit est bien plus classique que dans le premier tome, il n'en reste pas moins chargé de bon sens et d'émotion, et l'analyse fine du déclin de l'aristocratie anglaise de cette fin de XIXème siècle donne une note plus critique au roman.
Prudence est une couturière qui devient une riche héritière à la mort de son père. Un père qu'elle n'a jamais connu puisque celui-ci a pris la fuite face aux responsabilités qu'impliquait une grossesse.
Obligée de trouver un époux pour jouir de la totalité de sa fortune, Prudence fait son entrée dans le grand monde et côtoie ceux pour qui elle travaillait peu de temps auparavant.
Elle revoit également le duc de St. Cyres qu'elle avait rencontré alors qu'elle s'exerçait à ses travaux de couture lors d'un bal. Celui qu'elle prend pour un preux chevalier va devenir un prédateur prêt à tout pour obtenir un consentement de mariage car St. Cyres est un dandy acculé par les dettes et totalement ruiné.
De mensonges en manipulations, le duc va se prendre à son propre jeu, et la gentille et douce héritière va apprendre à ses dépends que la fortune peut devenir une lourde charge à porter.
Qu'il est bon de se plonger dans un roman où la simplicité apparente du propos nous cache bien des choses et où les personnages évoluent de manière subtile. Prudence, derrière ce masque de naïveté, est pourtant une femme résolument moderne qui a travaillé toute sa vie pour subvenir à ses besoins. L'arrivée de cette fortune va considérablement changer sa vie et sa vision de celle-ci, pourtant rien n’entachera sa confiance absolue en ses convictions profondes à savoir que le mariage est une affaire de cœur et non de gros sous. Elle assume son romantisme jusqu'au bout quitte à renoncer à ce cadeau venu du ciel et à travailler durement.
St. Cyres, quant à lui, est l’archétype même du débauché pourtant, il est loin de se satisfaire de cet état de fait. Tout au long du récit, il va prendre conscience que porter un titre engendre de grandes responsabilités et que de nombreuses personnes dépendent de lui.
L'évolution de l'industrialisation rend l'aristocratie obsolète et les puissants du royaume ne sont plus des lords mais des roturiers qui travaillent et se lèvent tôt chaque matin.
Une lecture fort agréable pour un roman réussi, loin d'être aussi léger qu'il n'y paraît et c'est avec beaucoup de plaisir que nous lirons la suite de ces Jeunes Filles en Fleurs à paraître en mai.
Même si ici, le récit est bien plus classique que dans le premier tome, il n'en reste pas moins chargé de bon sens et d'émotion, et l'analyse fine du déclin de l'aristocratie anglaise de cette fin de XIXème siècle donne une note plus critique au roman.
Prudence est une couturière qui devient une riche héritière à la mort de son père. Un père qu'elle n'a jamais connu puisque celui-ci a pris la fuite face aux responsabilités qu'impliquait une grossesse.
Obligée de trouver un époux pour jouir de la totalité de sa fortune, Prudence fait son entrée dans le grand monde et côtoie ceux pour qui elle travaillait peu de temps auparavant.
Elle revoit également le duc de St. Cyres qu'elle avait rencontré alors qu'elle s'exerçait à ses travaux de couture lors d'un bal. Celui qu'elle prend pour un preux chevalier va devenir un prédateur prêt à tout pour obtenir un consentement de mariage car St. Cyres est un dandy acculé par les dettes et totalement ruiné.
De mensonges en manipulations, le duc va se prendre à son propre jeu, et la gentille et douce héritière va apprendre à ses dépends que la fortune peut devenir une lourde charge à porter.
Qu'il est bon de se plonger dans un roman où la simplicité apparente du propos nous cache bien des choses et où les personnages évoluent de manière subtile. Prudence, derrière ce masque de naïveté, est pourtant une femme résolument moderne qui a travaillé toute sa vie pour subvenir à ses besoins. L'arrivée de cette fortune va considérablement changer sa vie et sa vision de celle-ci, pourtant rien n’entachera sa confiance absolue en ses convictions profondes à savoir que le mariage est une affaire de cœur et non de gros sous. Elle assume son romantisme jusqu'au bout quitte à renoncer à ce cadeau venu du ciel et à travailler durement.
St. Cyres, quant à lui, est l’archétype même du débauché pourtant, il est loin de se satisfaire de cet état de fait. Tout au long du récit, il va prendre conscience que porter un titre engendre de grandes responsabilités et que de nombreuses personnes dépendent de lui.
L'évolution de l'industrialisation rend l'aristocratie obsolète et les puissants du royaume ne sont plus des lords mais des roturiers qui travaillent et se lèvent tôt chaque matin.
Une lecture fort agréable pour un roman réussi, loin d'être aussi léger qu'il n'y paraît et c'est avec beaucoup de plaisir que nous lirons la suite de ces Jeunes Filles en Fleurs à paraître en mai.
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