Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






jeudi 30 décembre 2010

Remember Me


Oui, bon, je sais que ma chronique date un peu, vu qu'elle a été écrite à la sortie du film en salle, mais c'est qu'il faut bien le remplir ce petit blog ^^
De plus, j'avoue que ça a été un vrai coup de cœur ... ma chronique parle d'elle même ^^


Remember Me


Film américain


Sortie le 7 avril 2010

Avec : Robert Pattinson, Emilie de Ravin, Chris Cooper

Genre : Drame, romance
Durée : 01h53 min



Synopsis :


Tyler est un jeune New-yorkais de 22 ans en rébellion contre sa famille et la société suite à un drame familial. Après une altercation avec un policier, il décide de se venger en séduisant la fille de celui-ci. Mais Ally se révèle être une jeune fille fragile et imprévisible dont il va tomber fou amoureux. Ce qui ne devait être qu'une plaisanterie cruelle se transforme vite en une histoire qui les marquera à jamais...




Mon avis :


Il y a des films qui attirent un certain public et qu’on va voir par curiosité, parce qu’on aime bien l’acteur principal ou parce qu’on a lu deux ou trois bons retours à son sujet. C’est un peu pour toutes ces raisons que je me suis décidée à aller voir Remember Me, toute seule. Dans mon petit cinéma de quartier, les grandes salles sont réservées aux grosses productions. Place à Alice aux pays des merveilles ou Adel Blanc-sec, les autres se retrouvent relégués dans de toutes petites salles avec de tout petits écrans. Pas grave, j’ai peur de rien.

Quand je suis rentrée dans ma toute petite salle donc, j’ai été submergée par un brouhaha incessant de discussions à toutes les sauces, et oui, celle-ci était remplie de femelles de 14 à 20 ans, portables à la main et bonbons Haribo dans la bouche. J’ai tout d’un coup réalisé que je me sentais bien seule … et bien vieille. Je suis allée m’installer, le plus silencieusement possible parce qu’à peine 2 minutes de présence en ce lieu aurait pu flanquer une migraine atroce aux plus grandes gueules de la planète … et oui, les filles ça piaille beaucoup trop.

Arrivée prés d’une demi-heure à l’avance, je me suis remerciée intérieurement d’avoir pris un livre. Sauf que les mouettes m’ont quelque peu empêché de me concentrer sur ma lecture, et j’ai eu toutes les difficultés du monde à rester dans la salle, commençant sérieusement à douter de mon choix ciné du jour.

Dieu merci, quand le générique de début est enfin arrivé, les mouettes ont commencé à se taire les unes après les autres, et j’ai pu enfin goûter au silence si agréable des salles obscures … enfin presque : les bonbons Haribo étant toujours présents.

Prés de 2 heures plus tard, je suis submergée par un tourbillon d’émotions. Le plaisir déjà, de retrouver une distribution brillante. Rob Pattinson bien sûr qui nous prouve encore une fois, qu’en plus d’être un beau gosse, c’est un formidable acteur. Il nous campe un Tyler douloureusement tourmenté avec finesse, sans surenchère qui aurait pu stéréotyper le personnage. Sa compagne Emilie de Ravin joue une Ally touchante et pétillante avec un soupçon de fragilité qui lui confère tout son charme.

Mais mon plus grand coup de cœur vient des parents : Pierce Brosnan en père détaché, Chris Cooper en veuf tourmenté, Lena Olin en mère aimante … malgré leur peu de présence à l’écran, ils nous troublent par leur formidable jeu d’acteur, parce que ce film ne parle pas uniquement du mal être de deux jeunes adultes. Il parle aussi de la douleur d’être parent. De cette difficulté que nous avons à voir grandir nos enfants, à les voir souffrir, à les laisser partir. Cet amour qui nous lie aussi incompréhensible soit il est la source de tout. Aimer à en avoir mal, c’est ça être parent. Chacuns, à leurs manières, ont su exprimer toutes les facettes de se rôle souvent empli de joie, parfois ingrat, affligeant inévitablement. Parce qu’il est difficile de faire le deuil de l’enfant parfait, celui qu’on avait imaginé. Parce que sentir basculer dans le néant la chair de sa chair, sans pouvoir intervenir, est un supplice. Parce que survivre à leur disparition est un enfer.

Voilà, ce qu’en 1h53 minutes cette petite production, sans prétention, m’a fait comprendre. Chacun ira de son interprétation, celle-ci est la mienne. Et je ne regrette vraiment pas d’avoir réussi à braver la tempête de mouettes aux bonbons Haribo, parce que ce film est un pur moment d’émotion comme je n’en ai pas vu depuis longtemps.

4 commentaires:

  1. C'est précisément à cause des mouettes que je préfère les films en DVD !

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  2. A toi aussi ? nous sommes deux donc ^^

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  3. Très bonne critique ^^ Niveau mouettes, Remember me c'était rien à côté de Titanic (même si à l'époque j'avais à peu près l'âge des mouettes !)

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  4. Merci ^^ et en effet, niveau mouettes Titanic c'était le pompom ... les 12 fois où je suis allée le voir ... (bah quoi ? ^^)

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