De fièvre et de sang
de Sire Cédric
Éditions : Le pré au clercs
de Sire Cédric
Éditions : Le pré au clercs
Présentation de l'éditeur :
Entre cauchemar et réalité, la course folle de deux traqueurs de démons...
Une jeune fille se réveille entièrement nue et entravée sur un matelas couvert de sang. Elle sait qu'elle va mourir, toute tentative de fuite semble inutile. La douleur n'est rien en comparaison de la peur panique qui s'est emparée d'elle...
Le commandant Vauvert mène l'enquête en compagnie d'une profileuse albinos, Eva Svärta. Personnage excentrique et hors-norme, Eva a un véritable sixème sens qui fait d'elle une redoutable traqueuse de l'ombre. Ensemble, ils vont tenter de remonter la piste d'un tueur en série qu'ils croyaient mort et qui a pour habitude de vider entièrement ses victimes de leur sang. S'agit-il d'une réincarnation, d'un spectre, d'un homme, d'une femme, d'une créature d'un autre monde ?
Suspense, angoisse, horreur, sensations étranges, crise de démense, folie meurtrière, rite satanique... Un thriller oppressant qui entraîne ses lecteurs au-delà de la raison.
Une jeune fille se réveille entièrement nue et entravée sur un matelas couvert de sang. Elle sait qu'elle va mourir, toute tentative de fuite semble inutile. La douleur n'est rien en comparaison de la peur panique qui s'est emparée d'elle...
Le commandant Vauvert mène l'enquête en compagnie d'une profileuse albinos, Eva Svärta. Personnage excentrique et hors-norme, Eva a un véritable sixème sens qui fait d'elle une redoutable traqueuse de l'ombre. Ensemble, ils vont tenter de remonter la piste d'un tueur en série qu'ils croyaient mort et qui a pour habitude de vider entièrement ses victimes de leur sang. S'agit-il d'une réincarnation, d'un spectre, d'un homme, d'une femme, d'une créature d'un autre monde ?
Suspense, angoisse, horreur, sensations étranges, crise de démense, folie meurtrière, rite satanique... Un thriller oppressant qui entraîne ses lecteurs au-delà de la raison.
Mon avis :
Après L'Enfant des Cimetières, gros succès de l'auteur en 2009, Sire Cédric revient avec une nouvelle histoire tout aussi envoûtante et captivante. Plus proche du thriller que du fantastique, nous avons le plaisir de retrouver le commandant Vauvert, colosse à la dent dure que nous avions particulièrement apprécié dans le précédent opus.
Nous n'allons pas revenir sur l'intrigue en elle-même, la quatrième de couverture remplissant parfaitement cet office. Attardons nous plutôt sur l'ambiance toujours très sombre et poétique, marque de fabrique de cet auteur atypique, qui nous narre des scènes de torture avec maestria comme si nous assistions à un opéra horrifique. L'orchestration parfaitement maîtrisée nous laisse comme un sentiment honteux d'intense satisfaction. Oui, la victime a crié au bon moment, le sang a coulé exactement comme il le fallait, la folie meurtrière varie d'intensité selon les actes. L'auteur, orchestre son récit en changeant de tempo régulièrement, nous permettant par moment, de reprendre notre souffle. Presto dès le départ, il est moderato en milieu de lecture, nous laissant le temps de faire plus ample connaissance avec Eva.
Eva … cette jeune profileuse albinos aussi intrigante qu'enivrante, et un véritable mystère à elle toute seule. Elle est sans conteste le personnage le plus fouillé du roman. Profondément marquée par un drame survenu dans son enfance, elle ne cesse de courir après des chimères, en recourant bien souvent à des substances chimiques, qui pourront lui permettre d'oublier son passé. Pourtant, ce qu'elle va vivre va l'obliger à l'affronter, de la manière la plus horrible qui soit. Et même si l'épouvante de la situation nous effraie, nous ne pouvons nous empêcher de penser que c'est la meilleure chose qui pouvait lui arriver.
C'est dingue comme approcher la mort, nous permet enfin d'accepter et d'avancer.
La fin prestissimo est haletante et la petite touche positive des dernières phrases est fortement appréciée. Bouffée d'air frais enfin, après avoir longuement étouffé dans cet univers oppressant si cher à l'auteur.
Pour conclure, De Fièvre et de Sang est une réussite totale et nous espérons très vite lire de nouvelles aventures écrites avec cette plume acérée et si terriblement jouissive.
Nous n'allons pas revenir sur l'intrigue en elle-même, la quatrième de couverture remplissant parfaitement cet office. Attardons nous plutôt sur l'ambiance toujours très sombre et poétique, marque de fabrique de cet auteur atypique, qui nous narre des scènes de torture avec maestria comme si nous assistions à un opéra horrifique. L'orchestration parfaitement maîtrisée nous laisse comme un sentiment honteux d'intense satisfaction. Oui, la victime a crié au bon moment, le sang a coulé exactement comme il le fallait, la folie meurtrière varie d'intensité selon les actes. L'auteur, orchestre son récit en changeant de tempo régulièrement, nous permettant par moment, de reprendre notre souffle. Presto dès le départ, il est moderato en milieu de lecture, nous laissant le temps de faire plus ample connaissance avec Eva.
Eva … cette jeune profileuse albinos aussi intrigante qu'enivrante, et un véritable mystère à elle toute seule. Elle est sans conteste le personnage le plus fouillé du roman. Profondément marquée par un drame survenu dans son enfance, elle ne cesse de courir après des chimères, en recourant bien souvent à des substances chimiques, qui pourront lui permettre d'oublier son passé. Pourtant, ce qu'elle va vivre va l'obliger à l'affronter, de la manière la plus horrible qui soit. Et même si l'épouvante de la situation nous effraie, nous ne pouvons nous empêcher de penser que c'est la meilleure chose qui pouvait lui arriver.
C'est dingue comme approcher la mort, nous permet enfin d'accepter et d'avancer.
La fin prestissimo est haletante et la petite touche positive des dernières phrases est fortement appréciée. Bouffée d'air frais enfin, après avoir longuement étouffé dans cet univers oppressant si cher à l'auteur.
Pour conclure, De Fièvre et de Sang est une réussite totale et nous espérons très vite lire de nouvelles aventures écrites avec cette plume acérée et si terriblement jouissive.
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