Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






vendredi 8 avril 2011

Coco givrée

Un polar totalement barré et une belle rencontre avec un auteur que je ne connaissais pas ^^

Coco givrée
de Nadine Monfils


Éditions : Belfond

Sortie le 4 mars 2010



Présentation de l'éditeur :

C’est la fête des bonshommes de neige à Pandore. Doug décide d’y conduire Laurie, sa belle-fille, mais sa voiture tombe en panne en pleine nuit au « carrefour de la mort », là où, raconte-t-on, des fantômes d’accidentés font du stop. Il part chercher du secours, laissant la gamine seule. Quand soudain, une silhouette s’approche du véhicule une hache à la main. Pour Laurie, la fête est finie...

Quelques années plus tard, d’étranges disparitions surviennent à ce même carrefour. Les choses se corsent lorsque des cadavres de fillettes sans yeux sont retrouvés à Pandore, dans des mises en scène macabres inspirées de certaines toiles de Magritte. L’enquête est confiée aux inspecteurs Lynch et Barn ? déjà à l’oeuvre dans Babylone Dream et Tequila frappée ?, flanqués de Nicki la profileuse. Tout irait pour le mieux si Coco, leur pute préférée, n’avait pas débarqué chez Barn avec armes et bagages, accompagnée de sa mémé, fan survoltée de Johnny Cadillac, le sosie belge de Johnny Hallyday. Lynch, lui, continue à vivre peinard avec sa chienne Tequila, qui, non contente de sourire quand elle picole, se met à pisser des hiéroglyphes...

Une enquête pétillante au pays des petites horreurs, dans un monde hanté par Magritte, à la lisière du surnaturel.


Mon avis :

Après Le Bar de Kaskouille et Tequila frappée, Nadine Monfils revient avec un policier tout aussi déjanté que les précédents où nous retrouvons les inspecteurs Lynch et Barn ainsi que la profileuse Nicki sur une affaire des plus étranges.

De disparitions d’enfants en découvertes macabres, nos inspecteurs seront sans cesse bousculés car dans cette histoire le surnaturel flirt avec la réalité… et l’histoire de l’art. Quand un tueur en série se prend pour un grand peintre, des gens meurent, des policiers hébergent des prostituées flanquées de leurs mémés tapageuses et des chiens boivent de la tequila !

Des dialogues dignes d’un grand film d’Audiard, une galerie de personnages tout aussi pittoresques, une intrigue bien menée un brin inquiétante, un style brut de décoffrage sont les ingrédients d’un bon polar à la « Monfils » dont nous sommes définitivement fans. Sans oublier les chiens qui pissent des hiéroglyphes après trois verres de tequila… du grand art !

A consommer sans modération !

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