Moi, Stéphanie (aka Elaura),
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maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






dimanche 29 mai 2011

La femme du guerrier

La femme du guerrier
de Michelle Willingham

Éditions : Harlequin
Collection : Les Historiques
Sortie le 1er décembre 2009



Présentation de l'éditeur :


Irlande, 1175
Jeune veuve, seule pour élever un enfant illégitime, Aileen se retrouve totalement démunie lorsque le chef de clan lui interdit, sans raison apparente, d’exercer ses talents de guérisseuse. Une activité à laquelle elle renonce la mort dans l’âme car elle se sent incapable d’ignorer la douleur d’autrui. Aussi est-elle confrontée à un terrible dilemme lorsque Connor MacEgan, se présente à elle, grièvement blessé...

Connor, le père de son enfant, l’homme qui lui a autrefois volé sa vertu et qu’elle n’a jamais revu depuis leur unique nuit d’amour, réclame son aide. Or Aileen sait qu’en acceptant, elle compromettrait d’autant sa place au sein du clan et, du même coup, l’avenir de son enfant...

Mon avis :

Michelle Willingham, passionnée par l’Irlande médiévale, a eu la bonne idée de mettre en scène des guerriers irlandais, le clan MacEgan, en plein cœur du XIIe siècle. Après nous avoir narré l’histoire de Geneviève et Bevan MacEgan dans La dame de Rionnalis, parut en octobre dans la même collection, c’est au tour d’Aileen et Connor MacEgan.

Le récit se situe en Irlande, en 1175, à une époque où les anciennes croyances et fêtes païennes étaient encore célébrées, malgré la christianisation du pays. C’est justement en fêtant Bealtaine et en honorant la Déesse Mère pour que la terre soit fertile et offre de bonnes récoltes à son clan qu’Aileen se compromet avec Connor MacEgan à l’insu de tout le monde et surtout de celui-ci qui, dans le noir, ne reconnaît pas sa compagne.

De cette union secrète naitra une fille Rhiannon. Finalement mariée à un homme plus âgé, Aileen gardera jalousement le secret de la paternité de sa fille. Seul complice, son époux et ami, qui prendra soin de la mère et de l’enfant jusqu’à sa mort.

Devenue veuve, Aileen est également guérisseuse. Elle essaie de mener sa vie du mieux qu’elle le peut, surtout depuis que le chef de son clan lui interdit de pratiquer sa médecine. Mais voilà qu’un jour, elle se retrouve devant un terrible choix quand on lui apporte un homme gravement blessé, Connor, qu’elle n’a pas revu depuis plus de sept ans. Bravant l’interdit, elle se promet de sauver la vie du père de son enfant envers et contre tous.

Particulièrement bien documentée, Michelle Willingham nous offre une romance au contexte historique solide, réaliste et extrêmement bien fouillé. Ainsi, nous nous régalons d’apprendre les us et coutumes de ce peuple passionnant dont les origines celtes lui confèrent presque une aura surnaturelle.

Les caractères de nos deux héros sont en parfaite adéquation avec les pensées de l’époque. En effet, Connor est un guerrier professionnel, vendant ses services comme mercenaire à différents clans. Dès lors, ses blessures provoqueront un véritable raz de marée quand il se rendra compte que son avenir en tant que guerrier, et donc en tant qu’homme, est fortement compromis. Plutôt la mort, que de ne plus pouvoir se servir d’une épée !

Aillen, quant à elle, est une femme forte, qui a subi de lourdes épreuves, mais qui sait rester digne quand l’honneur de son clan est en jeu. Indépendante, elle est toutefois capable de se soumettre aux attentes de ses pairs, comme l’exigent les coutumes de son temps. Ils devront se redécouvrir, s’apprivoiser et enfin s’aimer, malgré les obstacles et les dangers qu’ils seront obligés d’affronter.

Les bonnes romances médiévales sont trop rares pour être ignorées, aussi, permettez moi de vous conseiller celle-ci, dépaysement et pincements au cœur garantis !



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